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La Terre sauvage tome 3 sur 3
EAN : 9782265009394
219 pages
Fleuve Editions (30/11/-1)
4.11/5   36 notes
Résumé :
En arrivant au port, on a commencé à piger que notre hypothèse d'incendie accidentel ne tenait pas bien.
Plus un bateau ! Quelques épaves calcinées, et les premiers cadavres... Enfin, cadavres, ce n'est sûrement pas le terme exact. Des bouts de barbecue, plutôt, noirs, racornis. Ça se devinait humain à cause de la forme, et des dents qui brillaient dans le charbon. Le cauchemar garanti !
Marithé faisait une sale gueule verte. Pas à blâmer pour ça, la g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Troisième tome de la trilogie, "L'île brûlée" conclut brillamment le cycle de "La terre sauvage".
Notons tout de même que cet épisode est plus orienté "aventures", même si on aura l'occasion de rencontrer au cours de l'histoire quelques personnages, insectes ou plantes ayant subi des mutations pour le moins inquiétantes.
Le premier chapitre nous plonge immédiatement dans l'intrigue, et le titre de cet opus prend rapidement toute sa justification puisque l'île de Porquerolles, refuge de nos amis, est razziée et incendiée pendant leur absence, les rares survivants expliquent alors à Gérald et Thomas qu'une partie des habitants à été enlevée, dont Annie, la compagne de Gérald.
Dès lors Gérald n'a qu'une obsession, retrouver sa bien aimée ; aidé de Thomas et Alex, il se lance aux trousses des kidnappeurs avec détermination...
Un peu moins récit post apocalyptique, cette histoire va surtout valoir par ses nombreuses péripéties. le contexte est toujours aussi trash et violent, on y trouve toujours de l'humour et des dialogues ciselés mais...
Cette fois, on pourra regretter pas mal de facilités, quelques grosses ficelles et surtout beaucoup de coïncidences heureuses doublées d'une chance plus qu'insolente, bref, il faudra être assez indulgent et bienveillant pour tout avaler sans renâcler.
Le fait est que l'on va avoir du mal à s'en faire pour nos héros, cela dit, et c'est là que je me rends compte que je me suis attaché à Gérald et consorts, ça passe plutôt très bien, je me dis que je n'aurais pas souhaité un autre dénouement.
Au final et pour conclure, j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture, beaucoup d'intérêt aussi à découvrir Julia Verlanger, ce qui m'aura permis au passage de parfaire mon éducation en terme de littérature fantastique.
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Troisième volet de la trilogie, avec toujours beaucoup d'action. La nouveauté cette fois-ci est dans l'intervention d'êtres mutants. J'ai trouvé que le ton du récit à la première personne était un peu trop appuyé, au point de mettre sous la plume de Gérald quelques expressions qui font gouaille de vieux baroudeur, mais pas très crédibles venant d'un personnage solitaire, ayant vécu seul presque toute sa vie et qui dans les tomes précédent vantait les mérites du silence. Pour ce qui est de l'action, on est servi, dans le trip Mad Max, avec passage dans l'esclavage, combats de gladiateurs, séjour dans une région de mutations génétiques avec des insectes géants, champignons extraordinaires et humains à la peau bleue... et bouquet final apocalyptique. Cet épisode est très distrayant, mais la subtilité (toute relative, n'exagérons rien quand même) se dégrade au fil des tomes pour favoriser l'action et les inventions originales, un peu délirante, un peu comme l'évolution de Mad Max, du I au III.
PS. Encore une couverture (celle avec les bateaux, 1979) qui prend des libertés qui n'ont rien à voir avec l'histoire, la couverture de 1991 est quand même plus proche du récit.
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"L'Ile Brulée" est le troisième et dernier opus du cycle de la Terre Sauvage, de l'écrivaine de SF française Julia Verlanger (de son vrai nom Eliane Taïeb).

Après un premier tome fort savoureux, qui nous faisait découvrir l'univers (une France post-apocalyptique, conséquence d'une guerre bactériologique à grande échelle) et les personnages principaux (Gérald et Thomas, deux survivants gouailleurs, machos et surentraînés et Annie, petite amie de Gérald, forte et douce à la fois), Julia Verlanger récidivait avec "la Mort en Billes", suite direct de "l'Autoroute Sauvage", un récit dans la même veine donc, mais mâtiné d'accents horrifiques plus marqués (avec la présence de la gelée, une horreur du genre The Blob).

Depuis "la Mort en Billes", la sauvagerie n'était plus une règle absolue. Déjà, "l'Autoroute Sauvage" nous apprenait que l'île de Porquerolles avait conservé un semblant de civilisation (privilège de l'insularité). Puis nous découvrions que le canton de Vaud (Suisse) ressemblait encore à peu près à un état (privilège de la discipline suisse). Depuis qu'un remède à la peste bleue fût trouvé, ainsi que le moyen de détruire la gelée (une substance visqueuse, agglomérat de billes qui anime les squelettes et digère les vivants), tout semblait se présenter sous les meilleurs augures. Et voilà que patatra...tout s'écroule. l'île de Porquerolles est sauvagement attaquée par les Cracheurs de Feu et Annie est enlevée et emmenée dans leur repère, en Tunisie...Il n'en faut pas davantage pour que le sang de Gérald ne fasse qu'un tour.

"L'Ile Brulée"conclut tambour battant le cycle de la Terre Sauvage qui, comme je l'ai dit, a tendance à l'être de moins en moins. Ceux qui étaient rentrés dans ce cycle pour l'aspect survivaliste le regretteront peut-être. Après le film d'horreur des années 70 ("la Mort en Billes"), on est ici en plein dans le film d'action des années 80, mâtiné de pulp SF, à base de mutants, avec une mission commando dont l'objectif est de sauver la belle Annie, tout en dézinguant les méchants. Néanmoins, l'exotisme de la Tunisie post-apocalyptique fonctionne bien et la gouaille de Gérald est toujours au rendez-vous.

Au final, je ressorts positivement ravi de la lecture de ce cycle, de la vraie bonne SF populaire, qui, derrière la volonté de distraire le lecteur, ne délaisse pas une certaine ambition littéraire.

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Dernier tome de la trilogie débutée par L'autoroute sauvage et La mort en billes, nos protagonistes n'en finissent plus de leurs missions suicidaires. Bien que la Peste bleue et les Billes translucides sont désormais des événements en passe d'être résolue, au retour d'une mission, nos solitaires en équipe retrouve leur éden brûlé. Et par des Sarrasins de surcroit !!!
Je n'en menais pas très large au début : alors que j'appréciais de plus en plus la plume de l'auteure, une croisade anti pas-comme-nous ne me tentait guère. A ma plus grande joie, Julia Verlanger ne cède pas aux tentations frontistes, et nous fait découvrir l'Autre, résolument Autre.
Changement de continent pour l'Afrique du Nord, un climat différent, des populations inconnues et une faune et une flore imminemment dangereuse.
Un tome qui conclu de manière satisfaisante cette trilogie post apocalyptique, le mystère est présent, l'intrigue plus complexe, moins linéaire.
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Suite d'une série de romans post apocalyptiques, ce récit d'aventure se lit avec plaisir. Bien écrit, avec de l'humour, des rebondissements et de bonnes idées. Dans cet opus, on suit nos héros à la poursuite d'un clan qui a massacré tous les habitants de leur groupe et brûlé leur île.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'adversaire, je ne le verrais pas avant qu'il entre par le porte est, et moi par celle de l'ouest. Règle impérative : aucun contact avant le combat, ni de près, ni de loin. Pas question que puisse s'installer même une infime atmosphère de fraternisation. Dans le fond, peut-être sage, cette foutue règle. L'ennemi, c'est l'ennemi. Ne pas t'amuser à lui trouver une gueule sympathique. Tu échanges deux mots, comme ça, et le bonhomme d'en face devient un être humain.
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Règle générale des groupes, à de très rares exceptions près : les moutons, les loups pour encadrer, et le Dictateur. Ici, ils mélangeaient l'ancien et le moderne. Technique, et sauvagerie. On était tombés sur du civilisé pourri. Pas neuf non plus. Avant guerre, le genre avait été florissant.
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Les connaissances que l'on acquiert ne font que révéler d'autres abîmes d'ignorance...
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Videos de Julia Verlanger (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Julia Verlanger
Les Décastés d'Orion adapté de l'oeuvre de Julia Verlanger par Corbeyran et dessiné par Jorge Miguel.
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