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Critique de lecassin


Grand merci à Babélio et aux éditions Belfond de m'avoir permis de découvrir Caroline Vermalle ; n'est ce pas la un des buts de ce site : la découverte de la littérature au sens large. On l'aura compris, sans ce masse critique exceptionnel, je n'aurais sans doute pas acheté ce livre… le prix des livres étant ce qu'il est, il n'incite pas aux expériences…

Mais revenons au sujet : « L'île des beaux lendemains ». Un beau titre. Et une prise en main de l'ouvrage très agréable. Je sais, on ne parle pas souvent, dans les critiques de livres de cet aspect tactile, qui contribue grandement au confort de lecture avec quelques autres paramètres comme la police de caractères, sa taille, etc. Bravo à l'éditeur.
« Tout vous est aquilon … »
Quand à l'histoire, ou plutôt les histoires, parce qu'il s'agit de celle de Jacqueline le Gall, une vieille dame de soixante-treize ans, et de celle de son mari Marcel.
Elle décidera de fuir une vie à la longue pesante pour retrouver Nan, une cousine avec laquelle elle a perdu contact depuis plus de cinquante ans sur l'île d' Yeu. Besoin de liberté ou recherche d'un passé oublié ? On ne sait…
Quand à Marcel, solide nageur, il profitera de cette escapade de son épouse pour réaliser un vieux rêve : descendre la Loire à la nage , de sa source à son embouchure. Vieux rêve ou tentative de rejoindre la « fugitive » ? On ne sait…
« Tout me semble zéphyr. »
Et puis il y a Paul , ancien prêtre défroqué et astronome amateur, et Arminda et son fils Mathis…
Et les narrateurs successifs pour le moins inattendus : tout d'abord les papillons, mais aussi et surtout Apéliote, zéphyr, Calcias, Borée, Notos ou Sciron, le(s) vent(s). “The answer, my friend, is blowin in the wind” chantait Bob Dylan... C'est le cas ici aussi, dans une moindre mesure.

En conclusion, un bien joli livre (l'objet), mais une lecture même si elle est facilitée par de courts chapitres qui reste inégale. le style est vif, entraînant ; mais les dialogues… les dialogues… agaçants :
- « La salade d'Abra, tu aimes ça ? demanda Nane.
- La sal… commença Jacqueline.
- Les araignées, là, c'est pas pour faire des guirlandes, c'est pour mettre dans la salade.
- Tu vas bien rester manger ce soir, maintenant que tu est là ?
- Je ne veux pas te dér…
- Mais non, mais non. »
Bref, un peu déçu...
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