Les rêveuses

La richesse du vocabulaire en général, et l'abondance des adjectifs en particulier, l'utilisation massive de métaphores et le rapprochement d'images poétiques ne suffit pas à faire d'un livre l'excellence. La thématique paraissait intéressante mais à la moitié du livre de cette écriture touffue et serrée, le lecteur en est toujours au même point, promené en bateau par l'auteur, les deux nièces et la vieille russe et son majordome ainsi que par le commandant. A partir de la 3 parties dans la forteresse tout devient rocambolesque. Il aurait fallu que le héros se dévoile un peu plus pour que je n'abandonne pas au bout de 248 pages....

Je suis entré avec plaisir dans ce roman. le changement d'identité de Peter, la vie dans la datcha.... Et l'ennui a pris le relai... les séquences s'éternisent. L'épisode où Peter est coincé dans la forteresse est interminable, comme le roman que j'ai laissé tomber.

J'ai fini par abandonner ( chose rarissime ) ce récit ennuyeux et interminable qui se complait dans une atmosphère morbide sans intérêt.

Il est rare que j'abandonne un livre surtout après en avoir entamé plus de 200 pages, mais voilà c'est arrivé. Je ne pouvais plus.
J'ai rarement lu un livre qui commençait aussi bien pour évoluer si mal.
Je choisi rarement des romans ayant pour thème la seconde guerre car si c'est une période qui me passionnent, en roman cela s'est souvent traduit par des déceptions.
C'est l'histoire d'un jeune homme de 17 ans, Peter, il est allemand et juif mais s'engage comme soldat français. Après la défaite de 40 et pour sauver sa peau, il décide de prendre l'identité d'un soldat français qui vient de mourir et qu'il a croisé sur son chemin.
Mais bientôt il sera ramené par les autorités chez sa "famille" (celle du mort). Malgré son évidente ressemblance avec le défunt, dans la maison les deux jeunes cousines et la mère vont le percer à jour, mais tout de même décider de le garder. Voilà le début du roman, qui semble vraiment intéressant.
Puis, subitement tout ralenti, il ne passe plus rien. Les personnages deviennent creux et inintéressants. L'auteur se perd dans une narration abondante sans interêt, mais aussi et surtout dans une espèce de triangle amoureux entre Peter et les deux soeurs, qui en passant sont insupportables à souhait. Et Peter n'est guère plus attrayant...il devient au fur et à mesure étrange et m'a fait perdre tout interêt à l'histoire.
Lenteur, lourdeur et ennui s'installent, encore et encore, jusqu'au point où j'ai du abandonner.
Grosse déception.

J'ai lu une centaine de pages de ce livre, puis... j'ai renoncé à aller plus loin...
Le style est inutilement tarabiscoté, longues phrases pas toujours bien construites, métaphores étranges, descriptions interminables...
Quand à l'intrigue... Cela part un peu dans tous les sens, on a du mal à croire à cette usurpation d'identité et à ce soldat qui se retrouve dans une famille inconnue, avec des cousines délurées... Mais comme je me suis arrêté à la page 100...

C'est bien dommage que l'écrivain a plus insisté sur la qualité du texte et les métaphores, que sur l'enchaînement de l'histoire, qui au début, avait tout pour être intéressante. Au bout de 160 pages, j'ai laissé tomber.

Du très grand n'importe quoi !
la première partie est lisible encore parfois un peu difficile à suivre, puis arrive le grand moment de délire où le héros de l'histoire pénètre dans la "forteresse/couvent" pour y sauver une "none" qui est avant tout une riche héritière légèrement fissurée du bocal... et là on se dit "fumer ou écrire il faut choisir".... je me suis arrêté là... juste avant que notre héros se fasse couper des doigts.... franchement LE bouquin à éviter.