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Critique de Le_chien_critique


Julia Verlanger, vous connaissez ? Mais si le prix remis lors des Utopiales, la grande messe SFFF nationale.
Et bien derrière ce prix se cache un homme, Gilles Thomas, ou plutôt une femme, Julia. Ou serait ce plutôt Éliane Taïeb ?
Et vous savez quoi, il/elle écrivait de la SF. le monde est décidément bien fait.

Pendant près de 50 ans jusque la fin du siècle dernier, une collection a fait énormément parler d'elle, trois lettres : FNA, à ne jamais prononcer aujourd'hui devant un fan de SF de 40 à 60 ans, sinon, vous aurez le droit à des heures de tirades nostalgiques.
Cette collection a fait paraitre de nombreux auteurs français, sous pseudos généralement, dont certains sont devenus des grands noms de la SF : Genefort, Brussolo, Wagner, Pagel, Ligny...
Fleuve Noir Anticipation, des romans de gare populaire, un brin viril, avec de l'extraterrestre, de l'espace, du post apo, et des femmes peu farouches !
J'arrête là le topo sur le FNA, si vous êtes jeunes, allez voir à vos risques et périls un vieux de la vieille.

Donc L'autoroute sauvage, qui porte très mal son nom car justement les autoroutes de ce post apo sont beaucoup plus sûr et moins sauvages que le reste du territoire.
Rien de très original dans ce récit apocalyptique : un solitaire endurcit qui rencontre quelques compagnons, une petite équipe qui se forme et va aller de péripéties à péripéties, de problèmes en problèmes. Les passages obligés sont là, les facilités aussi. Mais les personnages sont crédibles, le style agréable, le roman court. On se doute de la fin, que rien de très désagréable ne vas arriver. Mais on n'y croit, et j'avais envie que nos protagonistes s'en sortent. Et loin de me déplaire, un petit côté anar se dégage des lignes.

Ce voyage vous dévoilera que les armes bactériologiques ne sont pas bonnes pour l'environnement, que l'homme est accro au bifteck, et que si les vaches n'existent plus, ils restent tout de même des humains pour avoir sa part de bidoche à tous les repas. Vous découvrirez que la Peste bleu porte bien son nom, et que des billes translucides peuvent faire un zombi-like impressionnant. Les femmes sont dans le rôle qu'elles n'auraient jamais du quitter : fourneau, serpillère et pieu. Gilles Thomas prend son rôle à coeur pour se fondre dans les standards misogynes, mais Julia Verlanger, par petite touche, sème quelques éléments qui rendent la femme supérieure à l'homme.

Bref, du très classique qui ne m'a pas empêché de le lire d'une traite, et de me jeter sur la suite car il s'agit d'une trilogie que les éditions Bragelonne ont ressorti dans l'intégrale 1 consacré à Julia Verlanger, intégrale qui comprend 5 tomes.
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