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Je remercie chaleureusement Hélène Vergé pour sa confiance et l'envoi de son roman.
» La vie en confettis « de Hélène Vergé est paru en 2019 aux éditions Robert Laffont.

A bientôt 14 ans, Valentine vit une relation fusionnelle avec ses parents. Fille unique, elle aime être au centre de leurs attentions. Mais ce qu'elle aime par-dessus tout ce sont les céréales Buldozorus et aussi Matthieu, le garçon le plus craquant du collège.
Bref, la vie de Valentine tourne autour des préoccupations de son âge, quoique… Mais tout cet équilibre parfait s'écroule le jour où sa mère lui annonce :
p. 24 : » – Mon trésor, tu vas avoir un petit frère ou une petite soeur. «
Une chose ne change pas cependant. A chacun de ses anniversaires, sa mère déserte le foyer pour ne rentrer que tardivement, l'ombre d'elle-même.
p. 46 : » J'essayais de ne pas chercher à comprendre pourquoi chaque année, elle avait l'air si mal à la date de mon anniversaire. «
En attendant, Valentine ne comprend vraiment pas l'engouement de tout le monde pour ce cataclysme, la naissance à venir.
p. 70 : » le comble, c'est qu'une fois que vous avez mis bas, je me suis renseignée, on vous donne même pas la Légion d'honneur pour service rendu à la démographie en France. Tu parles, après vous avoir vidée comme un lapin, on vous colle dans les bras un marmot à remporter chez vous, le mec, vous savez pas qui c'est, et ils réfléchissent pas, les gens en blanc, que si t'as déjà un chat à la maison ça t'arrange pas, imaginez un peu si votre chat est allergique au bébé. Surtout si votre bébé vous a éventrée à l'arrivée vous avez p't'être pas envie de le rembarquer en take away. «
Le petit frère n'est même pas encore là que déjà Valentine passe au second plan.
p. 92 : » Surtout, je sentais le truc venir, le frérot allait me voler la vedette, et moi je ne serais plus l'unique merveille du monde de mes vieux. Tout était fini pour moi. L'existence n'est qu'une route à sens unique vers sa propre obsolescence. «
Mais la naissance de Pierre va faire ressurgir de vieux démons et faire plonger la famille dans le désarroi le plus total…

J'ai été franchement déroutée à la lecture des premières pages de ce roman. le style d'écriture est très original et j'avoue avoir eu quelques difficultés à l'appréhender. Mais ensuite je me suis laissée prendre par le rythme, l'invention des mots, la poésie et le franc-parlé de Valentine. le style dénote avec le tragique de la situation. C'est à la fois plein de tendresse, d'incompréhension, d'amour et de déni. J'ai été très émue par la force de l'amour qui relie ces trois êtres. Bref, lire ce roman c'est comme manger un bonbon, c'est doux au début et ça pétille au fur et à mesure, tellement, mais tellement, que vous en avez les larmes aux yeux !Bravo pour ce premier roman!
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Merci Hélène Vergé pour cette grande bouffée de fraicheur! Vous décrivez l'enfance avec une poésie poignante: l'amour d'une petite fille pour ses parents et surtout sa Maman; l'imagination débordante de Valentine; vos inventions littéraires désopilantes, bouleversantes; la pensée magique qui fonctionne si bien chez l'enfant et qui peut déclencher la culpabilité. Votre livre m'a fait l'effet d'une fontaine de jouvence: Merci pour ça!
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La vie en confettisHélène Vergé chez Robert Laffont #LaVieEnConfettis #NetGalleyFrance
Valentine a 13 ans bientôt 14 , elle vit heureuse, elle adore ses parents et forme avec eux un trio magique. Mais voilà son petit monde s'effondre quand sa rem tombe enceinte...
Sera t'elle toujours la princesse de ses parents? Devra t'elle la céder à ce bébé qu'elle déteste avant même sa naissance?
Et puis pourquoi Mathieu ne la regarde t'elle pas? et puis et puis...
Un roman où je n'ai perçu que la tristesse ,
l'angoisse de cette adolescente en mal-être profond cherchant par tous les moyens à être aimée , le désespoir de ses parents terrassés par les évènements et les deuils.
Si le choix d'Hélène Vergé de faire parler Valentine dans une langue "actuelle" m' a au départ semblé original très vite je me suis agacée et j'avoue avoir failli lâcher prise.
Un ressenti mitigé en parfait désaccord avec l'avis du plus grand nombre.
Merci aux éditions Robert Laffont pour leur confiance.
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Valentine, 14 ans, vit heureuse avec ses parents quand ceux-ci lui annoncent la naissance prochaine d'un petit frère. Elle les voit devenir de plus en plus tristes sans savoir pourquoi. Au collège, le garçon dont elle est amoureuse la repousse et au contraire un autre garçon la poursuit de ses assiduités. Pierre, le petit frère de Valentine, naît prématurément et avec de graves problèmes de santé. Ses parents sont encore plus absents car près du bébé à l'hôpital. Seuls son petit chien et Roberto, le concierge de l'immeuble, lui apportent un peu d'attention. La jeune fille en vient à détester le bébé et à souhaiter sa mort, aussi quand il décède, elle croit que c'est elle qui l'a tué, surtout qu'elle avait fait un marché idiot avec le garçon dont elle est amoureuse. Comment vivre avec une telle culpabilité quand on est en pleine adolescence ?

J'avais lu de très bonnes critiques de ce roman sur Babelio et j'ai eu envie de le découvrir quand je l'ai vu sur les rayons de la médiathèque de ma commune. le titre est énigmatique, la couverture originale et rigolote et la quatrième de couverture m'évoquait le handicap vu à travers les yeux d'une jeune fille.
J'ai été immédiatement étonnée par le style d'H. Vergé avec l'utilisation de mots inventés et d'éléments fantastiques (les cheveux de la mère faits de roses par exemple). Ces éléments fantaisistes ne m'ont pas convaincue personnellement, je préfère les choses plus réelles.
J'ai trouvé aussi que la jeune fille allait trop loin dans ce qu'elle faisait (pour attirer l'attention de ses parents ?) et pour moi, ce n'est pas très crédible, surtout à son âge.
De plus, ce roman est sombre à cause du thème abordé, il plombe un peu le moral d'autant que la maladie l'emporte, je ne m'attendais pas à ça. Je pensais que la question de la maladie serait traitée autrement et plus sérieusement.
Mon avis est donc divergent de celui d'autres lecteurs, je n'ai franchement pas accroché, d'ailleurs j'ai failli plusieurs l'abandonner.
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Valentine a 13 ans, un regard décalé, fantasque, et un vocabulaire bien à elle pour décrire le monde qui l'entoure. Les émotions à fleur de peau, encombrée d'un amour immense pour ses parents, elle lutte pour devenir adulte et rêve de rester leur toute petite fille. L'arrivée inopinée d'un petit frère détricote ce cocon protecteur, et provoque un tourbillon de sentiments et de pensées plus ou moins avouables, et souvent hilarantes. Quand le drame arrive, égoïsme, culpabilité et dévouement se percutent, sans jamais éteindre sa fantaisie.
C'est un grand plaisir d'entrer dans l'univers poétique de cette gamine un peu perchée, hypersensible déjantée et attachante.
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Un livre surprenant et plein de tendresse.

J'ai eu l'occasion de lire ce livre un peu par hasard, le résumé m'a intrigué, les premières pages m'ont de suite plues. En quelques jours je l'avais fini.

L'auteur arrive à nous plonger dans la tête d'un enfant avec son univers : ses expressions, ses perceptions parfois bien à côté de la plaque. L'enfance quoi.

Le livre se lit très bien et nous ne pouvons être qu'attendris par Valentine qui personnifie bien l'enfance que l'on a pû connaître ou observer.
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Valentine, 13 ans, est en pleine adolescence. Tout se passait au mieux avec ses parents, jusqu'au jour où elle apprend qu'elle va avoir un petit frère. de chamboulements en désillusions, l'adolescente va grandir trop vite.

Il s'agit ici d'un premier roman, et je peux affirmer sans crainte que l'auteure frappe fort. Mais quelle originalité ! Que de fraîcheur, de coloris, de poésie. Un roman qui a une patte bien à lui et qui sort indubitablement du lot.

Alors attention, je ne vais pas vous mentir, c'est très particulier. Ici, c'est Valentine qui a la parole tout au long du récit. Elle s'adresse directement à nous, lecteurs, et c'est fait d'une façon assez inédite. le style est très particulier. Les métaphores sont légion, les phrases colorées aussi, et j'avoue que parfois, cela ne mène nulle part. Il ne faut pas chercher un sens à tout ce que dit Valentine, ce serait dérisoire. Il faut se laisser porter au gré de ses considérations. C'est d'une originalité inouïe. Je ne me souviens pas avoir lu un roman qui lui ressemblerait, même de loin.

C'est tendre, parfois drôle, mais aussi cynique et parfois très dur. L'héroïne est un véritable volcan en ébullition, totalement perdue, et cela transparaît dans chacune de ses phrases. Elle est totalement en décalage.

La plume est donc vraiment particulière. J'en suis à me demander comment va faire l'auteure pour nous proposer un deuxième roman aussi original. Elle a tellement assuré que cela parait très compliqué, pour le coup. le roman se dévore. Je n'ai pas vu défiler les pages, c'est très addictif.

Un premier roman à découvrir sans hésitation, tant l'univers proposé par l'auteure est original. C'est frais, coloré, poétique, décalé. J'ai trouvé que c'était un premier essai des plus réussis. Je suis maintenant curieuse de savoir si l'auteure réussira à réitérer ce succès dans un deuxième roman.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Chère Hélène,
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Ah !! Les émotions...Ces milliers de vibrations qui t'agitent de l'intérieur, qui te transpercent de partout, jusqu'à te faire vriller de la tête, t'entraîner vers des pensées si abstraites qu'elles modifient, transforment, déforment, enjolivent parfois ce qui est, ce que tu vis. Comme un flux, un reflux d'impressions qui t'emmènent d'un côté, puis de l'autre.
.
Valentine, elle te présente son monde, à sa manière, et alors elle crée, comme une artiste, son propre média, pour dire, un langage particulier, connu d'elle seule, mais universel pour celui qui cherche à comprendre. Dans cette langue imaginative, la sienne, elle retranscrit son quotidien, celui de l'adolescente, encore un pied dans l'enfance, et pas encore prête à mettre l'autre dans le monde des adultes. Quand elle te raconte, elle te met dans la tête des images, pleines de poésie et avec elle tout prend forme, elle t'offre son univers et te demande de faire preuve de tolérance, de bienveillance, de savoir t'écarter des schémas habituels. Parce que dans ce qu'elle énonce, on perçoit ce qui pourrait être, des représentations uniques, qui font le monde plus beau ou plus triste, mais tellement si vivant….
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Ce roman, c'est une histoire dont tu ne peux te détacher, c'est un style, une écriture qui bouleverse tes habitudes, mais qui te fait tellement de bien, qui te démontre que tu peux regarder autrement. Oui, il faut savoir lâcher prise, ça peut être loin de tes repères habituels, mais c'est tellement bon, ça réveille des sensations oubliées, endormies depuis longtemps parfois, cette part d'enfance que tu avais rangé dans la petite boite des souvenirs et qui avec tes mots, merci Hélène, ne demande qu'à être ouverte à nouveau…
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J'ai aimé ton récit, ces sensations que tu disperses tout au long, j'ai souri, été émue, profondément, mais surtout j'ai été émerveillée par toutes ces couleurs qui transparaissent dans chacune de tes expressions, par cette folie si douce, si belle, celle qui sait mettre de la fantaisie dans tout, celle qui sait comment nous partager de très belles émotions…
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Un roman qui débute in medias res dans un style des plus originaux ! Valentine, notre protagoniste de treize ans, n'a pas la langue dans sa poche, a énormément d'imagination et on ne peut qu'adorer l'écouter narrer cette vie qui est bouleversée par l'arrivée de son petit frère.
Un style personnel et différent de tout ce que l'on connaît, poétique et parfois cru, des collocations, comparaisons, métaphores, figures de style loufoques, gaies, fleuries (comme les cheveux de la maman), pleines de tendresse.
Un monde à la Monty Python, de la prose à la Lewis Carroll, tels que les aime l'enseignante d'anglais que je suis !
Une protagoniste qui grandit, dans un bildungsroman étrange, qui nous livre sa vie sans fard, avec ses convictions, sa vision propre, très personnelle de la vie.
Un roman plein de fraîcheur, à l'image de son héroïne. Une auteure qui nous entraîne dans son univers en un claquement de doigts, voilà ce qui vous attend si vous êtes prêts à être chamboulés ! Un petit bijou de créativité !
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En lisant le résumé de ce livre, déjà, j'étais tentée. Je m'attendais à un livre positif, amusant, émouvant. Eh bien en le lisant, j'ai déchanté. Et pourtant? J'ai adoré. Je ne comprends toujours pas comment un livre qui regroupe ce que je n'aime pas d'habitude a pu me convaincre.

Tout d'abord, il y a l'écriture. Farfelue comme son héroïne, des images, des façons de parler agaçante, des phrases qui ne mènent nulle part, ou du moins quelque part où je ne suis pas. Je me suis tâtée à abandonner, vous le savez à force, j'ai du mal avec le trop imaginatif, le trop « poétique », surtout quand on regroupe derrière ça une écriture tordue. Mais à force de lire, j'ai réussi à mettre le doigt dessus. Cette écriture me fait penser à celle de Raymond Queneau. J'en ai lu des poèmes qui m'ont transportés, puis j'ai lu « Zazie dans le métro » et je n'ai pas compris. Et pourtant? Je suis retournée aux poèmes. Ce livre m'a fait cet effet, ce « néo-français » m'a agacé, chamboulée, perturbée, et puis en fait, conquise.

Le deuxième point qui aurait du me faire reculer, c'est cette héroïne, Valentine. Sérieusement, je sais qu'à 13 ans j'étais un peu en avance ( bon, ok, très ), mais à 13 ans, on ne parle pas comme ça, et on n'a pas les interrogations qu'elle a. Alors ça m'agaçait, je déteste lorsque l'on fait parler les enfants comme des adultes et je déteste tout autant quand on les rajeunit trop. Un enfant, c'est un enfant, et s'ils ne se ressemblent pas tous, loin de là, il ne faut pas trop exagérer. J'attendais presque le retournement de situation où l'on apprendrait que l'héroïne a un quelconque problème ou retard d'évolution. Et puis, étrangement, petit à petit, j'ai été moins dérangée. J'ai peut-être réussi à accéder à un degré supplémentaire en me disant que c'était secondaire, que je pouvais bien prêter l'âge ou les intentions que je voulais à cette fille, que ça ne changerait rien. Pour autant je conserve mon avis sur ce point, mais tant pis.

Et enfin, il y a le drame. Ce qui me terrifie et me fait jeter les livres loin de moi quand ce point est abordé. Mais il est tellement central à l'histoire que comment faire sans? Je ne dirais pas ce qu'il en est, lisez le résumé, tout est dit en filigrane. Malgré tout, j'ai espéré…

Je n'en ressors donc pas réjoui, je n'en sors pas plus positive, mais étrangement, je n'en sors pas déprimée non plus. Ce livre est vraiment étrange, particulier, et un peu surréaliste peut-être. Mais pas façon » je ne comprends rien à ce qui est raconté », parfois on ne comprend que trop, mais plutôt d'une façon qui me fait dire qu'un livre que j'aurai du détester m'a convaincue. Et ça, c'est surréaliste.
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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