AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : SIE309354_996
Bibliothèque classique de Cluny (30/11/-1)
4.42/5   6 notes
Résumé :
Paul Verlaine , Yves-Gérard Le Dantec
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Romances sans paroles. Dédicaces. Épigrammes. La Bonne chanson. Amour. Bonheur. Chansons pour elleVoir plus
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Rien, ô ma pauvre enfant !
Et c'est avec un front éventé, dépité,
Que vous fuyez devant.
Vos yeux qui ne devaient refléter que douceur,
Pauvre cher bleu miroir,
Ont pris un ton de fiel, ô lamentable sœur,
Qui nous fait mal à voir.
Et vous gesticulez avec vos petits bras
Comme un héros méchant,
En poussant d'aigres cris poitrinaires, hélas
Vous qui n'étiez que chant !
Car vous avez eu peur de l'orage et du coeur
Qui grondait et sifflait,
Et vous bêlâtes vers votre mère - ô douleur
Comme un triste agnelet.
Et vous n'avez pas su la lumière et l'honneur
D'un amour brave et fort,
Joyeux dans le malheur, grave dans le bonheur,
Jeune jusqu'à la mort !
Commenter  J’apprécie          170
Avant que tu ne t’en ailles,
Pâle étoile du matin,
— Mille cailles
Chantent, chantent dans le thym. —

Tourne devers le poète,
Dont les yeux sont pleins d’amour ;
— L’alouette
Monte au ciel avec le jour. —

Tourne ton regard que noie
L’aurore dans son azur ;
— Quelle joie
Parmi les champs de blé mûr ! —

Puis fais luire ma pensée
Là-bas, — bien loin, oh, bien loin !
— La rosée
Gaîment brille sur le foin. —

Dans le doux rêve où s’agite
Ma mie endormie encor...
— Vite, vite,
Car voici le soleil d’or. —
Commenter  J’apprécie          190
J'allais par des chemins perfides,
Douloureusement incertain.
Vos chères mains furent mes guides.

Si pâle à l'horizon lointain ;
Luisait un faible espoir d'aurore
Votre regard fut le matin.

Nul bruit, sinon son pas sonore,
N'encourageait le voyageur.
Votre voix me dit : « Marche encore ! »

Mon cœur craintif, mon sombre cœur
Pleurait, seul, sur la triste voie ;
L'amour, délicieux vainqueur,

Nous a réunis dans la joie.
Commenter  J’apprécie          240
La lune blanche
Luit dans les bois
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée...

0 bien-aimée.

L'étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure...

Rêvons, c'est l'heure.

Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l'astre irise...

C'est l'heure exquise.
Commenter  J’apprécie          311
Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses
De cette façon nous serons bien heureuses
Et si notre vie a des instants moroses,
Du moins nous serons, n’est-ce pas ? deux pleureuses.

Ô que nous mêlions, âmes sœurs que nous sommes,
À nos vœux confus la douceur puérile
De cheminer loin des femmes et des hommes,
Dans le frais oubli de ce qui nous exile !

Soyons deux enfants, soyons deux jeunes filles
Éprises de rien et de tout étonnées,
Qui s’en vont pâlir sous les chastes charmilles,
Sans même savoir qu’elles sont pardonnées.
Commenter  J’apprécie          170

Videos de Paul Verlaine (93) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul Verlaine
Poésie - La lune blanche ... - Paul VERLAINE
autres livres classés : poésieVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (16) Voir plus



Quiz Voir plus

Complétez ces vers ... de Verlaine

Dans l'interminable Ennui ... La neige incertaine Luit comme du sable.

de ma peine
de la plaine
des Ardennes
des étables

10 questions
38 lecteurs ont répondu
Thème : Paul VerlaineCréer un quiz sur ce livre

{* *}