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EAN : 9782070144822
171 pages
Verticales (06/03/2014)
2/5   4 notes
Résumé :
«On s'en fout d'être pauvre. On a beau patauger au camping de la Mouette, sortir encore de taule, quand on a le panache d'un Flink et le coup du siècle en vue, on fonce. À Cannes, au festival, on va crever l'écran, s'en mettre plein les poches. Fini la caravane, la gadoue et l'eau froide, demain ça sera l'aisance : pour la mère une baignoire et une télé toute neuve ; pour Meert un endroit où dormir. Ensuite on s'offrira une virée italienne, en Triumph par exemple, a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La quatriéme de couverture était alléchante"personnages dignes cousins des affreux,sales et méchants de la comédie dramatique à l'italienne". Les premières pages aussi avec la description des personnages. Flink et ses rêves de gloire, Hélène et Mam' avec leur désir d'une vie plus douce. Mais, ensuite, la surcharge de malheurs, l'ajout du sordide à la misère (qui n'apporte rien à l'histoire et d'ailleurs quelle histoire?), et la tendance à la dépression plombent beaucoup ce livre et rendent le récit peu crédible. L'auteur finit même par le reconnaître "Et si, convenons-en ça n'est qu'au cinéma qu'on voit des choses pareilles, si c'est vrai ça commence à faire beaucoup tout ça, tant pis c'est arrivé".
Les différents styles d'écriture (poétique pour la description de la lumière d'automne, des paysages des Vosges etc; Familier, assez raté, lors des discours entre les personnages et digne d'un journaliste de presse people pour la description des célébrités du festival de Cannes) perdent un peu le lecteur. Même si le parallèle entre les caprices de Nicole Kidman Lors du choix d'une robe et la manque de choix de Flink quand il doit trouver une tenue est assez plaisant.

Il me semble que l'auteur s'est fait plaisir dans un brillant exercice de style mais en forçant trop le trait il a perdu l'intérêt du lecteur.
Livre évitable surtout si on est un peu dépressif mais l'auteur me semble à suivre
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Plus que son titre, son quatrième de couverture ou le nom de son auteur, c'est la maison d'édition (Verticales, celle-là même qui publie Maylis de Kerangal) qui m'a fait cliquer sur ce livre lors de l'opération Masse Critique : "Oui, je suis intéressée pour critiquer ce livre". Verticales publie d'excellents romans, celui-ci ne peut que bon.
Force est de constater que je suis maintenant bien dans l'embarras : ai-je adhéré à l'histoire ? Non. Ai-je ressenti de la sympathie / empathie / dégoût / amusement pour les personnages ? Non. Tirerai-je de Festival quoique ce soit, une citation intéressante, un trait d'humour, une morale ? Non.
Je suis malheureusement complètement passée à côté de ce livre ; je rejoins cependant la critique de Catsud : l'auteur me semble à suivre. Son style est plaisant... alors pourquoi pas retenter l'expérience Stéphane Velut avec un autre roman.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Souvent le désespoir s'installe moins sournoisement qu'on croit, il prévient au contraire, il est là bien avant le malheur, il prépare à la chute.
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C'est bien joli les caravanes... mais hormis les idées de voyage que ça donne, quand ça stagne sur deux roues et qu'une vieille y séjourne, qu'elle rechigne toute la semaine à se laver à l'eau froide, très vite ça sent le renfermé.
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Hélène s'y attacha à Mam', et la mère à Hélène, c'est assez naturel ces choses là quand à deux on partage le même lieu, qu'on s'enlise en même temps dans les rêves, qu'on attend le même homme et qu'on a pas le même âge.
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Videos de Stéphane Velut (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stéphane Velut
Avis à ceux qui ont prêté le Serment d'Hippocrate, ou simplement regardé la série du même nom, à ceux qui ne jurent que par Doctolib et qui vérifient plusieurs fois par jour que leur coeur continue de battre : pour votre santé, il est vivement recommandé d'écouter ce podcast ! 
Ce quatrième épisode interroge le rôle et la pratique de la médecine, de l'Antiquité à nos jours. Autrefois définie comme un art par les pères occidentaux de la médecine que sont Hippocrate et Galien, la médecine est marquée aujourd'hui par des innovations technologiques et numériques d'une ampleur inégalée dans son histoire, et celles-ci tendent à s'accélérer. Ces innovations la font basculer davantage du côté d'une science quantitative du corps. Est-ce à l'exclusion d'une dimension plus humaine de la pratique médicale, disons même plus “artisanale”, à une époque où l'on ne cesse pourtant d'invoquer la nécessité d'une “médecine personnalisée” ? Quelles en sont les répercussions éthiques, politiques et sociales ? 
Le neurochirurgien, écrivain et essayiste Stéphane Velut et le philosophe Mark Hunyadi, spécialiste du posthumanisme, esquissent les grands défis que la médecine et plus généralement le monde de la santé devront relever à l'avenir pour ne pas devenir la proie des géants du numérique.
00:00 : Introduction 04:03 : Conversation libre 40:31 : À livres ouverts (auteurs cités : Galien, Celse, Todorov) 01:04:10 : Conclusion
Retrouvez la bibliographie liée à cet épisode sur notre site : https://www.lesbelleslettres.com/podcast/4-episode-4-lart-du-medecin-a-t-il-definitivement-bascule-du-cote-de-la-science-avec-mark-hunyadi-et-stephane-velut.
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