Jeanne Condorcet est lieutenant de police. Elle doit enquêter sue un meurtre apparemment sexuel. Il s'agit d'une jeune femme dont le nom est : Élise Eternay. Un homme, qui avait sans doute été présent dans l'immeuble où fut retrouvée la victime, François Vasseur, a été retrouvé pendu à son domicile. Les deux personnes faisaient partie d'une société secrète, le Cercle de Circé. le but avoué de ce cercle est les jeux érotiques, plutôt à caractère SM. La police classe vite l'affaire en un jeu érotique qui a mal tourné et dont Élise en est la victime et que François, culpabilisant, s'est sans doute pendu dans la foulée du drame. Mais Jeanne n'est pas satisfaite de l'enquête trop vite bâclée et conclue et, intriguée et attirée par les jeux érotiques du Cercle, décide d'en apprendre un peu plus et de pénétré la société. La jeune femme policière qui ne cache pas non plus envie de libido, décide de devenir membre de cette société et se fait parrainée par l'une des personnes les plus influentes de Circé…
Le graphisme de cette bande dessinée érotico-policière, ou plutôt de ce roman graphique, est assez particulier. Parfois, les visages des personnages sont déformés. On se demande si c'est une volonté du dessinateur o si c'est sa technique particulière. Les dessins ne sont pas toujours aussi beaux que l'on peut l'espérer. le scénario est quant à lui assez complexe mais aussi assez embrouillé. L'enquête fini par ne plus en devenir une. Il n'y a jamais vraiment de suspens sauf à se demander si Jeanne, l'héroïne, va passer ou non à la casserole. Elle est toujours coincée entre son boulot de flic et ses désirs et fantasmes les plus enfouis. Elle avance et recule. On lui ouvre des portes pour ensuite lui refermer. C'est assez agaçant. Quant à l'érotisme, s'il est bien présent, est étouffé par la lourdeur de l'enquête et de l'histoire et même par la noirceur des dessins. le texte est serré, cette bande se lit effectivement plus comme un roman que comme une bande dessinée. J'aurais préféré des dessins plus épurés, un scénario plus dynamique et rythmé pour vraiment m'emballer par cette histoire. La fin est aussi étrange, comme si elle était coupée de l'histoire. Bref, c'est mitigé et déçu que j'achève ce livre, avec presque le regret de ne pas l'avoir abandonné en cours. J'attends d'autres avis, je suis peut-être de ceux qui passent à côté d'un livre que d'autres trouveront bon. Lu en format KINDLE sur iPad Pro avec une bonne numérisation.
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Le scénario manque d'un sérieux manque de rythme et d'une véritable intrigue plus passionnante. Plus on avance plus on s'enlise dans une sorte de long dépliant de présentation qui manque de recul, d'une sorte d'objectivité qui pourrait nous faire apprécier cette mise en bouche comme la simple description d'un cadre...
Lire la critique sur le site : Sceneario
Avez-vous déjà rêvé d’un “Ouvroir de sexualité potentielle”, comme un lieu où l’on mêlerait érotisme et jeux artistiques ? Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval l’ont mis en scène dans “Polaris ou la nuit de Circé”, polar sulfureux mais pas glauque, qui excite les sens autant que l’intellect.
Lire la critique sur le site : Telerama
Tour à tour inquiétant et excitant – aussi intellectuellement que sexuellement –, Polaris décolle bien au-delà du simple polar ou de la rêverie érotique, pour interroger de manière pertinente sur les questions du couple, du désir et, surtout, du consentement.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Album ambitieux, mais terriblement rébarbatif au point de penser que la voie purement documentaire aurait peut-être été plus indiquée que la fiction. Polaris ou La nuit de Circé a néanmoins le mérite de ne pas tomber dans le voyeurisme malsain ou la simple pantalonnade.
Lire la critique sur le site : BDGest
Les anticléricaux sont des masochistes refoulés !
(Note personnelle : j’aurais plutôt envie de penser le contraire, le désir de mort, les martyrs exécutés dans d’atroces souffrances et même le symbole de La Croix et la soumission à un dogme sont davantage des fantasmes de croyants)
Je préfère cependant l’image de l’astre, qui évoque si bien l’étymologie du mot « désire » desiderable « ne plus regarder l’étoile »…
Abandonnée des dieux, Circé ne l'est pas des hommes.