AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782867467769
304 pages
Liana Lévi (04/05/2015)
2.91/5   51 notes
Résumé :
La pause-déjeuner de Francesca se termine toujours avant le retour des 300 autres salariés de son entreprise. Cela lui permet d'éviter les rébarbatifs échanges avec ses collègues. Et aussi de profiter en toute quiétude des toilettes. Ce jour là, brosse à dents à la main, elle aperçoit deux pieds qui dépassent sous la porte des WC. Deux pieds qui, sans aucun doute, indiquent la présence d'un cadavre. Deux pieds qui appartiennent à son insupportable collègue Marinella... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
2,91

sur 51 notes
5
0 avis
4
5 avis
3
6 avis
2
6 avis
1
2 avis
J'ai passé un excellent moment avec Meurtres à la pause-déjeuner. Alors oui, le roman n'est pas parfait, oui il y a des petites longueurs mais malgré ça, c'est un excellent roman policier.

Commençons par le scénario, tout ce déroule dans une grande entreprise et franchement c'est très réaliste car de mon coté, j'ai retrouvé des situations du quotidien (les meurtres en moins, cela va de soit). Francesca travaille dans une grande entreprise et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'a rien d'une héroïne classique. Elle s'est fait larguer par son mec, elle vit seule dans son appartement, regarde la série Friends en boucle, et passe tout son temps libre chez ses parents. Pour pimenter son quotidien, elle va découvrir le cadavre de sa collègue dans les toilettes de son lieu de travail. La série de meurtres ne fait que commencer et elle va au final se révéler une bonne enquêtrice.

Bien évidemment le roman est aussi plein d'humour et est assez loufoque. On prend plaisir a tourner les pages et a suivre les aventures de Francesca en tant qu'enquêtrice mais aussi dans sa vie personnelle. C'est une chouette découverte qui change des romans policiers plus classiques.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          370
Je me range dans le clan des abandons de ce livre. Je l'ai lâché à la page 120 environ, c'était trop lent, trop répétitif. Je l'ai trouvé aussi franchement un peu tiré par les cheveux (l'employée qui tourne en boucle sur le mystérieux premier meurtre) et caricatural (l'entreprise, le patron "cyclothymique", la déléguée syndicale perpétuellement sur la défensive...)
Commenter  J’apprécie          120
"La pause-déjeuner de Francesca se termine toujours avant le retour des 300 autres salariés de son entreprise. Cela lui permet d'éviter les rébarbatifs échanges avec ses collègues. Et aussi de profiter en toute quiétude des toilettes. Ce jour là, brosse à dents à la main, elle aperçoit deux pieds qui dépassent sous la porte des WC. Deux pieds qui, sans aucun doute, indiquent la présence d'un cadavre. Deux pieds qui appartiennent à son insupportable collègue Marinella, laquelle gît, une corde autour du cou... D'autres meurtres se succèderont. Il paraît évident que l'assassin est dans les murs de ce que l'on nomme désormais l «Entreprise Homicides». Les syndicats s'en mêlent mais ne font pas beaucoup avancer l'enquête et l'affaire provoque un incroyable tourbillon
médiatique. Tout en gérant une rupture amoureuse, Francesca essaye de comprendre quel est le mobile et l'identité du mystérieux serial killer, et jongle avec les hauts et les bas de la vie d entreprise ..."

Si le titre amusant et la quatrième de couverture m'ont plu, je dois admettre que l'histoire, elle, ne m'a pas emballée...
Entre un style inexistant ou s'il en est, plutôt laborieux, et une enquête qui se perd dans des considérations plus farfelues les unes que les autres, "Meurtres à la pause-déjeuner" m'a profondément ennuyé. Aucun suspens pour ce pseudo polar qui se veut plus une caricature du monde de l'entreprise... Et encore que... Bref, je voulais allé jusqu'à la fin, imaginant qu'elle pourrait au moins être surprenante et...même pas. Un livre à oublier très vite.
Commenter  J’apprécie          50
Ce livre est un roman policier qui sort vraiment de l'ordinaire.On pourrait même le qualifier de comédie policière. Je n'avais pour ma part jamais lu de livre policier dans ce style et j'avoue que j'ai adoré.
Tout commence dans une entreprise Milanaise où nous découvrons notre héroine Francesca. Célibataire, que ses parents cherchent désespérément à marier (elle s'est faite plaquée juste avant son mariage), plutôt timide, réservée, discrète et sans grande ambition, elle travaille dans cette grande entreprise de 300 employés jusqu'au jour où elle va découvrir le cadavre d'une collègue assassinée dans les toilettes. Commence alors une série de meurtres au cours de laquelle plusieurs autres employés vont être assassinés par un tueur en série qui,bien sûr, se trouve parmi les employés. Ceci décrit sur un ton totalement loufoque, ironique et parfois déjanté on s'amuse de voir partir à la dérive tout un service administratif où tous les cas désespérés finissent par atterrir et où tout le monde va finir par se suspecter. A la limite de la folie ils vont se faire les pire coups et se soupçonner tous à tour de rôle. Dans un style déjoué que j'ai apprécié, notre auteur nous dépeint une carricature des grandes entreprises où nous retrouvons le directeur, les chefs d'entreprises, les employés bien sous tous rapport mais aussi "les planqués" qui sont là par ce qu'on ne peut pas les mettre ailleurs, le syndicat et le fait que les employés s'affublent tous d'un prénom comique "Colombo", "Coyotte", "le Flan". Tout le monde peut s'identifier à cette situation et le ton enlevé, joyeux à l'humour grinçant vous emporte et vous lie d'amitié avec Francesca. Sage employée, elle ne va pas rester en reste et va mener l'enquête avec l'aide d'un collègue. A travers les péripéties qui vont lui arriver vient s'ajouter sa vie de célibataire entourée de ses parents un peu névrosés et là aussi on s'amuse de cette situation de "vieille fille" qu'on cherche à marier à tout prix.
L'histoire et l'intrigue m'ont conquise. Roman policier loufoque, un poil déjanté, je suis rentrée entièrement dans cette histoire. Cela change des policiers classiques très noirs et j'ai pris un réel plaisir à cette lecture. Pour ma part je le placerai dans les livres policiers "feel good" à l'intrigue très bien menée où l'on s'amuse et se surprend à rire tout seul...
Commenter  J’apprécie          00
Voilà un polar désopilant qui vous plonge dans le monde des grandes entreprises, vous fait voyager du côté de Milan et vous propose un agréable moment de lecture. Que demander de plus ?
Une intrigue qui tienne la route et un de sociologie qui ne soit pas rébarbative, mais nette en avant quelques travers de nos sociétés contemporaines. Rassurons d'emblée le lecteur un peu rebuté à l'idée de se plonger dans un livre né sur internet et dont le style n'est pas le point fort : tout y est à tel point que même les quelques traits un peu caricaturaux passent sans que l'on se rende vraiment compte de la taille des ficelles.
Mais il est temps de faire la connaissance de Francesca, employée du service Planification et Contrôle d'une grande entreprise milanaise, qui ne va pas tarder à devenir pour les médias « l'entreprise homicide ». Car le cadavre que découvre Francesca dans les toilettes en revenant de sa pause-déjeuner (si vous chercher quelques recettes de cuisine italienne, le roman pourra aussi vous servir) n'est qu'une première victime du service.
Bientôt la psychose s'installe, car un second, puis un troisième meurtre viennent fragiliser l'entreprise ainsi que les relations entre collègues.
Dès lors, on va suivre la façon dont chacun essaie de vivre avec ce drame. Les cadres dirigeants d'un côté, les employés de l'autre. Sans oublier le PDG et les représentants syndicaux.
On s'amuse beaucoup au fil de l'enquête. D'autant que les parents de Francesca essaient de profiter de l'occasion afin de caser leur fille (la mère) ou de la couver encore davantage (le père). La scène du speed-dating est aussi hilarante que, par exemple, celle durant laquelle la police mène les interrogatoires et essaie de comprendre ce que font à longueur de journée les responsables et employés du service Planification et Contrôle.
Bien entendu, on ne dévoilera pas ici la suite des investigations et la résolution de l'énigme. Disons simplement que tous ceux qui, comme moi, ont l'habitude des grandes entreprises, devraient parfaitement «visualiser» ce récit. du reste, on se réjouit de voir ce que le cinéma pourrait faire de ce roman, puisqu'un producteur est déjà sur les rangs.
Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Je pose l’étui sur un des lavabos. Je fais sortir du tube un peu de pâte blanche, je m’apprête à mettre la brosse dans ma bouche, et en levant les yeux vers le miroir je vois le reflet de deux pieds abandonnés dépassant sous une des portes de toilettes, qui chez nous comme à Sing Sing ont un jour en haut et en bas. Déconcertée, je me demande ce que ces pieds font là, normalement ils sont rattachés à des jambes en position verticale. Quelque chose ne va pas. Brosse à dents à la main je m’approche.
On dirait les pieds de Marinella Sereni. Je reconnais les escarpins marron qu’elle porte aujourd’hui, assortis comme toujours à une jupe plissée beige et un chemisier
à petites fleurs roses.
Elle pourrait avoir eu un malaise, s’être évanouie… j’ouvre instinctivement la porte. Par terre, le dos sur le carrelage gris et la tête près de la cuvette, c’est bien Sereni.
Elle a les yeux exorbités et un énorme nœud de corde blanche autour du cou.
Dieu du ciel, elle est morte, raide morte !
Un fluide glacial inonde mes veines. Je sens mes mains et ma tête devenir aussi froides que si mon cœur allait s’arrêter, congelé par la peur. Seuls mes yeux fonctionnent encore et je regarde fixement, ahurie, la jupe beige de Marinella, parfaitement tirée sur ses jambes. Elle a les bras sur la poitrine, une main sur l’autre, comme si l’assassin avait remis de l’ordre avant de sortir. Le cadavre de Sereni a l’air déjà prêt à être mis en bière : il ne manque plus que les cierges et les couronnes de fleurs. (p. 12-13)
Commenter  J’apprécie          10
Ma collègue de bureau est vraiment un intolérable poids mort, elle ne peut parler que des recettes répugnantes qu'elle fait avaler tous les soirs à son fils et du fait qu'elle est impatiente de partir en vacances dans la maison qu'elle et son mari ont achetée il y a deux ans en Romagne, au milieu des marais et des moustiques.
Personne n'a envie d'écouter ses histoires sur ses modestes entreprises culinaires et sa maisonnette romagnole, sauf, semble-t-il, le malheureux à moustache, qui doit être plus malchanceux qu'elle s'il ne réussit pas à trouver de meilleure compagnie pour le déjeuner.
Je vois Serena plisser ses yeux de myope en direction du tableau noir pour vérifier s'il y a vraiment des fusillis à la jardinière et des escalopes. Son dada est le « pari-menu » : telle une Sybille des fourneaux, elle aime deviner les plats du jour. Elle pense être entrée dans la tête du cuisinier et avoir découvert les biorythmes obscurs qui règlent le cycle des menus, le temps du steak au romarin ou celui où le chef a décidé de décongeler du merlu. Et tous les matins à onze heures, ponctuelle comme la mort, elle annonce sa prophétie.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne comprends toujours pas pourquoi tous les cas désespérés de la maison échouent dans notre bureau. C'est un peu comme un service de soins palliatifs, après avoir essayé de vous caser partout on vous envoie ici. Il suffit de savoir un peu compter. Et si vous ne savez pas, vous restez quand même, au bain-marie perpétuel comme une crème qui ne prend pas, parce qu'une vieille loi interdit de vous licencier, bien que la direction souhaite vous remplacer par un consultant extérieur extérieur de vingt-cinq ans.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne pourrais pas supporter les conversations insouciantes des collègues à propos de leurs maris, alors que j’apprécie beaucoup les longues conférences de Paolo sur les essais historiques qu’il lit : il peut me raconter un siècle entier de guerres de la papauté sans que j’aie à dire un mot.
Commenter  J’apprécie          40
Tuer est le seul moyen d’évacuer du monde du travail ceux qui ne servent plus à rien
Commenter  J’apprécie          161

autres livres classés : syndicatsVoir plus
Notre sélection Polar et thriller Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
735 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre