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Y - Le Dernier Homme (10 volumes... tome 1 sur 10
EAN : 9782809405361
80 pages
Panini France (27/11/2008)
3.89/5   200 notes
Résumé :
Une épidémie mystérieuse a décimé toute la population mâle de la Terre ! Toute sauf un jeune homme, appelé Yorick Brown, et son singe, Esperluette. Pourchassés par des groupements de femmes aux intérêts divers, Yorick et Esperluette partent sur les routes dévastées des États-Unis, sous la protection de la mystérieuse et mortelle Agent 355. (Y the last man #1-10)
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Après Ex-Machina, je me lance enfin dans une autre oeuvre de Brian K. Vaughan : Y le dernier homme.

Alors je vais plutôt m'adresser aux filles.
Imaginez que, une seconde, vous tchatchez avec des bonshommes, que ce soit une discute sympa ou tendue.
Puis imaginez que lesdits bonshommes s'effondrent tous en même temps, raides morts.
Vous sortez et vous apercevez que c'est pareil dehors, tous les hommes sont crevés (donc accidents de bagnoles, avions qui s'écrasent, bref le chaos).
En fait tout ce qui porte un chromosome spécifique du mâle – le fameux Y – y est passé : du scarabée à l'éléphant.
Sauf…
Un jeune gus, qui porte le nom du crâne de Hamlet, et son singe.
Comment voyez-vous la vie après ça ?

Voilà, le contexte est posé. Ça peut devenir génial ou partir en vrille selon l'auteur qui s'y attèle (je sème beaucoup de « y » volontairement, on sait jamais). Mais là, on a affaire à Vaughan, et c'est un as.
Yorick, le Y humain résistant, va voyager. Son but : retrouver sa fiancée partie en Australie (pas cool, il est sur la côte est des USA). Vous noterez que le gars, qui a maintenant à dispo toutes les femmes de la planète, reste fidèle (ok, c'est un héros de BD pas un vrai, vous êtes déprimantes…) dans l'intention en tout cas. Il est accompagné par une agent secret du gouvernement et une doctoresse qui sait manier le clonage. Avec elles il compte aussi trouver un moyen de relancer le baby boom qui a du plomb dans l'aile.

La façon dont les femmes vont réagir et reconstruire des groupes sociaux m'a fait frissonner de curiosité. On trouve des brutasses qui prônent que l'élément néfaste de l'espèce humaine a enfin été éradiqué (vont pas être les amies de Yorick celles-là), des gangs qui rançonnent les trains, des républicaines qui veulent récupérer les sièges de leurs maris au Congrès, des militaires israéliennes qui ont lancé une attaque tout azimut sur leurs consoeurs arabes des nations périphériques… et beaucoup de paumées. Bref l'humanité est aussi dingue avec ou sans les hommes.

Mêlant toujours à la perfection les péripéties à un fond de critique sociale et politique, avec un soupçon d'humour pince sans rire, Brian K. Vaughan assure un max. le dessin simple et efficace de Pia Guerra est tout à fait adapté au scénario.
Bref duo gagnant ! Je continue la série.
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Yorick est un jeune américain tout ce qu'il y a de plus banal. Bon... son occupation favorite consiste à jouer au magicien (il est d'ailleurs passé maitre en l'art de s'échapper de n'importe quelles paires de menottes ou camisoles de force) et il partage son petit studio avec un singe hyperactif, mais sinon sa vie n'a rien de bien exceptionnelle. du moins était-ce le cas avant qu'il ne devienne le dernier homme encore vivant sur Terre. L'idée ne manque pas d'originalité, et cela surprend moins quand on apprend qu'elle vient de Brian K. Vaughan a qui l'on doit également d'autres superbes comics, à commencer par la série de science-fiction « Saga ». Mais qu'en est-il véritablement ici ? Si « Y le dernier homme » n'est certainement pas la plus grande réussite de l'auteur, ce premier volume pose cela dit des bases prometteuses. On y découvre les dix premiers chapitres des aventures de ce jeune homme qui va se retrouver au centre d'une immense toile après la mort inexpliquée d'absolument tous les représentants de la gente masculine, aussi bien des hommes adultes que des enfants ou même des animaux. On retrouve ici les bases de tout récit post-apo : une catastrophe inexpliquée qui entraîne la chute de notre civilisation et la disparition de nos modes de vie et nécessite donc pour les survivant(e)s de s'organiser autrement.

Mais difficile de justement pour ces femmes de s'organiser sans les hommes... Non pas parce qu'elles seraient incapables de se débrouiller sans un mâle fort et brave à leur côté mais justement parce que le dit mâle a tendance dans nos sociétés contemporaines à avoir le monopole sur certaines professions essentielles pour le bon fonctionnement du pays. Impossible désormais de se déplacer en avion puisque que 90% des pilotes avant la catastrophe étaient des hommes, idem pour des métiers plus physique ou encore pour ce qui est de l'organisation politique du pays. Outre cette réflexion engagée sur la place des femmes dans nos sociétés modernes, l'intérêt de l'ouvrage tient aussi aux différentes réactions des survivantes face à la catastrophes. Endeuillées, nostalgiques, pragmatiques, euphoriques..., chacune se fait à sa manière à ce nouveau monde dont elles sont désormais les seules maîtres. Dommage toutefois que la bande des Amazones, guerrières tyranniques bien satisfaites d'être débarrassées du « joug » masculin, soit présenté de façon aussi peu nuancé : nous avons affaire à des folles hystériques et cruelles, sans une once de raison et dont on comprend mal les motivations. Les personnages sont pour leur part plutôt intrigants, même si là encore on peine à comprendre les réactions ou les obsessions de certain(e)s.

Ce premier volume d' « Y le dernier homme » marque le commencement d'une série prometteuse reposant sur une idée originale mais un scénario pour le moment assez classique dans sa construction. La toute dernière page de l'ouvrage laisse toutefois prévoir de sacrés rebondissements et donnent incontestablement envie au lecteur de poursuivre plus loin l'aventure en compagnie de Yorick et de son compagnon simien.
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Je voulais depuis un moment découvrir cette série. Sans doute que j'en attendais trop, et je suis un peu déçu.
Niveau suspense, originalité du thème, rythme du scénario, c'est franchement haletant. L'idée de base est plutôt alléchante : un jour, tous les hommes meurent en même temps d'une crise mortelle subite, un seul homme survit, Yorick, la société doit se reformer dans les décombres de la société matriarcale. Ambiance post-apocalyptique, road movie, science fiction, il y a tous les ingrédients pour que la série accroche.
Là où je suis moins convaincu, et c'est sur l'utilisation du médium bande dessinée, ici, on sent trop l'ersatz de cinéma, plans, personnages, rythme cinématographiques... En plus, la colorisation semble inutile et pauvre, un noir et blanc contrasté aurait été plus fort, plus en accord avec le thème. Pour moi, la bande dessinée n'a aucunement vocation à remplacer le cinéma, j'en attends autre chose, juste qu'elle soit de la bande dessinée. J'ai ici l'impression que j'aurais préféré découvrir cette histoire dans une série TV, et ce n'est pas ce que je recherche en ouvrant une bande dessinée. Je vais tout de même essayer de découvrir la suite, mais mon enthousiasme est un peu tombé.
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En un instant, tous les porteurs de chromosome Y de la planète meurent, humains comme animaux. Tous, sauf le protagoniste et son petit singe.

Bon, ça semble simple comme pitch, mais Vaughan réussit à en faire quelque chose de très intéressant en prenant cette idée très au sérieux.

Il prend en compte, par exemple, du ratio homme/femme dans divers corps de métier pour voir quels seraient les manques à combler, quels seraient les métiers avec soudainement trop de main d'oeuvre. Donc : quelles facettes de la société auraient plus de chance de s'effondrer, et lesquelles de tenir.

Il avance aussi qu'Israël deviendrait la première puissance mondiale, étant donné qu'il s'agit du seul pays au monde où le service militaire est obligatoire pour les femmes. C'est donc le seul pays qui a encore une armée fonctionnelle après la catastrophe : et il ne se gêne pas pour en profiter et envahir ses voisins.

Bref, c'est ce worldbuilding qui rend la lecture agréable et originale. On y évite aussi toute forme d'essentialisme, et la palette de personnage est intéressante. Les dialogues m'ont fait rire à voix haute assez souvent.

(J'en suis à la moitié de l'intégrale. Je ne ferai pas de critique par chacun des 10 tomes. J'en ferai une deuxième pour le tome 10 quand j'aurai terminé.)
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Ce tome comprend les épisodes 1 à 5, parus en 2002, écrits par Brian K. Vaughan, dessinés par Pia Guerra, encrés par José Marzan junior, mis en couleurs par Pamela Rambo, avec des couvertures de J.G. Jones. Cette série est complète en 60 épisodes, regroupés en 10 tomes (ou 5 en format dit "deluxe", à commencer par Y le dernier homme, volume 1 qui contient les épisodes 1 à 10).

Le premier épisode est raconté suivant 2 flux différents. Il y a la conversation téléphonique que Yorick Brown est en train de mener depuis son appartement de Brooklyn (en répétant son numéro d'évasion depuis une camisole de force suspendu par les pieds, la tête en bas) avec Beth Deville, sa copine qui effectue un stage d'archéologie en Australie. Et il y a plusieurs scènes différentes présentant Jennifer Brown (la mère de Yorick, membre du Congrès) à Washington, la colonel Alter Tse'Elon (militaire de carrière israélienne) à Naplouse en Cisjordanie, l'agent secret 355 (une femme en mission pour exfiltrer la doctoresse Frozan Hamad, détentrice d'une étrange amulette) en Jordanie, la généticienne Allison Mann (spécialiste en clonage) à Boston, Hero Brown (la soeur de Yorick, responsable d'une équipe de soin d'urgence) également à Boston. le premier épisode se termine alors que tout être vivant porteur d'un chromosome Y meurt en même temps, sauf Yorick et Esperluette (son singe Capucin moine). Dans un premier temps, Yorick (avec son singe) essaie de rejoindre sa mère à Washington, alors que sans homme (un-man-ned), la civilisation a du mal à perdurer.

Il s'agit de la première série d'ampleur de Brian K. Vaughan qui doit une partie de sa renommée à sa participation à l'équipe de scénaristes de la série Lost (dans laquelle il a été intégré parce que Damon Lindelof aurait été impressionné par la série "Y le dernier homme"). Dès le départ, le lecteur est confronté à un dispositif narratif cher à Vaughan : une histoire racontée au temps présent, avec des scènes du passé qui s'intercalent entre chaque séquence. Ce morcellement lui permet d'insuffler un rythme rapide grâce à des séquences brèves changeant régulièrement de sujet. D'un autre coté, cela peut provoquer une forme d'agacement du lecteur qui n'a pas forcément envie de papillonner ou de réassembler les pièces de ce puzzle créé artificiellement. Malgré tout, cela fonctionne bien pour ce premier épisode (et ce premier tome) avec une forme originale d'introduction des personnages.

Une deuxième spécificité de Brian K. Vaughan réside dans son utilisation de références culturelles populaires. Au cours des dialogues, les personnages se réfèrent à des personnages publics, ou à des anecdotes dérisoires. Cela peut constituer une forme d'attrait pour le lecteur qui reconnaît alors en Vaughan une âme soeur (un geek comme lui). Néanmoins Vaughan ne se contente pas de parsemer ses dialogues de noms connus. Lorsque que Yorick évoque Jesse Garon (le jumeau mort né d'Elvis Presley), il s'en sert pour construire la personnalité de Yorick, montrer une de ses caractéristiques. Lorsque Yorick et Rose se recueillent devant l'obélisque "Washington Monument" (élu symbole phallique national) pour évoquer toutes les stars du rock masculines qui viennent de disparaître, ils échangent des noms très connus (Dylan, Bowie). La discussion commence avec une référence plus pointue à une salle de concert New Yorkaise (le CBGB) et l'un des groupes emblématiques qui s'y est produit (les Ramones) et il se termine avec Rose parlant d'une certaine Tori (Tori Amos). Ce genre de référence peut avoir 2 effets sur le lecteur : une forme de connivence quand il les connaît, une forme d'exclusion si elles lui échappent trop souvent. Vaughan compense ce risque en parsemant son récit de ce qu'il qualifie de "factoïde" (des faits avérés, mais sans importance, insignifiants) dans différents champs de la culture, des séries télés américaines (The three Stooges) à l'histoire (la création du "Culter Ring" en 1778 par George Washington), en passant donc par la musique pop, ou même l'étymologie du mot ordurier désignant le sexe féminin en anglais (l'équivalent de con).

Brian K. Vaughan inscrit son récit dans une forme d'aventure post-apocalyptique (disparition de la moitié de la population humaine, 48% pour être exact, et de la moitié des animaux) avec 2 personnages principaux taillés pour l'aventure (un spécialiste de l'évasion, et une spécialiste des opérations militaires clandestines). Yorick est immédiatement agréable, avec son manque d'ambition, son absence de machisme, et son amour romantique et inconditionnel pour Beth. En outre il dispose d'un petit plus d'intelligence qu'il utilise à bon escient en fonction des situations. On est loin des conventions stéréotypées propres à ce genre de récit. En prime, Vaughan insère quelques touches d'humour aussi bien sous forme de répliques moqueuses (Yorick : "Qui nous tire dessus ? Des terroristes ?", sa mère : "Pire des républicains"), que visuel (une jeune femme qui menace Yorick d'un pistolet et qui lui met la main dans le slip pour vérifier qu'il n'est pas un transsexuel), ou de situation (une top-modèle qui se retrouve conductrice de benne à ordures ménagères parce que sa profession est devenue obsolète avec la disparition des hommes).

Enfin l'élimination de toute population mâle sert de point de départ à plusieurs composantes du récit. Il y a bien sûr le récit d'anticipation pour lequel Vaughan met bien en évidence les conséquences de l'absence d'homme (en particulier par la disparition de métier dans lesquels ils représentent plus de 90%, voire 95%, du corps), mais avec une incertitude d'une page à l'autre sur le niveau de désorganisation de la civilisation qui s'avère assez fluctuant et imprécis. Vaughan sait également dépasser l'horizon d'attente du lecteur, en montrant que l'élimination des tensions entre homme et femme ne résout rien quant à la condition humaine, à commencer par la violence (apparition d'un culte bizarre d'amazones avec mutilation du sein gauche et meneuse charismatique prénommée Victoria), le racisme ou même l'arrivisme. Dans ce dernier registre, la personnalité "normale" de Yorick (sans musculature exagérée, sans niveau de testostérone l'incitant à penser avec ce qu'il a entre les jambes, fidèle en amour malgré la situation) fait d'autant mieux ressortir les préjugés.

Il reste malgré tout dans ce premier tome des transitions un peu brusques : arrivée inopinée d'un personnage comme Tse'elon à Boston, transition artificielle d'une scène à l'autre, ellipse plus artificielle que révélatrice. Il y a également les dessins de Pia Guerra, terriblement fonctionnels. Il faut dire que le scénario de Vaughan repose sur de nombreux dialogues de personnages échangeant des informations. Si ces scènes sont légitimes du point de vue l'histoire, elles sont difficiles à rendre intéressantes visuellement. Guerra a beau alterner les champs et contrechamps, et les plans rapprochés avec les plans éloignés, elle a du mal à trouver des mises en scène vivantes. Son style pragmatique a l'avantage de pouvoir inclure tous les détails concrets nécessaires (le système d'accroche de la barre de suspension pour le tour de Yorick, le titre des livres de sa bibliothèque, etc.), avec la limite inhérente lorsque Guerra ne sait pas trop à quoi ressemble ce qu'elle dessine (l'arrière de la benne à ordures ménagères). Sa façon un peu simplifiée de dessiner constitue parfois un frein à l'immersion lorsque l'intrigue exige un endroit spécifique (par exemple les rues de Naplouse manquent de détails pour être convaincantes).

Avec ce premier tome, Vaughan propose une variation très originale sur le thème d'une disparition brusque de la moitié de la population mondiale, avec des morceaux de culture populaire, et un point de vue original sur la place de l'homme dans la société nord américaine. L'histoire souffre un peu de dessins platounets, et de transitions parfois à l'emporte-pièce. Pour savoir si la civilisation (et le règne animal) survivra à la disparition des mâles, il faut suivre les pérégrinations de Yorick dans Un petit coin de Paradis (épisodes 6 à 10).
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critiques presse (1)
BullesEtOnomatopees
12 octobre 2011
Brian K. Vaughan a fait du beau boulot sur cette série, avec un principe accrocheur, juste ce qu’il faut d’humour et de drame et, bien sûr, beaucoup de suspens. Bouclé en dix tomes, Y : le dernier homme est une série très accessible à découvrir absolument. Et, même s’il faut bien le dire, la fin n’est pas au niveau de ce qu’on pouvait attendre, l’ensemble vaut assurément le détour !
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
— Va te faire foutre, sale CONNE !
— Attends. Tu dis ce mot avec tant de haine. Sais-tu qu'il vient d'un autre mot qui désigne le sexe de la femme ? Quel dommage de le rendre aussi obscène. "con" est à l'origine un si joli mot, dérivant de Cunina, la déesse romaine des enfants au berceau. Cela signifie omnisciente, toute-puissante.
Mais bien sûr, les hommes ont bien voulu nous voler la puissance inhérente à ce mot et ils en ont fait un tabou.
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Un : la plupart d'entre vous, condamnées pour des crimes violents, l'ont été pour avoir voulu se défendre... elles ou leurs enfants... contre un mâle violent.
Deux : celles qui ont tué leur mari ont écopé de peines deux fois plus longues qu'un mari qui tuait sa femme.
Trois : la plupart d'entre vous avaient été condamnées pour des crimes "vénaux", pour avoir volé de quoi nourrir votre famille... et vous pourrissiez en prison tandis que les hommes qui volaient des milliards étaient libres.
Quatre : dans ce seul pays, plus de cent mille femmes étaient incarcérées avant que notre terre-mère se purifie de l'abomination qu'étaient les mâles. Et ces quelques derniers mois, combien de femmes forcées à se droguer ou à se prostituer ont péri piégées derrière des barreaux ? Et au nom de quoi ? Du principe de justice des hommes ?
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— Éloigne-toi de la fenêtre, Yorick !
— Mais qui est-ce qui nous tire dessus ? Des terroristes ?
— Pire... des Républicaines.
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J'ai bouffé tellement de pêches au sirop ces derniers mois qu'hier soir, j'ai chié une tarte.
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Le pire, c'est que je m'en étais collé pour 3000 dollars juste avant que tout arrive. A quoi ça sert, les gros nichons, maintenant, hein ?
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