Collectionneur invétéré de tableaux impressionnistes, au bord de la faillite depuis la dernière acquisition d'un Sisley, le jour où le notaire fait part au célèbre avocat New-yorkais Frédéric Solis, d'un héritage d'un certain Fabrice Nile qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam, convaincu que cet inconnu lui lègue une fortune qui le mettra à l'abri des huissiers, sa surprise est de taille en découvrant qu'il se compose d'une banale carte au trésor et de quatre tickets pour des destinations précises. D'abord interloqué, Frédéric Solis est pourtant convaincu que les indications de cette carte le mèneront à une toile de Maître dont il raffole tant.
Dans ce roman de
Caroline Vermalle, l'auteure nous plonge avec une grande maitrise dans l'univers des peintres de renoms tels que Gaugin, Sisley, Pissarro et plus particulièrement de Claude Monet. Tout au long du récit, Frédéric Solis va rencontrer différents personnages ayant tous un rôle à jouer dans cette chasse au trésor. Mais de quel trésor s'agit-il réellement ?
Voila un roman original, émouvant et poétique, doté d'une grande leçon d'humiliité et de sagesse. Si l'amour et les aléas de la vie y tiennent une place prépondérante, dans cet ouvrage, l'auteure rend bel et bien hommage aux artistes peintres. Après la dégustation des choux à la crème de Pétronille, j'ai visité avec ravissement, le magnifique jardin de la demeure de Claude Monet à Giverny. Je me suis laissée surprendre aux détours de L'allée des rosiers, en passant sur le pont Japonais, en admirant Les saules pleureurs et les nombreux Nymphéas recouvrant les plans d'eau. J'ai aimé ce père amoureux et torturé depuis la fin de l'année 1979 qui lui aura valu des choix terribles avant de disparaître de la vie de sa femme et de son fils Frédéric, alors âgé de sept ans.
Une histoire tout en finesse où le voile se lève doucement sur les révélations d'un père à son fils, animés par la même passion pour les tableaux impressionnistes qui ont eu le mérite d'attiser ma curiosité ( Preuve à l'appui au chapitre suivant :-)
Georges Clemenceau, ami du peintre, aurait insisté pour que le jour de l'enterrement de Monet son corps ne soit pas recouvert d'un linceul noir, en expliquant que cela n'était pas convenable : « Non! Pas de noir pour Monet ! le noir n'est pas une couleur ! » Il aurait alors arraché les rideaux aux motifs colorés de la fenêtre pour en recouvrir la dépouille du peintre.(
Source Wikipédia.)
Dans le cadre de son opération Masse Critique, un grand merci à Babelio et aux Editions Belfond de m'avoir offert l'opportunité de découvrir
Une collection de trésors minuscules de
Caroline Vermalle. Une multitude de trésors s'y cachent, croyez moi...