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EAN : 9791028105365
480 pages
Bragelonne (16/10/2019)
3.3/5   33 notes
Résumé :
Décembre 2067.
Seule humaine vivante à bord du Hawking II, la commandante May Knox était en mission d'exploration dans l'espace lorsque la catastrophe se produit. May se réveille d'un coma artificiel au coeur d'un vaisseau vide, sans aucun souvenir de ce qui s'est passé. Les systèmes à bord tombent en panne un par un et le reste de l'équipage a disparu. Elle découvre alors que ce qui ressemble à un accident n'en était peut-être pas un...

May n'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Intéressant mais pas palpitant.


2067, Mary Knox, commandant du premier vaisseau spatial à atteindre une lune de Jupiter se réveille, amnésique, seule, tout son équipage disparu et son vaisseau tombant en pièces. Alternant flashback, vaisseau et personnages sur Terre, un sauvetage sur fond de thriller. Qui veut tuer qui ?


Les trucs sympas : Une histoire intéressante, un ton réaliste dans la hard science, on y croit. Une prose déliée, facile à lire et à suivre, des chapitres courts qui dynamisent le récit. Un personnage principal sympathique, malgré tous ses défauts (et elle en a).

Les trucs moins sympas : Un poil trop de cliffhangers. Trop de flashback, de l'humour pas toujours maîtrisé (j'ai trouvé que le roman souffrait de la comparaison avec Seul sur Mars). Quelques personnages un peu trop caricaturaux.


Le tout forme un ensemble qui se lit bien mais qui passera dans la case des livres que je ne relirais probablement jamais.
Pour la petite histoire, le fait que le personnage principal soit une femme est important, le fait qu'elle soit noire n'entre aucunement en ligne de compte.
La pub dit qu'une adaptation ciné est à l'étude et je pense sincèrement que scénaristiquement et visuellement, on peut en faire quelque chose d'intéressant.
Enfin, l'auteur S.K pour Shane Kuhn, en plus d'être auteur de thriller, est scénariste, réalisateur et producteur (ceci expliquant fort probablement l'info précédente).
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Tout d'abord un grand merci à cici899 pour m'avoir offert ce roman pour mon anniversaire. Je l'avais repéré dans la dernière Masse critique et sa 4ème de couverture m'avait bien emballée.

Avis mitigé…

L'idée de base est vraiment intéressante : sur le chemin du retour d'une mission sur Europe (un satellite naturel de Jupiter) May Knox, commandante du Hawkings II se réveille amnésique dans un vaisseau vide de son équipage. Que s'est-il passé ? Comment va-t-elle parvenir à rentrer sur Terre ?

À mon sens, le roman souffre de quelques faiblesses.

Pour commencer, qu'est-ce que les dialogues sonnent faux ! Dans l'ensemble, cela nuit à la crédibilité de l'intrigue. C'était difficile pour moi de m'immerger complètement dedans, d'y croire.

Ensuite, il y a tous les fashbacks de May qui au fur et à mesure de l'histoire se souvient par bribes : cela casse complètement le rythme. À son réveil, elle a oublié qu'elle était divorcée et donc en parallèle nous avons tout le récit de son histoire avec Stephen depuis leur rencontre… o.O

Une fois le mystère dévoilé sur ce qui est arrivé à l'équipage, l'aspect comment-sauver-son-couple-à-six-cent-millions-de-kilomètres-de-la-Terre prend quasi toute la place. Il ne reste que l'incertitude liée au retour.

« Un thriller spatial haletant... » ils avaient dit.



Challenge Bragelonne
Challenge défis de l'imaginaire 2019
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S.K. Vaughn - Seule dans l'espace

Lorsque l'astronaute May Knox se réveille dans l'espace, c'est amnésique, extraite brutalement d'un caisson de réanimation dont les réserves sont épuisées, perdue quelque part du côté de Jupiter, et seule. Son vaisseau, le Hawking II, a subi de graves avaries, son équipage a disparu, elle ne parvient pas à entrer en contact avec la Terre. Plus grave, ses réserves en oxygène sont limitées et le vaisseau risque d'exploser. Dans cette immensité glacée, un seul espoir, réussir à joindre son mari Stephen, qui dirige la mission… Jusqu'à ce qu'elle apprenne qu'ils se sont séparés…
Voilà LE meilleur thriller de l'espace depuis longtemps ! Si en page 4 de couverture, l'éditeur ose la comparaison avec Gravity et Seul sur Mars, cette comparaison est tout à fait justifiée. En un peu plus de 470 pages, S.K. Vaughn réussit le tour de force d'écrire un incroyable roman de S.F. sans aucun temps mort, avec quasiment un rebondissement par chapitre. Rien ne sera épargné à May, entre maladie, explosions à bord et sorties spatiales dangereuses, bribes de souvenirs traumatisants, trahison. À côté de ces chapitres de pure tension, l'auteur nous distille un résumé de la rencontre entre May et Stephen, leur vie à deux, leur brouille, mais aussi la genèse du projet totalement fou d'aller prélever des échantillons de glace sur un des satellites de Jupiter. Et il faut attendre les dernières pages pour voir se dénouer enfin la situation dans laquelle se trouve la jeune femme.
Ce qui rend le roman particulièrement fort et attachant, c'est que nous sommes dans de la SF, mais de la SF plausible, loin des créatures mutantes et autres combats laser des Star quelque chose, Trek ou Wars. Ici, tout parait possible, juste anticipé, comme par exemple la personnalité trouble de Ian Albright, milliardaire aux moyens colossaux capables de prouesses supérieures à celles de la Nasa. Une sorte d'Elon Musk en puissance.
En définitive, si Seule dans l'Espace ne révolutionne certes pas le genre littéraire, sa construction habile et dynamique nous permet de passer un très agréable moment de lecture et la satisfaction d'avoir savouré une belle aventure la dernière page tournée.
Je remercie infiniment Bragelonne pour leur confiance.
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Dans l'espace personne ne vous entend crier
Attention, je déclenche l'alerte coup de coeur !
Nous sommes en 2067. Les hommes ont conquis Mars et explorent maintenant l'espace profond, très au delà de la planète rouge, à la recherche d'une "nouvelle Terre". de retour de la planète Europe (très prometteuse car enfoui sous plusieurs kilomètres de glace se trouve de l'eau), la commandante du vaisseau Hawking II se réveille d'un profond coma provoqué par une maladie inconnue : elle est seule à bord, son équipage a disparu...De plus elle découvre que son vaisseau est très endommagé et elle doute qu'il puisse la ramener sur Terre.
Seule dans l'espace (ou presque) elle ne pourra compter que sur elle même, sur Eve l'intelligence artificielle à bord et sur Terre, sur son ex-mari, Stephen, ingénieur scientifique à la NASA.
Ce livre m'a passionné de bout en bout ! Dès les premières pages on est totalement immergé dans l'univers hostile d'une mission spatiale qui tourne à la catastrophe. Bien que l'ouvrage semble très bien documenté (mais je ne suis pas ingénieure à la NASA !) il n'abuse pas de termes techniques abscons. le suspense est total jusqu'aux dernières pages.
Le personnage de May Knox m'a beaucoup plu : jeune femme dans la trentaine, à la carrière exceptionnelle, elle doit à sa mère, une pilote de chasse britannique, sa détermination sans faille... Mais peu à peu, à l'aide de flashback soigneusement dosés, nous découvrons aussi une autre May, plus fragile, qui devra puiser au plus profond d'elle même pour simplement survivre.
Je recommande hautement ce livre tant pour les amateurs de soft SF que pour les lecteurs habituels de thrillers.
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Le synopsis de « Seule dans l'espace » avait tout pour me plaire : une femme se réveille amnésique dans un vaisseau spatiale déserté de son équipage et dans un état technique déplorable. de là, de nombreuses questions vont se poser tant pour la protagoniste que pour le lecteur. le ton est donné dès le début, SK Vaughn nous invite dans un thriller science-fictionnelle se voulant riche en mystère et en révélations. Un pitch de départ et une démarche qui m'a de suite fait penser au « Destination ténèbres » (que je recommande) de Frank M. Robinson.


De prime abord, le roman tient bien ses promesses. Notre intérêt est éveillé dès le début grâce à un suspens bien dosé et une écriture simple et dynamique.
Toutefois, un premier problème vient se poser. Les chapitre sont très courts et alternent entre les passages dans le vaisseau en compagnie de notre astronaute amnésique et les passages sur Terre qu'il soient dans le présent ou dans le passé. Ce découpage a l'effet néfaste de casser notre immersion et l'ambiance claustro et angoissante qui aurait pu se former autour de notre personnage principal. Ces aller-retours furent souvent pénibles.


Autre gros défaut du livre : cet excès de rebondissements « hollywoodesque » à partir de la seconde moitié de l'histoire. Ces derniers sont parfois ridicules et, dans tous les cas, finissent par lasser.


« Seule dans l'espace » demeure un « page-turner » efficace, très (trop!) visuel avec sa galerie de personnages attachants. L'ensemble est néanmoins trop convenu et lisse et ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
18 mai 2021
Immersif, ce thriller spatial nous invite à bord d'un vaisseau d'exploration en 2067.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Non seulement il semblait avoir récemment subi une énième intervention de chirurgie esthétique qui avait transformé son visage en une boule de couleur bronze avec un grand sourire d’une blancheur parfaite, mais il parlait à chacun assez fort pour être entendu de tous dans la pièce. Un comportement typique de politicien qui obligeait le monde en entier à respirer son odeur même si on se bouchait le nez.
Commenter  J’apprécie          380
Les gens comme lui n’en ont jamais assez. Lorsqu’ils se lassent d’acquérir des objets, ils acquièrent des gens… en utilisant leur pouvoir considérable pour contrôler des gouvernements, des marchés financiers, tout. Bien entendu, les gens sont ravis de leur obéir parce qu’ils vénèrent l’argent eux aussi. C’est comme une forme d’esclavage socialement acceptable.
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Les humains aiment croire qu’ils sont logiques, mais la façon dont nous menons notre vie prouve le contraire. Nous sommes plutôt guidés par nos émotions, qui ont une logique bien à elles, mais pas une qui a beaucoup de sens.
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May, avez-vous jamais vraiment songé à cesser complètement d’exister ? C’est mon cas. La chose est presque impossible à assimiler. Je suis une machine, mais même moi je veux faire l’expérience de ce que j’appellerais la vie. Des bonnes et des mauvaises choses me sont arrivées. Mais la pire chose était ce qui s’est passé après la deuxième tentative de sabotage par Jon Escher. Mes processeurs ont tellement ralenti que je n’avais plus de conscience. Je ne m’en souviens pas parce que je n’avais plus la capacité de créer des souvenirs. C’était le néant. Quand vous m’avez ranimée, ce dont je me suis souvenue, c’est cette absence de temps. Pour moi, c’était la mort. Cesser d’exister. Si on m’offrait le choix entre cet état et voir mes fonctions intellectuelles ramenées au niveau de celles d’un enfant, je choisirais cela. Rien n’est pire que cesser d’exister. Je le sais maintenant.
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Quand on se rend compte que quelqu'un a disparu pour toujours, qu'on ne le reverra jamais, on comprend vraiment la valeur de la vie.
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