Un excellent livre de science-fiction - sans doute introuvable aujourd'hui sauf dans une bouquinerie d'occasions - plein de poésie écrit par une auteur français. Je ne me lasse pas de le lire et le relire avec toujours l'envie de "presser l'oeil du cerf" pour plonger corps et âme dans le monde de Silas Balmer...
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Une chose, un secret, un appareil, un mystère, un truc, un gimmick, une invention, un vieux grimoire, une formule magique, un MacGuffin, un lutin dans une bouteille, un objet matériel ou immatériel, une machine… La machine de Balmer !
Ici, médecins et infirmières s’évertuent à ne pas heurter les malades et ne leur imposent aucune règle contraignante. J’avoue qu’on a parfois du mal à les distinguer de leurs patients.
Son parfum léger parvenait jusqu’à lui dans la touffeur de la nuit. Il sentait au plus profond de lui une sorte de tremblement continu, une émotion indicible. Il cherchait ses mots. Il se cherchait. Il redoutait, par une maladresse, de détruire à jamais cet instant unique.
Bref, Silas Balmer dirige tout, contrôle tout, gagne de l’argent partout. À chaque seconde, une caisse enregistreuse fait tinter son nom quelque part. C’est un nabab, un Crésus, un tycoon, un ploutocrate. C’est un des seigneurs de ce monde… s’il existe.
L’appareil à voyager dans le temps existe ! La machine, le truc, le secret de Silas Balmer est une réalité !
Le Vieux Fusil , film de Robert Enrico, Scénario Pascal Jardin, Robert Enrico, Claude Veillot; César du meilleur film en 1975, César des Césars en 1985, bande-annonce