Uriane

Uriane est ma première lecture d'eBook, et quelle première ! Je m'en souviendrai longtemps, c'est sûr, vu les difficultés que j'ai eues pour pouvoir le lire, arghh ! Car après avoir réussi à le télécharger, impossible de l'ouvrir sur mon PC... C'est donc péniblement que je suis parvenue à trouver une application me paraissant sûre et non bloquée par mon pare-feu puis réussir ENFIN à l'ouvrir ! Je vous vois en train de vous fendre d'un sourire :) Haha, c'est facile pour vous tous, mais eBook, eMachin = trucs pas simples pour moi !

Alors Uriane ? Je dirais qu'il s'agit d'un conte fantastique, mais est-ce bien cela ? En tout cas, un conte bien perché où l'on croise à la fois des créatures imaginées par l'auteur et des humains pour une histoire qui se lit facilement et qui se tient tout autant que le lecteur qui souhaite connaître son déroulement. C'est souvent drôle, c'est frais, léger et parfois fleuri !
Le récit contient beaucoup de dialogues le rendant vivant. Il est émaillé de suggestions musicales en tête de quelques chapitres et d'illustrations.

Mention particulière au dessinateur car ces dernières sont réussies et apportent un peu de couleurs et de rondeurs au texte tout en offrant un visuel supplémentaire sur le roman qui prend corps sous ces traits de crayon.

Ma lecture terminée, je confirme mon peu d'appétence pour le format numérique qui ne me convient pas pour les lectures « détente », en particulier les romans que je préfère en format papier pour le plaisir de les avoir en mains, de les apprécier en qualité d'objets et surtout me permettre de me plonger dans le récit. le numérique me tient hélas à distance des histoires et des personnages.

Merci à l'auteur pour l'envoi de son eBook qui m'a entrouvert son monde imaginaire débordant de créativité !

Voici un bien curieux roman qui m'a surprise dès les premières lignes. Une précision : d'ordinaire, je lis peu de fantasy, et je m'aperçois que, n'ayant pas vraiment lu la quatrième de couverture, je me retrouve face à des elfes, je n'ai rien contre les elfes mais mes préférences littéraires ne vont pas naturellement vers les créatures qui peuplent ces romans. Et pour que je parvienne à me plonger dans un écrit de ce style certains aspects me sont indispensables : le récit doit contenir de l'humour et les créatures seront les bienvenues si elles sont mêlées à la population humaine. Par chance, ces deux conditions sont réunies dans ce court roman qui regorge d'humour, et de l'humour noir souvent, ce que j'aime particulièrement et un mélange d'êtres humains, dont on lira la genèse un peu particulière, fruit de l'esprit de l'auteur et bien imaginée, et d'elfes noirs ou drows.

L'héroïne, une demi-drow par sa naissance, père humain et mère drow, est tout à fait particulière, j'ai beaucoup apprécié ce personnage qui aurait pu s'avérer antipathique de par sa fonction de tueuse à gage et qualifiée d'assassine, terme délicieux employé par Charles Vella, mais ce n'est aucunement le cas, au contraire, sous sa carapace de guerrière, elle déploie des trésors de sensibilité qui justifient l'attachement que l'on peut ressentir à son égard. Personnage particulièrement comique dans les passages où elle bichonne ses animaux de compagnie préférés, les crapauds.

L'histoire a de quoi tenir en haleine : une « guérilla entre deux, voire trois groupements à caractère religieux : celui des crucifiés, secte intolérante qui fera réfléchir sur le respect de l'orientation sexuelle, celui des brûlés qui assureront la formation de Dame Crapaud.

Du suspens, donc, mais aussi quelques rebondissements et de la surprise, ce qui fait de ce roman une petite pépite. Merci à l'auteur de nous offrir son humour décapant !

L'acte de création! Quelqu'il soit, c'est un acte de vie!
On imagine, on dessine, on écrit, on sculpte des corps, des vies.
On peint de villes, des paysages, des orages.
On invente des histoires, on imagine des aventures.
On se joue des préjugés, des craintes, on résiste à la peur d'être jugé(e)s
Un artiste, un auteur, un inventeur, un géniteur
un doux dingue qui joue à être dieu pour un instant,
qui offre à d'autres des histoires, des émotions, des envies,
qui dépasse ses peurs, ses hésitations,
qui se lance dans cette magnifique aventure qu'est la création,
je lui tire mon chapeau!
J'ai envie de l'encourager et lui dire bravo!
Et je l'admire pour son culot!

Eh bien Charles est de ceux-là,
avec son récit illuminé et parfois foutraque,
plein d'humour et déjanté,
Il a osé construire, inventer un monde a lui,
un univers,
des héroïnes et des vilains,
des aventures et des câlins.
Charles, Charly nous a offert un conte, une histoire, une fable,
un Harry Potter en fantasy,
du fantastique, voire érotique,
Clermont Ferrand siège de mangas.
C'est un beau cadeau que Charles nous offre,
c'est un précieux don que j'apprécie
et donc, je lui dis merci!
Charles, Charly, tu nous émeus, nous fait rêver,
moi, je ne peux que t'encourager!
Mieux qu'un dieu, tu es un Phoenix! ;-)

Belle surprise !

Uriane est une tueuse à gages. On l'a chargée d'une mission : intimider le Faucon Renard.
Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille.

Un conte fantastique ou fantasy (difficile à classer même si des elfes côtoient les humains) où le réel se fond avec l'imaginaire. Je me suis laissé entrainer dans cette « petite folie » qui aborde, avec beaucoup d'humour, des sujets importants comme la sexualité, l'Amour, l'amitié.
Les personnages, bien campés, sont très attachants.
Petit plus, j'ai beaucoup apprécié toutes les références musicales et cinématographiques qui ont émaillés le texte.

Des elfes des humains une Assassine de la musique et des dessins des plans de l'auteur un mélange de fantastique et de fantasy une once de climat médiéval et futuriste à la fois, des dialogues très drôles, l'amitié l'amour, quelque chose de « merveilleux » des petits passages à la Lewis Carrol , bref un petit livre plein de charme et de surprises ! Des vans des crapauds du féminisme un peu LGBTiste des Toyotas, olala et j'en oublie !!! Bravo!