Le Tibet de 1959, Albertus, venu au Népal pour y découvrir les paradis artificiels plutôt que les grands espaces va se retrouver embarqué malgré lui dans une aventure guerrière auprès des Khampas, luttant contre l'occupation chinoise. L'histoire parait totalement rocambolesque et folle, mais elle est parsemée d'éléments de réalité historique, de vraies références culturelles, religieuses, et aussi sociales et politiques.
Le graphisme est brut, coloré, vivant, cela accentue l'action toujours en mouvement du groupe de guerriers nomades. La situation est rocambolesque, comique, et pourtant toujours dramatique, les guerriers Khampas semblent peu perturbés par la mort de l'un d'entre eux, c'est un peu plus dur à supporter pour Albertus. Notre héros ingénu ahuri, va découvrir les dangers de l'aventure, la fascination et la peur.
J'ai aimé ce côté candide du personnage perdu dans une culture trop éloignée, dans le rôle de l'occidental insouciant des tumultes du monde géopolitique, de plus, les auteurs y glissent avec humour quelques réflexions féministes. Beaucoup de légèreté, de naïveté, de rocambolesque donnent à ce récit de l'allant, de l'humour, dans une contexte historique pourtant grave et sérieux. On s'amuse, on rit, on découvre, on apprend…
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Une BD comme je les aime, qui permet de voyager en lisant. Belle aventure au Tibet.
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Ce parti pris graphique qui, en délaissant les détails, ne perd pas de temps et va à l’essentiel, appuie un récit prenant, bien écrit et équilibré [...] Malgré sa perfectibilité, La Farce des Hommes-Foudre est un récit fort et entraînant, et pour ses auteurs, un pari réussi.
Lire la critique sur le site : BoDoi
On se laisse porter par le récit, par ces rencontres et par le rythme très enlevé de cette aventure humaine, sur fond de conflit. Mais ce qui touche réellement le lecteur c'est la rencontre avec ce peuple de nomades qui accepte Albertus, malgré la différence de culture, de pensée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Tantôt drôle, tantôt profonde, fièrement engagée et légèrement aventurière, pour ne pas dire cavalière, La Farce des Hommes-Foudre est un album qui mélange les sentiments et les évocations, à la fois inspiration et respiration du monde.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Graphiquement, l'histoire se décline en un dessin très actuel mais souple et efficace, qui se plie aisément au rythme soutenu de l'aventure. Avec un premier album d'un tel intérêt et d'une telle ampleur, Loïc Verdier est assurément un auteur à suivre.
Lire la critique sur le site : Auracan
Le coup de crayon semi-caricatural est sympathique. L’artiste semble être passé directement du crayonné à la mise en couleurs pour réaliser des personnages simples qui ont néanmoins du caractère. Les décors sont à l’avenant ; juste assez détaillés pour que le bédéphile situe l’action.
Lire la critique sur le site : BDGest
*Rediffusion du live du 26 janvier 2024 sur la chaîne Twitch de Glénat et de Ultia*
Du mercredi 24 au samedi 27 janvier 2024, Ultia vous fait vivre le Festival International de la BD d'Angoulême en direct sur Twitch. Présentation du stand, interview d'auteurs.ices et de dessinateurs.rices, visites d'expositions, tutos dessins...
Au programme de cette vidéo :
Rencontre avec Loïc Verdier pour la BD Storyville.
Découvre Storyville : https://www.glenat.com/hors-collection-glenat-bd/storyville-9782344046890
La Nouvelle-Orléans, 1917. Santa Maria del Sol, une fougueuse jeune femme de 17 ans, vit avec sa mère et ses deux frères. Petits trafiquants d'alcool, ces derniers ont l'habitude de fréquenter Storyville, le quartier rouge, et en particulier l'un de ses fleurons : la maison close tenue par l'imposante Madame Lala, le « Make love to me baby » ! À entendre ce nom, Santa, encore vierge bien qu'en pleine exploration de ses sens, frémit d'envie. Intriguée par ce monde qu'elle imagine voluptueux, elle se met à rêver de prostituées comme d'autres rêvent de princesses. Que se passe-t-il aux étages, comment les filles s'y prennent-elles ? Amenée par un drame à pousser les portes du bordel, elle va connaître la désillusion… Car ce qu'elle s'imaginait être l'antre du plaisir n'a finalement pas grand-chose à voir avec celui des femmes mêmes qui le prodiguent. Pour y remédier, Santa va donc décider d'y créer la première école du savoir-jouir ! Sans le savoir, vient-elle de révolutionner les pratiques et d'ouvrir la voie à l'émancipation féminine ?
Avec ses personnages féminins forts, Storyville est une fable truculente qui aborde de manière libre et joyeuse la question du plaisir féminin. Imaginé avec passion par Lauriane Chapeau, ce récit enjoué et délicieusement dialogué s'anime sous le trait vif et expressif de Loïc Verdier. Deux nouveaux talents du catalogue qui nous donneraient presque envie de tenter de nouvelles expériences…
Loïc Verdier a reçu une aide de la Direction régionale des affaires culturelles de la région Nouvelle-Aquitaine.
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