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EAN : 9782253262664
320 pages
Le Livre de Poche (18/01/2023)
3.76/5   21 notes
Résumé :
" Partout où nous allons, nous sommes déjà sur le territoire d'autres vies. " Un roman au style brillant, couronné du plus prestigieux prix littéraire de Serbie. Un roman sur la mémoire, les traces du passé, et l'histoire d'une région, l'Istrie, balayée par tous les tourments de l'Histoire. " Partout où nous allons, nous sommes déjà sur le territoire d'autres vies. " " Le wagon cambriolé à Vinkovci " : ce sont les premiers mots qui viennent à l'esprit du narrateur à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Le cahier volé à Vinkovci est celui de la mère du narrateur alias l'auteur serbe Dragan Velikic. D'une enfance passée entre une mère dominante et un père absent qui vogue sur la mer, Velikic en garde une mémoire fragmentée et hasardeuse. À la nouvelle de la mort de sa mère, qu'il apprend alors qu'il vit à Budapest, il se retrouve face à une question cruciale à laquelle il peine à trouver une réponse :" Pourquoi je me trouve là où je suis, dans un appartement loué du boulevard Erzsébet à Budapest ? D'où vient cette femme à côté de moi ? Ce monde qui nous entoure. Ce moi ? Différent du modèle auquel j'étais censé me conformer. Au début tout était logique, prévisible, clair. le monde comme un catalogue. Je suis parti de là. Et je me suis retrouvé dans un quotidien que je ne voulais pas, dans une vie qui n'est pas la mienne. Avec des habitudes et des pratiques qui me sont étrangères. Sans un ordre logique des choses à faire journellement. Que s'est-il passé pour que j'accepte de manger ce que je n'aimais pas ? Je fais ce que je n'aime pas ? Je dis ce que je ne pense pas ? Je crois que la femme à mes côtés sait mieux que moi comment je me sens. Je vis avec des valises non défaites. Avec un pied en retrait. À la recherche permanente du point stable pour souffler, découvrir les erreurs et alors, ainsi régénéré, aller dans la bonne direction. Car ce que je vis maintenant ne peut pas être ma vie. Rien n'est à sa place."
C'est à partir de là qu'il décide de voyager dans le passé pour arriver à comprendre le présent, un voyage dans sa propre vie, celles de ses parents et d'autres personnages qu'il a côtoyé. C'est aussi un voyage à travers le XXiéme siècle dans la péninsule d'Istrie , et de Salonique à Trieste. le fameux cahier volé une nuit de novembre 1958, à la gare de Vinkovci où sa mère consignait les noms d'hôtels où elle séjournait , ses rêves et les histoires qu'elle inventait, sera son carnet de route fantôme . Ce cahier, le lieu de naissance de nombreuses illusions que sa mère laissera en héritage à lui et à sa soeur, l'ajournement du plaisir, la peur de l'accomplissement des désirs, l'obsession des cimetières, et La " ferme conviction que l'oubli n'est qu'une variante de la mémoire, conservation suprême de l'héritage pour la descendance."
Un livre profond doté d'une prose subtile, en deux parties, et une troisième comme épilogue . Dans la deuxième partie l'auteur change de style de narration, se distancie de lui-même, et parlant de lui à la troisième personne nous plonge dans l'histoire des Balkans dans la première moitié du XX éme siècle à travers l'histoire d'une autre femme qu'il connut enfant, et qui fut pour lui le symbole de la femme libre comparée à sa mère coincée dans ses principes et ses convictions.
Un livre pleine de nostalgie chargé des images du "Monde d'hier" , un monde qui n'existe plus. Mais pour l'écrivain "le passé n'est jamais fini, il ne cesse de se perfectionner", il englobe plusieurs vies, dont celles d'autres personnes qu'on a aimé, qu'on a admiré ,qu'on a approché, une infinité de possibilités !

Merci gonewiththegreen.



"Fréquenter le passé signifie le parfaire, l'invoquer et le vivre, mais puisque nous le lisons dans les traces qu'il a laissées, et que ces traces sont dépendantes des hasards, de la matière, plus ou moins friable, dans laquelle elles sont communiquées, de différents événements dans le temps, ce passé est alors chaotique, hasardeux, fragmenté…" Witold Gombrowicz.
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Quel livre original ! Je vais avoir beaucoup de mal à traduire mon ressenti.
Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Agullo pour leur confiance.

Ce livre se déroule en deux parties. Dans la première l'auteur revient sur les lieux , les personnages qu'a rencontrés ou visités sa mère et que lui même a connus durant son enfance. On visite Pula, la cote de l'Istrie, on pose ses valises à Rijeka, on fait un détour par Belgrade, Salonique , Budapest.
Il y a des barons, des professeurs de musique , des militaires, des horlogers et le peuple. Beaucoup de femmes , courageuses, libres.
La mère est autoritaire , péremptoire et éduque ses enfants avec poigne , sans se soucier du regard d'autrui. le père, marin, est souvent absent et l'auteur vit au grès des rencontres de sa mère dont une des obsessions est de noter sur un cahier tous les lieux visités, et notamment les hôtels. C'est ce fameux cahier qui va disparaitre et que l'auteur va tenter de ressusciter avec ses mots. Dans une très belle langue.

Dans la deuxième partie , on va plus particulièrement s'intéresser à une protagoniste de la première partie mais aussi à l'auteur, comme si le stylo avait été prêté à une tierce personne pour le dépeindre .

Cela peut sembler déroutant, tous ses personnages qui se croisent mais c'est tellement bien fait que cela passe "crème".
Il y a beaucoup de questionnements dans ce livre , de mélancolie, ces terres traversées de Triestre à Salonique qui ont changé de propriétaires au cours du siècle dernier, ces exodes d'Italiens , de Turcs .
La mélancolie suite à travers les photos qui incitent à la nostalgie , à travers les regrets d'actes manqués.
Un livre indescriptible , très bien écrit, un tourbillon de personnage qui ont vécu sur ces terres au XXème siècle.

Un beau portrait de mère aussi, touchant, déroutant. Comme tout ce livre.
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Ce beau livre est exigeant. Pour moi, il a nécessité une approche géographico- historique qui demeure insuffisante, tant cette péninsule de l'Adriatique nommée Istrie a été secouée par L Histoire, depuis l'époque romaine. Après la chute de l'Empire romain d'occident, elle fut envahie par les Ostrogoths, puis reconquise par l'empire byzantin,conquise par Charlemagne à la fin du 8ème siècle, on la retrouve au 11ème siècle comme unique point de jonction entre l'empire germanique et l'empire byzantin. Au 15ème siecle le sud ouest et les côtes de la péninsule appartiennent à la République de Venise, tandis que le Nord Est est sous l'autorité des Habsbourg. Napoléon, puis l'Empire austro hongrois s'empareront aussi de cette terre, mais à la fin de la première guerre mondiale l'empire austro hongrois se démembre, et l'Istrie passe d'abord à l'Italie, mais la conférence de Versailles l'attribue finalement au Royaume des serbes, croates et Slovènes.La fin de la seconde guerre mondiale voit l'Italie refluer et ne conserver que Trieste, actuellement 90% de l'Istrie appartient à la Croatie, le reste à la Slovénie qui conserve un difficile accès aux eaux internationales de l'Adriatique. Sous le régime communiste de Tito, l'Istrie a subi une épuration politique voire ethnique de la part de ce dirigeant. Il y a encore des italophones (environ 10% ) en Istrie, une minorité de serbes et de slovènes, et 70% de la population actuelle est croate.
Ce long préambule pour aider à comprendre que l'écrivain serbe qui signe l'ouvrage , né en 1953, c'est à dire en pleine époque titiste, et qui a vu la dislocation de la Yougoslavie, a grandi dans une société multi linguistique et multi ethnique faiblissante tandis que le communisme imposait son glacis, assassinant aussi d'anciens combattants du fascisme italien dominant la péninsule durant la seconde guerre mondiale. Il est intéressant de noter l'obsession de l'auteur pour l'émiettement, le morcellement de la mémoire dans le vieillissement cérébral et la maladie d'Alzheimer: ce qu'il craint aussi à l'échelle des nations concernant l'émiettement de la mémoire , la perte du souvenir de pays ou de lieux où s'entendaient des cultures et des langages différents et se comprenaient aussi des civilisations d'origines très variées. le titre du livre évoque une perte, un vol, celui du cahier où la mère de l'auteur, qui vécut avec ses enfants dans des hôtels une grande partie de sa vie, notait les noms de ces établissement afin d'en conserver la mémoire et donner une traçabilité faute de stabilité à sa vie non choisie de nomade. La perte réelle comme métaphorique de cette mémoire maternelle constitue dit l'auteur son acte de naissance en tant qu'écrivain, d'abord en tant qu'auteur de romans, puis dans un second temps 'mémorialiste s'efforçant de réunir les souvenirs de plus en plus épars de sa mère , encouragé par celle-ci qui lui enjoint de plonger en lui-même pour trouver matière à écrire autre chose que de la fiction. Une mère incroyable, bien plus mère que femme , qui garde ses enfant une heure auprès du poêle après leur shampooing, de peur que leur cerveau ne soit détruit par le froid de la chevelure mouillée, qui n'hésite pas à prendre à partie les baigneurs de la plage qui y abandonnent leurs détritus, ou les spectateurs des salles de ciné qui mâchonnent des confiseries durant les séances.Ses erreurs considérables ( ne pas acheter des maisons splendides vendues alors pour trois fois rien, de peur de se tromper, faire une carrière erratique dans l'enseignement pour rester au plus près de ses enfants, jusqu'à son mariage dont elle mettra en doute la pertinence, même si , au fond, elle n'aurait selon moi pu supporter que cet homme-là, marin et donc le plus souvent absent.)..L'auteur reprend à son compte les indignations maternelles, tout en en fuyant l'emprise ."Ils ont gagné maman. Les gens de la plage sont devenus les maîtres du monde.Indifférents, abrutis par le plaisir, ils se baguenaudent sur les destinations exotiques;. Ils ignorent la valeur des choses.Derrière le masque de la liberté, ils cachent leurs âmes misérables[...] Des hordes de touristes déferlent de partout. Ils ont pollué la planète entière."
En face de cette mère, une femme qui semble , elle, n'être que femme, fascine l'enfant qu'était alors l'écrivain. Il passe ainsi des heures, assis dans l'appartement de Lizeta, à examiner les photos collées au mur de sa chambre. Cette femme, grecque d'origine, a grandi à Salonique, puis a été envoyée à Trieste par sa famille pour y étudier le chant. Elle y a passé cinq ans, jusqu'à la catastrophe de l'incendie de Salonique, qui a détruit des quartiers entiers et tué toute sa famille.
Par des allers et retours entre la vie de ces deux femmes, Dragan Velikic fait surgir en nous des images, des lieux, des noms inconnus qui forment comme des îlots, puis des archipels de mémoire, de plusieurs mondes disparus .Dans la deuxième partie de son livre, plus ramassée et plus conventionnelle, il conclut:"Ce n'est plus le pays où j'ai grandi, mais un terrain où les tricheurs, arracheurs de sacs et acrobates amusent la foule stupide.Je sais, ce n'est pas mieux ailleurs .Je suis tombé en cette époque.Il y a des siècles où commandent les Vandales, les Huns, les Wisigoths, quand on se coule dans le poing serré de la pensée unique.Lorsque la bêtise commande, lorsque les rustres envahissent le monde. Car les Barbares finissent toujours par arriver."
Je remercie infiniment les Editions Agullo pour cet envoi, ainsi que Babelio et Masse critique. J'ai découvert une écriture, un écrivain magnifiquement servi par sa traductrice Maria Bejanovska, interprète à la Présidence française et au Ministère des Affaires Etrangères.
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Un voyage dans le temps, dans l'espace, ou plutôt les espaces, dans la mémoire, mais celle de qui ? de la mère du narrateur (auteur?) qui dans le cahier volé avec d'autres objets, sans doute plus précieux pour les voleurs, notait de manière obsessionnelle les choses, en particulier les hôtels où elle avait séjourné. Et le fils va de la même manière tenter d'arracher à l'oubli, à la disparition définitive, ses propres déplacements, qui dans un premier temps sont les mêmes.

Le père, marin, peu présent, et visiblement même lorsqu'il était là physiquement, n'a pas imprégné de la même manière que la mère, envahissante, angoissée, voulant imposer une manière de vivre, de penser. Toujours présente, malgré sa mort. Présente dans les gestes, les doutes, les obsessions, les souvenirs. le passé qui est toujours là, qu'il s'agit de traquer, dans les lieux, les objets. Qui peut ressurgir dans une rencontre, une ressemblance. Comme cet ancien camarade de classe qui rend quarante ans après, des tables de logarithmes, inutiles mais essentielles, comme une balise qui marque un lieu sur la carte de la mémoire.

Evidemment les lieux, les décors, les bâtiments, les gens, changent, disparaissent. Mais quelque chose peut toujours surgir, rappeler, faire croire à l'immuable, à une forme d'éternité. Il s'agit de traquer, de ne rien laisser passer, de retenir. Mais la mémoire peut se montrer infidèle, comme celle de la mère atteinte à la fin de sa vie d'Alzheimer. L'oubli de telle personne ou de tel événement en est-il le signe précurseur ? Une angoisse envahit par moments le narrateur.

Mais il est aussi écrivain, romancier, qui invente, qui modifie. Et il tente de reconstituer la vie, les sensations, d'une amie de sa mère, chez qui il a vécu quelques jours, avec la sentiment de toucher au paradis, chez cette femme si différente de sa mère. Les deux cheminements se croisent. C'est que les Balkans sont des lieux qui ont connu des guerres, des changements de frontières, des déplacements de population. La ville de Pula, point central dans l'existence du narrateur, qui n'est plus dans son pays, qui n'est plus son lieu de résidence, qu'il trouvait ennuyeuse, qu'il voulait fuir dans sa jeunesse, est un point de fixation, qu'il ne peut quitter, où il revient à la recherche de lui-même. Dans le même geste, il imagine que Lizeta éprouvait la même chose pour Thessalonique où elle est née, où ses parents sont morts, dont elle a été exfiltrée. Mais le voyage de Lizeta, tel qu'il le raconte, apporte la paix, l'acceptation de soi-même, l'ouverture à tous les possibles, une forme de libération. Cela ne semble pas être le cas des retours à Pula pour le narrateur, qui tournent en rituel sans fin.

Un très beau livre sur la mémoire, sur le lien avec le passé, avec ses proches, mais aussi en filigrane, avec l'Histoire. Car elle est présente à chaque instant, avec ses vicissitudes, ses écueils. Elle modifie les existences, les destins, fixe un champ des possibles à un moment donné, dans lequel chacun essaie de se trouver une place, un interstice, pour tenter de vivre sa petite histoire individuelle. Avant de s'effacer et laisser place à d'autres histoires, qui sont imprégnées de celles qui les ont précédées, qui en gardent trace.
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Comment écrire sur ce splendide ouvrage qui ne se laisse pas saisir ? La structure en est indéchiffrable au lecteur, telle une oeuvre musicale de Webern dont on ne peut que ressentir l'ineffable beauté. Livre sur la mémoire, les lieux, tout à la fois hommage à une mère et aux gens de cette partie de l'Europe traversée par les guerres , les exils, hommage à cette Yougoslavie disloquée, comme cette mémoire qui s'échappe. Passé, présent, morts et vivants , réel et fiction, Histoire et quotidien s'entremêlent en une ronde qui m'a emportée et qui m'a laissée, une fois disparue, un sourire sur le visage .
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le don n’est rien d’autre qu’une disposition innée pour déceler l’essentiel derrière le masque de l’accessoire. Elle évoquait régulièrement un ministre dont elle savait, de première main, que sa secrétaire lui changeait les chaussettes tandis que tel un pacha il restait affalé dans son siège d’avion.
"Cela en dit long sur l’homme. Qui veut voir, comprendra tout. Après, on s’étonne que ce soit des incultes et des crétins qui accèdent au pouvoir. Il y a toujours des signes annonciateurs."
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Car pour qu'existe ce monde où le profit représente la divinité suprême, il est nécessaire d'actionner sans cesse la guerre. Seule la guerre assure de nouveaux cycles, donne un élan à la science et à la technologie, ravive l'industrie, suscite la consommation rapide, qu'il s'agisse d'armes, de médicaments ou de journaux. La seule condition est l'existence de Nous et de Eux. Et qu'il y en ait le moins possible à vouloir se situer entre les deux, dans la béance de la frontière.
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Ouvrir en cachette un tiroir dans l'appartement de quelqu'un, sentir l'odeur d'une armoire, toucher les objets, se glisser dans les scènes sur les photographies exposées dans une vitrine, me remplissait d'un profond émerveillement. Aujourd'hui encore je perds le souffle devant la porte entrouverte d'un placard, d'une arrière-boutique, devant la grille d'une cave.
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Je scrute l’obscurité. Passe un convoi de cousins. Je reconnais leurs visages rudes lors des fêtes et des enterrements, dans les albums familiaux, et sur les tombes. C’est dans cette obscurité que ma mère est née. Elle y a passé ses dix premières annéees s’y est chargée de scènes obsessionnelles, d’histoires moralisantes pour chaque situation de la vie, a accepté les valeurs qu’elle ne remettra jamais en question ; c’est là qu’elle a récolté les peurs et les phobies, et ce sourire crispé avec lequel elle essayait de séduire son entourage, de tenir tout sous son contrôle. Elle ne s’est jamais laissé aller, elle se mouvait en faisant grincer les freins tel un train au bord d’un précipice. Cette crispation qui s’est emparée de tout son corps est l’élément le plus impotant de son code génétique ; elle transmettra ce fardeau à ses descendants.
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L'avantage de la vieillesse est qu'on n' a plus rien à perdre. toutes les cartes sont sur la table.
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