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3,75

sur 396 notes
Une bonne lecture dans l'ensemble.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un polar. Celui-ci m'a alpagué tout de suite. Certains ont trouvé le début trop long. Pour moi c'était parfait. Tout cela nous met dans l'ambiance: qui est l'homme derrière les poèmes, que signifie ce chiffre. Tout ce côté énigme m'a énormément plu.

L'autre point fort de ce roman est le soin apporté par Mr Verdon aux personnages. J'ai vraiment énormément apprécié Gurney. Bien sûr il a eu un évènement passé très difficile (comme beaucoup de romans policiers), mais j'ai trouvé l'auteur assez sobre de ce côté-là. On ne patauge pas dans la pathos.
J'ai également aimé la relation qu'il entretient avec son épouse, tout en non-dit. Gurney est pudique, il a énormément de mal à verbaliser ses ressentis. Il est également très intelligent, et son esprit part souvent dans les méandres de ses enquêtes au détriment de son entourage.

Et cela est également un peut le mauvais point de ce roman. Gurney analyse tout, arrive souvent à voir ce que d'autres ne voient pas. Alors quel dommage que toute cette intelligence ce soit envolée à la fin. L'auteur ne l'a pas vraiment joué fine sur cette fin. J'ai deviné assez rapidement le "qui", alors j'ai franchement levé les yeux au ciel devant le peu de jugeotte de notre inspecteur.

Malgré ce couac, j'ai passé un moment agréable. Même si ce roman n'a pas un rythme soutenu et hyper haletant, l'intrigue tient la route et est très intéressante. Les personnages savamment développés donnent de la profondeur à l'histoire.
Je lirai d'autres livres de Mr Verdon !
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Relecture, à la faveur d'une petite récréation, d'une pause méritée - je crois - dans la lecture d'oeuvres plébiscitées par Plume et Encre, mon amie babeliote qui arpente en ce moment les chemins d'un drame irlandais, après avoir suivi Soljenytsine, puis quelques martyrs chinois, pour ne parler que des épisodes récents de ses courageuses tribulations.

Dave Gurney, notre héros, est un jeune (47 ans), brillant, tenace, retraité du NYPD.
Aussi génial dans son métier que fébrile, parfois, dans sa vie privée, il est sollicité par un ancien camarade, Mark Mellery, qui a rompu avec des errances et un alcoolisme passé pour devenir une sorte de gourou du développement personnel. Mellery est menacé et ne veut pas faire appel à la police.
Il a reçu un message, accompagné d'une petite enveloppe. " Si quelqu'un vous demandait de penser à un nombre, je sais lequel ce serait. Vous ne me croyez pas ? Je vais vous le prouver. Pensez à un nombre entre un et mille – le premier qui vous passe par la tête. Retenez-le bien. A présent, voyez comme je connais vos secrets. Ouvrez la petite enveloppe."
Mark a pensé à 658, sans que ce nombre signifie quoi que ce soit pour lui. C'est ce nombre qui figure dans la petite enveloppe ! " Cela vous surprend que j'aie su que vous choisiriez 658 ? Qui vous connaît aussi bien ? Si vous voulez la réponse, remboursez-moi les 289,87 $ que cela m'a coûté pour vous retrouver. Envoyez la somme exacte à l'adresse indiquée."

Gurney doit résoudre ce mystère, qui va le plonger dans l'univers torturé d'un tueur en série, qui semble cibler les alcooliques et… les flics, "cons de flics", selon lui.

La première partie est plus dans la psychologie. Un exemple de dichotomie interne :
« Si l'on se disputait et que tu te mettes à me crier dessus, j'en attribuerais la cause à ton incapacité à garder ton sang-froid. En revanche, si c'est moi qui te criais après, j'en attribuerais la cause non pas à mon manque de sang-froid, mais à une provocation de ta art. »

La seconde est surtout dans l'action.

Pour aider Gurney à relier les pointillés, son ancien collègue, Jack Hardwick, policier agaçant mais souvent pertinent, et surtout son épouse, fine et désenchantée, Madeleine :

« L'adversaire idéal
(…) Tu adores les puzzles. Lui aussi. Vous êtes faits pour vous entendre. le paradis. »

« Si tu ne peux pas reculer, alors fonce tout droit. »

C'est le premier roman de John Verdon, 3 suivent, tous aussi bons, avec toujours Dave Gurney, ses failles et ses lumières.
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Juste milieu...
Pourquoi ce genre du thriller me déçoit-il si souvent ? Ici un cas vraiment caricatural : un début excellent, une intrigue captivante, excitante. Un héros attachant, une psychologie relativement fouillée, un livre plutôt bien écrit, littéraire presque y compris dans ses descriptions météorologiques (bon c'est pas Proust non plus !)..Et puis à la moitié du livre, patatras (cela se dit-il encore ?), un enchainement d'incohérence (je ne dis rien pour ne pas divulgâcher mais c'est franchement abusé !), une intrigue finalement bâclée, on n'y croit plus une seconde et, pour finir, comme souvent (comme toujours ?) des scènes d'action sans intérêt. Comme souvent on sort des livre en se disant "so what" , tou ça pour ça....En caricaturant on pourrait dire qu'au début on savoure chaque ligne et qu'à la fin du livre on saute des lignes ou des paragraphes....
Le pire c'est que je suis sûr que je me laisserai encore avoir par des quatrième de couverture. Un secteur, le genre thriller, dans lequel j'ai l'impression qu'on est meilleur en marketing qu'en littérature.
Ma note en tout cas tien compte de cette première partie captivante et de la deuxième partie du livre, si médiocre....
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Alors là que dire,...
Je m'attendais à tout sauf ça!
L'enquête est difficile, inventive et saugrenue mais malheureusement on à l'impression que l'auteur comble les trous de détails inutile.
Ce titre est très énigmatique et pourtant, la réponse à cette question est tellement sans intérêt que j'ai eu l'impression de m'être fait totalement bernée en lisant se livre.
Néanmoins les poèmes sont génial, (d'où mes citations) dommage qu'ils perdent leurs crédibilité avec la réponse de son usage.
Vraiment pas terrible, à mon goût...
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman mais une fois que j'ai accroché à l'histoire j'ai adoré et plus j'en lisais, plus j'adorais ! Ce livre est le premier tome d'une saga reprenant le personnage de David Gurney et je vais absolument lire les suivants. On a ici un excellent polar, très bien construit et très addictif. J'ai beaucoup aimé la femme de David et j'espère qu'elle sera un peu plus présente dans les tomes suivants. Personnellement je n'avais pas deviné le dénouement qui est très bien trouvé et j'adore quand ça se passe comme ça.
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Premier tome des aventures d'un inspecteur du NYPD à la retraite. David Gurney a pris sa retraite dans le Delaware. Une ancienne connaissance qui reçoit des menaces de mort sous forme de poèmes lui demande de l'aide.
Je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire que j'ai trouvé très longue à se mettre en place ; il faut attendre une centaine de pages avant que les choses bougent doucement... Je me suis bien ennuyée et la résolution du mystère du numéro était sans surprise donc je ne pense pas que je lirai les tomes suivants.
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Dans la vie d'un lecteur, découvrir un nouvel auteur est toujours un moment important, surtout si ce nouvel écrivain a attendu près de 70 ans pour écrire son premier best-seller. Une réaction chimique va-t-elle se dégager de cette étrange équation à deux inconnues que forment un auteur et son lecteur ?


C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu 658, premier volet des aventures de David Gurney. Il s'agit d'un roman à la construction solide, divisé en 3 parties et en longs chapitres désuettement intitulés, comme dans ces vieux romans où les titres de chapitres offraient un résumé de ce qu'ils contenaient : "Chapitre 4 : Je vous connais si bien que je sais ce que vous pensez", Chapitre 39 : "A tout de suite, Monsieur 658". Cette technique nous indique sans ambiguïté que John Verdon se réclame de la branche classique du roman policier. Les allusions à Sherlock Holmes renforcent cette prise de position, ainsi que le choix de l'intrigue, énigme en apparence impossible à résoudre. On n'est pas loin des problèmes de chambre close.


Ce n'est pas seulement la résolution de cette énigme qui m'a intéressée, le terrain choisi par l'auteur étant particulièrement glissant, mais également l'ambiance du roman, l'élégance de l'écriture, la description de la vie de Dave et Madeleine dans les Catskills. Tiens donc, la retraite ne serait donc pas cette période idyllique de la vie, attendue et espérée pendant 40 annuités, et plus si affinités ? On dirait bien que non, quand on voit Dave s'ennuyer mollement dans son immense propriété, ne se trouvant décidément pas d'affinités avec la campagne, rechignant au jardinage, n'appréciant que modérément les randonnées, et se décidant difficilement à bricoler.


L'enquête qui sert d'exutoire à la vague déprime que ressent Dave dans l'inaction est incrustée dans la description minutieuse de la vie de Dave et Madeleine. Comment évolue un couple après des années de conjugalité ? Comment s'occuper quand on est à la retraite ? Autant de questions subsidiaires qui bien entendu ne livrent pas la clef de l'énigme mais contribuent largement au charme de cette lecture, excellente découverte.
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Page turner efficace jusqu'à la moitié seulement... Gurney, policier à la retraite, est sollicité par un ancien ami, menacé par un inconnu. Il s'ensuit alors plusieurs meutres avec un mode opératoire surprenant et plusieurs mystères autour du mobile et du choix des victimes. le personnage principal est plutôt sympathique et on apprécie les éléments personnels qui lui donne corps (sa perte tragique, son mode de communication avec sa femme, sa relation aux autres). En revanche, dès la seconde moitié du roman, les choix narratifs de l'auteur nous fatigue : trop de dialogues (ce qui m'a fait penser à une réflexion d'Elizabeth George à ce sujet : le dialogue est un procédé efficace pour apporter des infos mais il ne faut pas en abuser, voir de l'idée au crime parfait : Mon atelier d'écriture) et surtout trop d'indices qui nous permettent d'identifier facilement le tueur ! C'est sacrément dommage pour un roman policier...
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Un bon roman policier, avec les ingrédients indispensables pour que le suspense fonctionne.
Des personnages assez profonds, et différents des héros habituels. C'est un auteur que je découvre, petit à petit, avec plaisir, même si je ne suis pas très emballée par la lenteur de l'intrigue.
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« 658 », polar de John Verdon, débute fort avec un étrange homicide où les indices sont aussi nombreux qu'ils sont absurdes. le ton est alors donné et l'enquête lancée.


Pourtant, l'enthousiasme initial s'étiole progressivement à mesure de l'avancée de la lecture de ce roman. Plusieurs raisons à cela. La première vient des personnages qui sont extrêmement caricaturaux (comme l'officier Rodriguez) à tel point que cela impacte sur la crédibilité du récit. Gurney, le personnage principal, manque quant à lui cruellement de charisme et de profondeur psychologique malgré les tentatives de l'écrivain pour nous le présenter comme torturé par la perte d'un enfant, ses relations paternels,… On sent le forcing qui ne fonctionne malheureusement pas.
Ensuite, vient le problème de l'intrigue elle-même. Si les bases sont bonnes, son déroulement reste basique pour ne pas dire décevant lorsqu'arrive les révélations finales. Quelques bonnes idées noyées dans un océan de lieux communs. de plus, la narration souffre à la fois d'un manque de rythme (on ressent des longueurs) mais aussi d'ambiance, de suspens. L'ensemble est assez plat.


Malgré ces défauts, « 658 » n'est pas désagréable à lire et l'envie de connaître le fin mot de l'histoire nous amène jusqu'au point final. Un bilan plutôt moyen pour un polar qui ne marque pas les mémoires.
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