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EAN : 9782864324690
42 pages
Verdier (02/03/2006)
4.26/5   17 notes
Résumé :
Gaston Ferdière, c'est ce psychiatre inconnu qui a reçu et soigné Antonin Artaud à l'hôpital de Rodez entre 1943 et 1946. La mémoire collective a gardé de lui l'image tremblée d'un aliéniste incapable de distinguer la littérature de la graphomanie, d'un père-la-morale acharné à ramener Artaud au bercail de la raison ordinaire. Autant de contresens. Homme sensible et cultivé, praticien généreux et compétent, Ferdière n'a guère péché que par manque de souffle poétique... >Voir plus
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La Feuille Volante n° 1147
Ferdière, psychiatre d'Antonin Artaud – Emmanuel Venet – Éditions Verdier Poche

Gaston Ferdière (1907-1990) avait un penchant très prononcé pour la poésie et aussi pour la polémique constructive puisqu'il combattit la légende misérabiliste tressée par Jehan-Rictus lui-même ou défendit la mémoire d'Anatole France. Pour l'heure, il a vingt ans et croit qu'on peut concilier médecine et littérature un peu comme l'a fait Louis-Ferdinand Céline mais dans un tout autre registre et la notoriété en moins. Il soigne à l'hôpital le jour et la nuit il déclame ses poèmes d'inspiration surréaliste dans les bistrots. André Breton est son modèle, comme lui il est un poète égaré en médecine qui veut devenir psychiatre, c'est à dire « un paria aux yeux ce ses confrères sérieux », curieux de l'écriture automatique et de la création, fasciné par le monde des fous et de leurs vies en lambeaux. Pour lui ce sera Villejuif. C'est aussi un idéaliste qui part combattre en Espagne ravagée par la guerre civile. Il y sera médecin mais aussi écrivain, bouleversé devant tant de morts et d'absurdités.

Il sera donc psychiatre c'est à dire en prise directe avec « le verbe déstructuré, grandiose et hermétique des fous, : la source même de toute poésie », attentif « (aux) salles communes et (aux) galeries où l'humanité fait naufrage », mais aussi insoumis, marginal. Est-ce l'exploration de l'inconscient humain qui le rapproche d'André Breton ? Pourtant il choisit, sous les coups du sort, d'étouffer la poésie qu'il porte en lui au profit de la psychiatrie et devient novateur en privilégiant les facultés créatrices de ses malades. Il se hasardera aussi dans des expériences médicales nouvelles, notamment sur Antonin Artaud, mais qu'on lui reprochera plus tard. En lui cohabiteront toujours le poète mort et le médecin renié, un véritable naufrage. Cette rencontre ravive chez Ferdière ses anciens démons poétiques et, adepte du sacrifice volontaire, il favorise chez son patient ce qu'il a étouffé en lui.

Il recherche, et c'est légitime, la reconnaissance à laquelle tout homme aspire dès lors qu'il fait quelque chose avec passion mais n'oublie pas pour autant le partage. Malheureusement il y aura toujours quelque chose qui viendra s'opposer à lui sans qu'il y puisse rien, aussi bien acceptera-t-il d'étouffer lui-même ses aspirations de poète au profit de son métier de psychiatre mais un exercice plus humain de la psychiatrie se heurta au système et aux élites qui le broieront. Poète chez les psychiatres ou psychiatre chez les poètes, il ne sera sans doute jamais à sa vraie place, toujours « en deuil de lui-même » et il aura beau faire, il y aura toujours quelque chose, le destin contraire ou la malchance, pour se mettre en travers de son chemin. Ce sera le vrai paradoxe de sa vie, d'une sa vie ratée qu'il a acceptée ! L'auteur le présente comme une sorte d'abandonné de Dieu. Je ne sais si j'ai bien compris cette allusion mais j'avoue que j'accepte assez facilement cette explication aussi abrupte soit-elle.

Comme j'ai déjà dit dans cette chronique, j'ai découvert cet auteur par hasard et je m'en félicite puisque j'apprécie son style fluide, toujours agréable à lire. J'ai retrouvé ici sa verve mais j'ai lu aussi une parole un peu acerbe, comme si notre auteur, réglant peut-être quelques comptes personnels, mais surtout hors de lui devant tant d'injustices, choisissait de réhabiliter cet homme de bonne foi et de bonne volonté, un peu trop ballotté par l'adversité et la volonté de nuire de ses contemporains. Cela ne me dérange pas car nous avons tous des choses sur le coeur et la fonction cathartique de l'écriture n'est pas incompatible avec le talent. En lisant ce court texte, j'ai aussi pensé, toutes choses égales par ailleurs, à Louis-Ferdinand Céline qui sera médecin hygiéniste, soutenant sa thèse de doctorat sur « La vie et l'oeuvre de Philippe Ignace Sommelweis ».

J'ai eu plaisir à travers cette courte biographie, rédigée me semble-t-il avec une sorte de rage retenue, à faire la connaissance de Gaston Ferdière. Cette démarche m'a rappelé un peu celle adoptée par Jérôme Garcin qui a souvent choisi, en les romançant parfois, d'exhumer de l'anonymat des figures oubliées de la littérature ou de l'histoire, abandonnées de la chance ou de Dieu, si on y croit, des idéalistes qui ont dû malgré eux accepter leur sort pour s'abîmer dans le quotidien et dans une mort souvent prématurée, alors qu'ils portaient en eux un tout autre rêve. Au moment où on montre en exemple ceux qui ont réussi, sans pour autant entrer dans le détail de leur succès, j'avoue avoir beaucoup d'empathie pour les laissés pour compte.

© Hervé GAUTIER – Juin 2017. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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Drôle d'idée, a priori, que cette courte biographie d'un psychiatre à peu près inconnu sans tout à fait l'être vraiment.
Pour cette (très) courte performance, Emmanuel Venet a reçu le prix du style, et ce n'est sans doute pas volé tant ce petit bouquin est un véritable exercice de littérature... au point de devenir sibyllin par moments, d'ailleurs, ce qui peut être gênant si l'ambition du lecteur est de faire vraiment connaissance avec la vie du docteur Ferdière.
Si tel est le cas, cet essai ne suffira sans doute pas.
Pourquoi Venet s'est-il attaché à la trajectoire injustement méconnue de ce psychiatre courageux et poète "raté" ? Peut-être s'est-il senti proche de lui, étant psychiatre lui-même, et s'intéressant également à la littérature.
Au final, un ouvrage à l'intérêt sans doute limité, mais qui reste une intéressante expérience de lecture.
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Qui se souvient de Gaston Ferdière ? Médecin et directeur de l'hôpital psychiatrique de Rodez, où Antonin Artaud fut interné entre 1943 et 1946, on ne se souvient de lui que pour le désavouer, en tant que psychiatre borné et obscurantiste, notamment du fait des traitements par électrochocs qu'il fit subir à l'écrivain.

Emmanuel Venet fait revivre Ferdière, depuis son grand-père fabricants de billards à Saint-Etienne, ses études à la Faculté de Médecine de Lyon, ses ambitions de poète refroidies par le voisinage quotidien de la souffrance et de la mort, et son virage vers la psychiatrie.

“Voilà notre jeune marié à Paris, plus près du Dieu qui hante encore les couloirs de Sainte-Anne et vient d'éventrer le professeur Claude d'une griffe insolente. Ferdière atterrit d'abord à Villejuif. C'est là qu'il rencontre le verbe déstructuré, grandiose et hermétique des fous : la source même de toute poésie, l'endroit rêvé pour étancher enfin sa soif d'inouï et se lancer vraiment.
On imagine sans peine sa fascination pour ce monde clos, déglingué, somptueusement cacophonique. Une vacuole où la langue bureaucratique répond aux sémaphores des corps mal tenus, où le sens trace d'innombrables pistes à travers les éruptions de violence, de sperme ou de charabia. Il faut s'être aventuré dans un asile, même actuel, pour savoir combien cette humanité chancelante fait d'abord peur et mal, et comment on s'en défend par le rire jaune et la fausse science quand on n'ose pas la fuir ou la singer."

Dans ce magnifique récit d'une quarantaine de pages, dans la lignée de ce que fit Pierre Michon avec, notamment, la "Vie de Joseph Roulin", Emmanuel Venet continue d'explorer la relation entre maladie et littérature, et trace un portrait nuancé de Ferdière, médecin généreux, se battant contre la famine dans les asiles pendant la seconde guerre mondiale, un homme trop tôt convaincu de son manque de talent littéraire, et qui réussit malgré tout à remettre Artaud à sa table de travail.
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Une vie boiteuse

Emmanuel Venet manie une écriture incisive, chargée de présence : pleine de métaphores puissantes, de nostalgie et porteuse d'un regard cru sur la brutalité des espoirs déçus.

J'ai pensé par moments au style lapidaire de Pierre Michon (le fait qu'ils soient tous deux édités par Verdier n'est pas surprenant).

Je ne crois pas que romancer une vie – tel que l'a fait Emmanuel Venet pour Gaston Ferdière – soit faire acte de trahison. À ce compte, bien des livres sont des trahisons. Louis-Ferdinand Céline a brodé sur sa vie avec génie et l'on sait désormais qu'il n'a pas vécu tout ce dont il fait part dans ses livres (du moins pas forcément de la manière dont il le décrit). Peut-on dire, en ce cas, que Céline s'est trahi lui-même ainsi que ses lecteurs ?

Si mes souvenirs ne me font pas trop défaut, il me semble que le livre de Juan Asensio, "La Chanson d'amour de Judas Iscariote", part du postulat que l'auteur, s'il veut dire quelque chose de singulier, doit nécessairement trahir : trahir la parole commune, l'idiome habituel. À plus forte raison se trahir soi-même ; se déposséder de la gangue mortifère dans laquelle étouffe une langue autre ; ne pas se contenter en quelque sorte du peu que l'on représente.
Et l'on sait que tout traducteur d'une langue étrangère est une sorte de traître : "traduttore, traditore" comme disent les Italiens.

Ce qui compte, ce n'est pas tellement la "vérité" de ce qui est dit dans une oeuvre, car au fond cette exigence nous échappe comme grains de sable entre les doigts. Claude Debussy ne déclarait-il pas admirablement que "l'art est le plus beau des mensonges" ?
Ce qui m'a toujours paru la chose la plus essentielle, c'est la manière de raconter une histoire, qu'elle soit imaginaire ou que ce soit une sorte de biographie romancée. "C'est le style qui fait l'homme" ainsi que le disait Buffon.

Ferdière n'a pas vraiment cherché à "guérir" Artaud – on ne "guérit" pas un être pour qui "la poésie, c'est de la multiplicité broyée et qui rend des flammes" : ce genre d'être échappe à toute médecine. Ferdière a permis à Artaud – en lui fournissant des cahiers et de l'encre – de pouvoir continuer d'écrire, de voguer dans ses sphères intimes, de repousser toujours plus loin les limites du langage. Et c'est là un geste d'une rare charité, qui plus est au sein d'un asile psychiatrique.

Emmanuel Venet s'est en partie appuyé sur les écrits de Gaston Ferdière et s'est référé notamment, ce me semble, aux Mémoires de celui-ci, intitulées "Les mauvaises fréquentations" ; livre que je n'ai pas lu et qui doit être passionnant.

Les mots d'Emmanuel Venet nous offrent une vision subtile et nuancée de l'homme que fut Ferdière.

C'est le récit d'une destinée avortée : celle d'un homme qui fréquenta les Surréalistes et dont la noble ambition – mais vaine, trop vaine –, de devenir poète échoua. La vie n'offre pas toujours ce que l'on attend d'elle, et c'est auprès du "malade" de génie qu'était Antonin Artaud, que Ferdière aura tenté d'approcher le mystère d'une vie forgée tout entière de déraison pure, de noirs labyrinthes et de foudre poétique vivace.

Il y a dans ces pages, tour à tour, la tristesse du jour qui s'éteint et l'exaltation des aurores remplies d'une folle espérance.

© Thibault Marconnet
le 05 février 2013
Lien : http://le-semaphore.blogspot..
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Monographie très originale, parce qu'à contre-courant des idées préconçues, sur le psychiatre d'Antonin Artaud.

A travers Ferdière, c'est aussi la figure caricaturale du psychiatre que l'auteur tente de réhabiliter : la figure du bourreau qui ne jure que par les électrochocs qu'il impose au poète.

Il s'agit de dévoiler la complexité de l'homme, qui se voulut poète avant d'être médecin des poètes, un homme qui traversa le siècle en cheminant avec l'avant-garde (il fut proche des surréalistes, mais aussi de Hans Bellmer et de Unica Zurn), un homme avec ses failles, mais un homme qui resta droit, assumant son devoir de praticien.

Cela dit, le plus intéressant dans cet ouvrage, c'est l'écriture elle-même, le style de l'auteur qui est tout à la fois précis et flamboyant, rythmé et sonore, sec et coloré, créant de ce court texte un véritable poème. Et l'on se rend compte alors que l'auteur est lui aussi psychiatre et poète, dessinant en creux en cette biographie la réhabilitation d'un double de lui-même - qu'il dépasse.

On sort du livre avec la conviction d'avoir redécouvert un psychiatre, Ferdière, et d'avoir découvert un poète, Venet.

©Cendre-Bleue
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Voilà Ferdière, jeune remarié mais seul dans la tourmente, plus que jamais rivé à son poste pendant que ses conscrits tapent le carton sur la ligne Maginot. Sa petite colonie commence à danser devant le buffet, on s’énerve ici plus vite qu’ailleurs et la pulsion picturale s’épuiserait à moins. Un confrère portugais, Egas-Moniz, vient de proposer une technique radicale pour calmer les excités. Simone joue peut-être les Homais, l’ancienne envie d’ouvrir des crânes fait le reste, en tout cas Ferdière, tout heureux de réaliser une première française, entreprend de lobotomiser un de ses malades. Il en rendra compte sans trop de tact à ses pairs, et s’attirera une réputation de sadique. On oubliera qu’au printemps quarante il organise un hôpital de fortune pour les blessés de l’exode, et que dès le début de la grande famine asilaire il trafique comme il peut pour éviter à ses patients la mort par dénutrition. On oubliera aussi qu’en quarante-neuf, Egas-Moniz recevra le prix Nobel pour son indéfendable trouvaille, entrée dans les mœurs alors que Ferdière n’a jamais récidivé. On oubliera enfin qu’en quarante et un, il a dénoncé le scandale des restrictions alimentaires dans les hôpitaux psychiatriques, et qu’il a été peu après condamné pour avoir fait du marché noir au profit de ses agonisants. Si rien n’est littéraire, rien n’est pour autant simple au pays où la vie vaut plus que la mort.
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Quand un poète égaré en médecine cherche un second souffle dans la psychiatrie, il lui plaît de devenir un paria aux yeux de ses confrères sérieux – ceux qui enseignent la palpation du foie et la suture des vaisseaux, qui sauvent ou autopsient avec une égale dextérité, et pontifient plus ou moins savamment sur les mystères contre lesquels butte leur art. Psychiatre, donc foncièrement insoumis, il soignera désormais des malades et non des maladies, privilégiera l’écoute sur l’examen, et préfèrera le langage de l’âme à celui des organes : autant dire qu’à son insu il deviendra médecin, c’est-à-dire juge de paix, confident et accompagnateur infatigable des causes perdues. En outre, le futur psychiatre bretonnisant des années trente se piquera de freudisme mal digéré, confondra association libre et écriture automatique, et bricolera de ses gros doigts la délicate horlogerie de la pulsion créatrice. Voilà notre jeune marié à Paris, plus près du Dieu qui hante encore les couloirs de Sainte-Anne et vient d’éventrer le professeur Claude d’une griffe insolente. Ferdière atterrit d’abord à Villejuif. C’est là qu’il rencontre le verbe déstructuré, grandiose et hermétique des fous : la source même de toute poésie, l’endroit rêvé pour étancher enfin sa soif d’inouï et se lancer vraiment.
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On imagine sans peine sa fascination pour ce monde clos, déglingué, somptueusement cacophonique. Une vacuole où la langue bureaucratique répond aux sémaphores des corps mal tenus, où le sens trace d’improbables pistes à travers les éruptions de violence, de sperme ou de charabia. Il faut s’être aventuré dans un asile, même actuel, pour savoir combien cette humanité chancelante fait d’abord peur et mal, et comment on s’en défend par le rire jaune et la fausse science quand on n’ose pas la fuir ou la singer. Il connaîtra ces tentations, Ferdière, comme tous ceux que la folie d’autrui empoigne assez aux tripes pour qu’ils en refusent le scandale ou la fatalité. Et comme la tripe ne lui manque pas, il y deviendra carabin, savant, chevalier de la raison, chercheur d’or et fauteur de changement. Lancera toutes ses forces contre le roc de la psychose sans se douter que le poète en lui s’y fracassera – mais pour l’heure il découvre avec ravissement les éclipses et les resurgissements du sens dans ce Babel où chacun martèle la langue pour soi seul et laisse traîner des pépites.
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Sans doute commence-t-il à comprendre, Ferdière, que l'ornière est plus profonde qu'il y paraît, et qu'ouvrir des crânes et des ventres vous préciite régulièrement contre des veuves ou des desespérés à qui il faut annoncer la situation de la manière la plus littérale qui soit, en réservant ses fleurs de rhétorique pour les comptes rendus opératoires.
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Psychiatre, donc foncièrement insoumis, il soignera désormais les malades et non la maladie, privilégiera l'écoute sur l'examen, et préférera le langage de l'âme à celui des organes : autant dire qu'à son insu il deviendra médecin, c'est à dire juge de paix, confident et accompagnateur infatigable des causes perdues.
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