Simone Veil revient ici sur son passage dans le camp de Birkenau et de Bobrek, sur la longue marche qui a suivi, sur son retour à la "vie normale", sur les liens tissés avec d'autres détenus.
David Teboul retranscrit ici sa rencontre avec
Simone Veil. Il évoque aussi les rencontres auxquelles il a participé entre
Simone Veil et sa soeur Denise, entre
Simone Veil et Madeleine Loridan-Ivens et entre
Simone Veil et Paul Schaffer. Lors de ses rencontres, chacun évoque ses souvenirs. le lecteur a vraiment le sentiment d'être témoin de ces conversations, en spectateur neutre. Ici pas de regrets, pas de larmes, pas de rancoeur ni de désirs de vengeance. Malgré le thème, cet écrit est presque serein...
En tant que lectrice, Mme Veil m'inspire le respect, dû à son histoire, à ce qu'elle a accompli par la suite, mais surtout par sa façon d'être, cette dignité qui semble se dégager naturellement de tout son être.
Merci pour ces témoignages, merci à toutes les personnes qui ont participé à ce livre.
Je me suis toujours demandé comment certains déportés ont pu survivre à cette époque, comment ile ont pu aussi vivre après cela. Au fil de mes lectures, j'en arrive à penser qu'il n'y a pas de réponses; Ils n'ont pas eu le choix... Ils ont survécu, ont continué à se lever le matin et ont chacun vécu leur vie comme ils ont pu... sans peut-être se poser la question du pourquoi...