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Critique de Noctenbule


« Ma ville ne s'appelle pas Sélinonte; je dirais même qu'elle n'a pas de nom. » Voici la première phrase du roman qui intrigue assez pour poursuivre. Mais que veut-il dire? Mais où est-ce alors?

Un libraire vient de s'installer dans le village à la place du tailleur. Il est un peu étrange et n'est pas accueilli très chaleureusement.
« -Mais peut-être qu'il est simplement timide, dépaysé.
- Penses-en ce que tu veux, Nicolino, mais ne commence pas à rêver. Les choses sont toujours telles qu'on les voit. »
Le plus étrange doit être qu'il ne vend pas de livres. Tous les ouvrages en rayon sont pour les lectures qu'il propose. Mais les habitants sont réticents.
Nicolino a 13 ans, il est intrigué par ce personnage et aussi par l'interdiction de ces parents. Il s'enfuit de la maison en cachette en mettant dans son lit son oncle qui lui ressemble beaucoup. Mais un jour tout s'arrête. Une fillette est enlevé, les habitants se soulèvent et brûlent la librairie avec le libraire dedans. A partir de là, toute la vie du village va changer radicalement. Les mots se sont enfuis et la plus part des habitants doivent se limiter à quelques mots en espérant ne pas prendre leur sens. Seul Nicolino échappe à cette malédiction car il écoutait avec passion ce libraire.

La lecture n'est absolument pas fluide et facile. Beaucoup de pages sont laborieuses, surtout lors des extraits de lecture qui ponctuent le très long deuxième paragraphe. L'amour des livres, je ne l'ai pas senti ici. Et si par malheur, quelqu'un cherche à remettre à lecture et tombe sur ce dernier, il va vite abandonner. Mon plaisir dans ce livre, c'est lorsque je suis enfin arrivé à la page 124. Il ne me reste plus qu'une page et je pourrais commencer un autre livre.
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