Merci aux Editions de Bec en l'air qui m'ont choisie pour lire "
Tanger fac-similé" et en faire une critique.
Le narrateur est un jeune adolescent mal dans sa peau, victime de harcèlement et d'attouchements sexuels, qui fugue un jour de novembre. Il traverse la France puis l'Espagne et se retrouve à Tanger, au Maroc. Là bas il erre dans la rue quand il est recueilli successivement par plusieurs personnes. Un homme qui l'héberge et profite de lui sexuellement, un vendeur de bonbons chez qui il restera jusqu'au retour de son fils, puis une vieille femme qui le vend à des hommes contre de l'argent. A la mort de celle-ci il se retrouve seul, erre de nouveau, vit de mendicité jusqu'au moment où il croit reconnaître dans la rue ses parents.
Le titre énigmatique "
Tanger fac-similé" m'avait interpellée et suscité ma curiosité. Hélas je n'ai pas apprécié ce roman, violent entre autres par son climat avec ses scènes crues de sexualité. J'ai été aussi surprise que le jeune garçon erre pendant plusieurs mois dans un pays inconnu sans quasiment jamais avoir une pensée pour ses parents comme s'il avait coupé définitivement les ponts. Il m'a paru assez froid, cela m'a mise assez mal à l'aise. Je n'ai guère trouvé d'intérêt à ce roman, récit de fugue, si ce n'est peut être dans les descriptions d'un pays que je ne connais pas et les photos en noir et blanc de Tanger.