De nouveau, 4 romans composent ce volume, 4 histoires qui pourraient être rangées au rayon SF. Pourtant comme le dit Julia Verlanger elle même, elle n'écrit pas d'histoires en pensant à un style plus qu'à un autre. Ce qui l'obnubile c'est de raconter quelque chose. Peu lui importe s'il s'agit de Sf, de fantasy ou d'autre chose. Et c'est le cas certain pour le quatrième roman de ce recueil intitulé "D'un lieu lointain nommé Soltrois" qui lorgne largement du côté de la fantasy, et qui pourtant s'inscrit parfaitement dans l'univers de l'auteure. Et pour cause, la magie de Julia opère encore une fois, son écriture à la fois simple et très évocatrice, permet à cette histoire, outre de proposer sa propre authenticité, de s'intégrer dans la "mythologie" Verlanger, au point d'être complètement cohérente avec les autres romans. C'est là tout le talent de l'auteure car au delà de l'identité propre de ces histoires, de leur originalité et de leur spécificité, c'est tout un univers riche, diversifié et divertissant, qui s'ouvre à nous. Julia nous emmène en voyage dans son univers, à la découverte de chaque recoin, de chaque facette qui le compose.
J'ai beaucoup parlé du héros de verlanger dans la critique du tome précédent et j'ajouterai à son sujet, un élément qui le constitue et le définit, l'amitié. Le héros ne vit pas d'histoire d'amour, hors mis dans "l'autoroute sauvage", présent dans le premier recueil de la collection. C'est bien l'amitié qui devient le moteur existentiel du héros. Celui ci trouve toujours un alter ego, un allié en qui il va placer toute sa confiance pour parvenir à son but.
Ai je dit à quel point j'adore Julia Verlanger.............?
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Ils avaient tort tous les deux. La Dame Verte n'était ni femme, ni plante. Elle était...différente. J'avais connu le coeur du brasier vert et je savais. Ma tante était sotte, bien sûr. Il n'existait nul mal dans les flammes vertes. Seulement l'innocence... L'innocence végétale, qui ignore tout du péché. Inutile d'appeler les Frères et leur eau bénite à la rescousse. Celle là ne partirait pas en fumée sous leurs assauts. Bien et mal sont conventions d'hommes, et la Dame n'était pas humaine. Mais ceux dont le coeur est putride voient le Démon partout. Celui qui engraissent dans le noir de leur âme.
Les Décastés d'Orion adapté de l'oeuvre de Julia Verlanger par Corbeyran et dessiné par Jorge Miguel.