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EAN : 9782370730213
366 pages
Allary Editions (28/08/2014)
3.64/5   21 notes
Résumé :
Elevé par un grand-père violoniste rescapé des camps et une belle-mère soucieuse de sa bonne éducation, Cornelius Runkele fait tout pour s’intégrer. Il travaille bien à l’école, passe son bac et se découvre une passion pour les livres et l’écriture.

Mais un gitan lettré reste un gitan: impossible d’être perçu comme un citoyen ordinaire, impossible de s’éloigner de la kumpania, de son groupe. Cornelius a le sang chaud. Il passe en maison de correction ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Gipsy Blues, arrêtes tes conneries, ça n'a rien à voir avec toute la musique que j'aime… A la limite je suis bon pour me taper du jazz manouche voir du Gipsy King, le truc qui me tape sur le système au bout de trente secondes. Laisse tomber, tu tiendras pas la moitié du bouquin.
Mouais, suffit que je me dise « non » pour que je fasse « oui », c'est pas facile tous les jours…
Je m'étais donc préparé à tout sauf que…je n'avais pas prévu la force de l'écriture de Jean Vautrin. Cette écriture qui me restituerait à ce point les sons du violon qui pleure, le genre de sons qui prend aux tripes.

« En m'adressant à vous, nul doute que je monte à la grande échelle ! Comment savoir si je frappe à la bonne fenêtre ? N'importe ! Je vous fais le dépositaire du seul bien que je possède. Vous n'imaginez pas, monsieur, comme les pages que je vous confie enferment l'idée d'une obsession tenace : ma main a toujours été captive de l'écriture.
Je vous en prie, déchiffrez ma musique ! Découvrez que les fils de la nature, les Kale Roma (les hommes noirs) qui vivent sous des tentes déchirées n'échappent ni à l'angoisse, ni à la douleur, ni à la honte et que nourris de grain empoisonné, souvent ils n'ont de ressources que des gestes désespérés ! »

Ce bouquin commence par la fin. Cornélius va mourir à 24 ans, assassiné par la police. Abattu comme un chien, il aura juste le temps de laisser des carnets, sorte de journal intime, sur le rebord d'une fenêtre en espérant que celui qui les lira honorera sa dernière volonté : tout faire pour publier ce témoignage d'une vie de Rom.

En cette saison d'élection pestilentielle, où les effluves nauséabondes venues des discours de fascisants autour « de vains p(o)ur sang » sont légions, cette plongée dans l'univers des exclus ajoute à la nausée déjà ressentie quant à la bêtise de l'Homme.
Roms, Manouches, Gitans, Romanichels, Tsiganes, Bohémiens, gens du voyage, voleurs de poules, peu importe comment on les appelle, peu importe d'où ils viennent, ils ne sont personne. Apatrides.

« Je pense à tous ces livres qui disent que le Gitan porte dans l'âme un chemin destiné à ne jamais arriver ».

Et même quand un Cornélius a tout et fait tout pour échapper à un destin que la société lui a choisi, la haine du bien pensant ou le communautarisme poussé à l'extrême, le poussera toujours à la révolte, souvent à la violence.
Attention, ce n'est pas une charge contre les Gadjés, tout le monde prend sa part (Manouches compris).

Gipsy Blues est une lecture très contrastée. Beaucoup d'amour qu'il soit passionnel, fusionnel, pudique, beaucoup de violence dans la relation aux autres, de trahisons, de violence carcérale, et puis entre deux coups de coeur ou deux coups de poing, de la poésie, de celle dont j'aime cette définition de Georges Perros (auteur que j'ai découvert dans une critique d'Erik35 http://www.babelio.com/livres/Perros-Jhabite-pres-de-mon-silence/381726/critiques/1304946) « La poésie, c'est le temps durant lequel un homme oublie qu'il va mourir».

Vivre l'exclusion de l'intérieur, même si ce n'est qu'à travers un bouquin, ça remet deux trois trucs à leur juste place. C'est pas pour autant que je vais me taper l'intégrale des Gipsy King mais… je peux dire que… les sanglots longs des violons… m'ont mis à l'envers.

« Je ne suis pas venu à toi
Pour mendier du pain
Je suis venu à toi
Te demander de me respecter ».
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Une lecture un peu différente, une plongée dans l'univers des gitans, des Gipsys.


" Ouvrez ce livre. Ouvrez ce livre Monsieur, Regardez au travers des persiennes. Faites marcher votre petit coeur. "


C'est grâce à Cornélius et ses carnets de Moleskine que l'on découvre cette histoire. Enfin il serait plus juste de dire que Jean Vautrin se glisse dans la peau de Cornélius et lui fait écrire ces carnets qui nous sont donnés à lire.

De Jean Vautrin j'ai lu il y a longtemps quelques aventures de Boro le reporter, j'en ai gardé un souvenir plaisant c'est pour cela que j'avais coché ce livre pour la masse critique mais aussi parce que la photo de la couverture et ce titre chantant m'avait attiré l'oeil.

Mais là le style et l'histoire sont totalement différents, ici, on a une histoire beaucoup plus grave et la plume se fait poétique.

Avec Cornélius on vit le dilemme d'un jeune homme écartelé entre sa condition de gitan et sa volonté de s'en affranchir pour avoir une vie meilleure....

C'est sa mère adoptive Sara, sa jeune mère étant morte en lui donnant naissance, qui va lui inculquer ce désir de s'en sortir par la connaissance et par la volonté d'avoir une vie sédentaire.

On ressent fortement cette mise à l'écart, on la ressent pour tous les membres de la communauté. Une population qui a subit tant de souffrances et depuis bien longtemps.
Communauté jetée sur les routes depuis fort longtemps, la société n'a pas su les intégrer.

"Nous les coureux, les Bohèmes, les camps-volants, les nomades, les caraques, les Roms, les Manouches, les Yéniches, les Sinté, les Gitans, appelez nous comme vous voudrez - c'est ainsi - , nous sommes les survivants d'un long destin de sang. Peuple dénigré, livré aux préjugés à la discrimination, nous avançons depuis longtemps sur des chemins hasardeux."

En prenant la voix de Cornélius, Jean Vautrin prend les usages et les termes des gitans. C'est la langue orale et les mots des gitans. Et si je veux émettre un bémol c'est que j'ai eu au départ beaucoup de mal avec les traductions à lire en bas de page qui freinait la fluidité de ma lecture.

Pourtant quoi de mieux que la langue pour se frotter à la société des gitans, des roms et des termes revenaient sans que je n'ai à en relire le sens.

Dans les personnages de ce livre, il y a le grand-père de Cornélius qui prend une grande place. Schnuckenack Runkele dit Schnuckie, un vrai Gipsy, musicien de violon et ayant vécu les tragédies de son peuple.

Le grand-père de Cornélius, "Mur papu" en veut à la mère adoptive de son petit fils. Pour lui " un gitan ne doit pas sauter de son ombre". la communauté est un rempart à la société qui met à l'écart. Une vie près de la nature faite de choses simples et de musique.

7 carnets de Moleskine sur l'itinéraire d'un enfant peu gâté par la vie. Avec des titres de chapitres très jolis.

"Voyage saccadé au pied d'un arc-en-ciel "

Un héros en déroute, il prend "Le chemin de la mauvaise route ". Cornélius nous met en garde dès le départ :

"Quand vous refermerez ce livre, Monsieur, je serais mort à vingt-quatre ans".


J'ai aimé ce livre, merci encore à Babelio et aux Éditions Allary !

J'ai suivi la courte vie de Cornélius à travers ses carnets
avec intérêt et empathie.


J'ai aimé les personnages rencontrés par ce jeune homme
et puis cette tristesse infinie qui m'a submergée...
Ce blues qui s'est emparé de moi.
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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De Jean Vautrin je ne connaissais que le grand photographe Boro.
Dans ce roman nous suivons à rebours le sinistre parcours de Cornelius un jeune gitan,dont nous faisons la connaissance alors que la mort est à ses trousses. Il n'a que 24 ans.
J'ai aimé l'écriture de l'auteur qui mêle des termes gitans et nous immerge ainsi au coeur de la "kumpagnia" .Cette écriture offre un bel élan poétique au peuple tzigane et fait la part belle au grand-père de Cornelius,un personnage charismatique qui symbolise à lui seul les valeurs de sa communauté, la liberté la fraternité et la fierté. Avec son violon il traduit mieux que quiconque les joies et les peines de leur histoire.
J'ai trouvé intéressant le face à face symbolique entre ce viel homme et son petit fils,l'un représentant un monde en voie de disparition et l'autre l'espoir d'un nouveau monde sans stigmatisation des gitans.Le trait d'union étant la persécution toujours présente bien que différente.
Ce roman dénonce aussi,au delà de l'univers gitan,notre société qui n'a plus de rêve en dehors de l'avoir et qui pietine de façon insensée et suicidaire tout ce qui constitue la beauté du monde.
Par contre,je n'ai pas été convaincue par le personnage de Cornelius que je trouve trop égocentrique et peu crédible ce qui a gâché un peu ma lecture.
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Un coup de coeur, je l'ai lu d'une traite , tout m'a plu l'histoire, les personnages, l'ambiance, le style et l'écriture de l'auteur. Une petite pépite que je garde précieusement et qui me trotte encore dans la tête.

Cornelius, jeune gitan veut s'intégrer tout en gardant son attachement à sa culture, mais rien n'est facile , la société n'est pas prête à lui faciliter les choses.

J'ai aimé ce journal fictif qui permet de s'identifier, de se sentir proche de Cornelius. J'ai aimé l'ambiance et je l'ai lu en écoutant Django Reinhart et Emir Kursturica et le No smoking orchestra . J'ai eu beaucoup d'empathie et de compassion envers ce jeune gitan en proie au doute et en pleine introspection. Je crois qu'on a tous connu ces moments où l'on ne sait pas si l'on doit se faire plaisir ou faire plaisir à ses proches au risque de se perdre.

Comment ne pas être touchée en plein coeur, par ce héros des temps modernes qui trouve son salut dans l'éducation, l'instruction et la lecture (si chères à mon coeur) ? Et bien, moi je n'ai pas résisté un seul instant.

Il y a de la violence en lui parce qu'il ne sait plus où il en est il veut s'intégrer et devenir sédentaire, mais veut aussi garder sa culture gitane, il est terriblement humain et attachant. Il veut prendre ce qui l'arrange dans les deux cultures et ne comprend pas pourquoi on le lui refuse.

Gipsy blues c'est un conte moderne, c'est un appel au mieux vivre ensemble sans porter de jugement, c'est un hymne à l'humanité. On ne peut que soutenir ce jeune gitan, on est de tout coeur avec lui. Toute personne sensible ne pourra qu'être touchée par cette histoire magnifique et cette écriture magistrale !

Un bien bel hommage à la culture gitane si souvent salie par des à priori idiots et réducteurs.

VERDICT

Une pépite qu'il faut avoir lu pour la beauté des mots, pour l'ambiance , pour le rêve. A offrir ou se faire offrir !!! Ne passez pas à coté. On ne peut rester insensible à cette lecture humaine et poétique.
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Un magnifique roman, terriblement poignant.
Un livre qui fait réfléchir sur les conditions de vie actuelles des Roms, la violence du regard porté sur eux, le traitement que leur réserve la société.
En plus de l'immersion dans la culture gitane, c'est aussi l'histoire de ce personnage en quête de liberté et sans cesse bridé qui m'a énormément touchée.
On commence ce livre et on se retrouve soudain embarqué avec ce jeune Tsigane, Cornelius Runkele, dans cette course après la vie. On tremble, vibre, pleure ou crie avec lui, entraîné par l'éblouissante écriture de Jean Vautrin. Une écriture vivante, vibrante, pleine de poésie et d'humanité. Une écriture qui sait faire transpirer la souffrance, la rage et la colère.
Une écriture qui chante, danse, nous emporte avec elle dans un tourbillon d'émotions dont on n'est pas sûr de sortir indemne.

Merci donc à Babelio et à l'opération Masse Critique pour la découverte de ce superbe roman.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
» Avant tout.

Ouvrez ce livre. Ouvrez ce livre, monsieur. Regardez dehors au travers des persiennes. Faites marcher votre petit coeur.
Assurez-vous que personne, aucun être transi de froid, ne rôde devant votre porte à la recherche d’un lit, d’un toit, d’une parole de réconfort.
Sinon, en route ! Ouvrez votre fenêtre. Installez-vous sans tarder. Tournez ! Tournez les pages de mes carnets de moleskine ! Jargonnez les mots que j’emploie. Partagez ma fièvre. Trouvez la cadence.
Le pied levé, même la jambe, hop, je vous attends ! Entamez rock, farandole, galops, roulades, rebondissements, roulements de caisse ! Cognez-vous la tête aux mirages, éblouissements, vertiges, fumées noires ! Cante flamenco ou violons d’Europe centrale, les yeux des danseurs sont noirs, les couteaux s’agitent, le drame est dans la coulisse, les talons frappent le sol.
Vous verrez, sur mes pages, c’est bric, c’est broc, c’est l’odeur de la vie – branle-bas des plus féroces, boucheries toutes rouges, enterrements superbes !
Tournez, tournez les pages du foutu livre ! Ça suffira. Vous y découvrirez le grand bazar. Tous les maléfices, les trucs mistoufles, les folies corde-au-cou qui m’ont emporté comme fétu dans le sombre courant de la vie. Vous apprendrez le tourbillon, la fracasse et la paille humide du cachot. Vous encaisserez les bleus, les bosses, les horions, les insultes, les croûtes que j’ai récoltés.

Vous verrez, vous distinguerez bien assez tôt comme il est glacial, l’horizon ! Envahi de vilains oiseaux noirs prêts à vous enfoncer les yeux d’un coup de bec !

Pourtant, dès mon premier ouf, c’est inouï comme j’avais soif d’aimer les autres. Enfant de la lune et du soleil, j’avais une envie folle de coller mon oreille contre le fût des arbres. D’écouter battre sous l’écorce le suc de la terre. De me mêler à la gaudriole générale. À tout ce raffut de la création. D’orchestrer le cui-cui des oiseaux, d’apprivoiser le savoir des personnes. Pas une minute, je n’imaginais que les gens puissent être aussi arrogants, aussi méchants. O mensi ! comme nous les appelons dans notre parler manouche. Les gens ! Les passants ordinaires, je veux dire. Gadjè ! Des corniauds de tous les jours qui vont, qui viennent et traversent devant nous.
Comme j’étais naïf ! J’ignorais qu’en naissant Tsigane, je serais rabaissé au rang de gueux, de sauvage, de chien errant qui ne connaît ni les lois ni la morale ordinaire. »
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Pourtant, dès mon premier ouf, c'est inouï comme j'avais soif d'aimer les autres. Enfant de la lune et du soleil, j'avais une envie folle de coller mon oreille contre le fût des arbres. D'écouter battre sous l'écorce le suc de la terre. De me mêler à la gaudriole générale. A tout ce raffut de la création. D'orchestrer le cui cui des oiseaux, d'apprivoiser le savoir des personnes. Pas une minute, je n'imaginais que les gens puissent être aussi arrogants, aussi méchants. O mensi! comme nous les appelons dans notre parler manouche.Les gens! Passants ordinaires, je veux dire. Gadjé! Des corniauds de tous les jours qui vont, qui viennent et traversent devant nous.
Comme j'étais naïf! J'ignorais qu'en naissant Tsigane, je serais rabaissé au rang de gueux, de sauvage, de chien errant qui ne connait ni les lois ni la morale ordinaire.
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Le vieux envoie des mots d'amour aux étoiles, aux chagrins, aux guerres et aux vengeances. Il fait pleurer son violon avec quelque chose qui vient de loin et qui vous remue dedans.

Parfois, à force de remonter les sentiers abandonnés et de buter sur les vieilles souches de nos croyances, de grosses larmes ravinent les joues du rescapé d'Auschwitz, et, douce comme une pluie d'automne, son angoisse me recouvre.
C'est gris, c'est simple. C'est sans tapage. C'est souvent minuscule, mais ça a le goût de la vie. En tout cas, ça y ressemble.

Et je pleure à mon tour.
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Je reviens à l'hiver. C'est de lui que nous parlions. Là dessus, il y a bien du souvenir également. L'odeur qui monte de la terre dès que l'humidité s'installe, le soleil qui hésite entre le mauve et le rouge avant d'épuiser sa lumière frisante derrière le fût noir des acacias hantent ma jeunesse. (...). Ne te plains pas Cornélius. La misère est un professeur encore meilleur que les livres. Elle t'apprendra tout !
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Qui a dit que si on ne surveille pas les souvenirs, ils s'évanouissent ?
Dans mon cas, pas de danger que l'oubli se fasse ! La braise qui sommeille en moi n'est pas près de s'éteindre. Où que je me tourne, quel que soit mon âge, les images des bourreaux qui s'avancent, sûrs de leur force, de leur bon droit, abondent. Elles sont gravées à jamais dans ma mémoire. A preuve, monsieur, sous ma plume, ce soir, les mauvaises blessures se réveillent. Je n'ai pas décroché. Rien ne peut désarmer la rancune si elle remonte à l'enfance.
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Videos de Jean Vautrin (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Vautrin
Dan Franck, auteur et scénariste prolifique revient pour un 9e tome des aventures Boro avec "Boro, Est-Ouest", cette fois sans son acolyte Jean Vautrin, décédé en 2015. Il nous parle ce lundi 16 mai 2022 de cette polyvalence dans l'écriture et de son attrait pour l'histoire et le romanesque.
#FranceCulture #écriture #DanFranck _____________________ Prenez place à la Grande Table pour rencontrer d'autres personnalités qui font l'actualité de la culture https://www.youtube.com/watch?v=xJHbbKHstIM&list=PLKpTasoeXDrpsBVAaqJ_sANguhpPukaiT ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie
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