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EAN : 9782714456656
276 pages
Belfond (13/03/2014)
3.75/5   106 notes
Résumé :
La trentaine séduisante, Frédéric Solis est un brillant avocat qui collectionne les succès et les tableaux impressionnistes. Son assistante, Pétronille, n’a d’yeux que pour lui mais il ne la voit pas, tout à son ambition et à son appétit de collectionneur… jusqu’au jour où un notaire lui annonce qu’il a fait un mystérieux héritage. Persuadé d’avoir touché le jackpot, Frédéric tombe de haut lorsqu’il découvre que son legs consiste en quelques tickets de métro et en u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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Frédéric Solis a tout : un physique plutôt avenant, une carrière en pleine ascension et un appartement somptueux avec vue sr le Tour Eiffel. C'est en tout cas ce que pense Pétronille, son assistante aussi dévouée qu'amoureuse. Pourtant, Frédéric n'est pas pleinement heureux et son bonheur il le cherche en accumulant les peintures impressionnistes. Sa dernière acquisition n'est d'ailleurs pas loin de le mettre sur la paille. C'est donc avec soulagement et joie qu'il apprend qu'un inconnu a fait de lui son héritier. Persuadé que cette succession va faire de lui un homme riche, il déchante très vite en découvrant la teneur de ses nouveaux biens : quelques tickets de transport, des entrées de musée et ce qui semble être une carte au trésor. Frustré, Frédéric hésite à tout jeter dans la première poubelle venue. Mais finalement, il se laisse prendre à cet étrange jeu de piste auquel le convie son donateur anonyme. Happé par l'aventure, il laisse sa vie bien rangée se déliter. Les dettes, le travail,...tout semble s'effondre mais c'est peut-être la chance de prendre un nouveau départ pour une vie plus sereine et plus proche de ce qu'il est au fond de lui.


Une histoire qui commence vraiment très mal : un type beau comme le Ken de Barbie, riche, brillant, collectionneur d'art, qui a tout pour être heureux mais dont on pressent les failles intérieures et son assistante rougissante qui le regarde, quand elle l'ose, avec des yeux de godiche énamourée. de cette guimauve à la chick litt, il n'y a qu'un pas que Caroline VERMALLE évite de justesse. Car là n'est pas son domaine, elle évolue plutôt dans le genre feel good book et nous emmène au bout du compte dans une histoire pleine de suspense qui véhicule des sentiments tendres tels que l'amitié, l'amour, la paternité, la solidarité, la tolérance. Elle mise sur des personnages touchants, intrigants, attachants pour nous entraîner dans son jeu de piste vers le bonheur. Hymne à la bonté, à la famille -celle dans laquelle on naît et celle qu'on se crée-, ce conte moderne et poétique tire aussi sa force de l'évocation toute en finesse des toiles de Monet . Beau, réconfortant, , un livre qui met de bonne humeur et fait rêver à un monde meilleur.Ce n'est pas de la grande littérature, juste une petite parenthèse de douceur à lire en cas de déprime.
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Collectionneur invétéré de tableaux impressionnistes, au bord de la faillite depuis la dernière acquisition d'un Sisley, le jour où le notaire fait part au célèbre avocat New-yorkais Frédéric Solis, d'un héritage d'un certain Fabrice Nile qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam, convaincu que cet inconnu lui lègue une fortune qui le mettra à l'abri des huissiers, sa surprise est de taille en découvrant qu'il se compose d'une banale carte au trésor et de quatre tickets pour des destinations précises. D'abord interloqué, Frédéric Solis est pourtant convaincu que les indications de cette carte le mèneront à une toile de Maître dont il raffole tant.

Dans ce roman de Caroline Vermalle, l'auteure nous plonge avec une grande maitrise dans l'univers des peintres de renoms tels que Gaugin, Sisley, Pissarro et plus particulièrement de Claude Monet. Tout au long du récit, Frédéric Solis va rencontrer différents personnages ayant tous un rôle à jouer dans cette chasse au trésor. Mais de quel trésor s'agit-il réellement ?

Voila un roman original, émouvant et poétique, doté d'une grande leçon d'humiliité et de sagesse. Si l'amour et les aléas de la vie y tiennent une place prépondérante, dans cet ouvrage, l'auteure rend bel et bien hommage aux artistes peintres. Après la dégustation des choux à la crème de Pétronille, j'ai visité avec ravissement, le magnifique jardin de la demeure de Claude Monet à Giverny. Je me suis laissée surprendre aux détours de L'allée des rosiers, en passant sur le pont Japonais, en admirant Les saules pleureurs et les nombreux Nymphéas recouvrant les plans d'eau. J'ai aimé ce père amoureux et torturé depuis la fin de l'année 1979 qui lui aura valu des choix terribles avant de disparaître de la vie de sa femme et de son fils Frédéric, alors âgé de sept ans.
Une histoire tout en finesse où le voile se lève doucement sur les révélations d'un père à son fils, animés par la même passion pour les tableaux impressionnistes qui ont eu le mérite d'attiser ma curiosité ( Preuve à l'appui au chapitre suivant :-)

Georges Clemenceau, ami du peintre, aurait insisté pour que le jour de l'enterrement de Monet son corps ne soit pas recouvert d'un linceul noir, en expliquant que cela n'était pas convenable : « Non! Pas de noir pour Monet ! le noir n'est pas une couleur ! » Il aurait alors arraché les rideaux aux motifs colorés de la fenêtre pour en recouvrir la dépouille du peintre.(Source Wikipédia.)

Dans le cadre de son opération Masse Critique, un grand merci à Babelio et aux Editions Belfond de m'avoir offert l'opportunité de découvrir Une collection de trésors minuscules de Caroline Vermalle. Une multitude de trésors s'y cachent, croyez moi...
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Frédéric Solis est un self-made-man à la française : avocat brillant en passe de devenir associé dans le cabinet qui l'embauche, il est dans les petits papiers des pontes de la finance et des stars du show-business. Grand amateur d'art, il collectionne les tableaux impressionnistes dans son superbe appartement parisien. Quand il apprend qu'un héritage l'attend, il est convaincu qu'un tableau de maître va enrichir sa collection. Mais l'héritage n'est constitué que de quelques tickets de transport et d'entrées dans des musées. Dès lors, obsédé par cette chasse au trésor, il laisse sa vie partir à vau-l'eau. Heureusement, dans l'ombre, son assistante Pétronille veille. de jeu de piste en rencontre improbable, Frédéric va enfin mettre les pieds sur le chemin qu'il aurait toujours dû suivre.

Le nouveau roman de Caroline Vermalle est frais, tendre et il fait du bien. La plume de l'auteure s'est affinée depuis L'avant-dernière chance et L'île des beaux lendemains. C'est donc un réel plaisir d'embarquer dans ses pages qui nous parlent d'espoir et de bonheur. Et le bonheur, c'est un peu une chasse au trésor dont chacun a le pouvoir de dessiner la carte. « Dans l'atelier Chasse au trésor, chacun dans son coin réfléchit à ce qui le rend heureux. On visualise… la vie idéale, si vous voulez. On colle des images des magazines, des trucs qu'on trouve. […] Je vous raconte pas le nombre de brochures de voyages qui se sont retrouvées en morceaux. Mais finalement, tout le monde finit par creuser un peu plus profond. On arrive à des choses très personnelles. À la fin, y en a pas deux de pareils, des collages. » (p. 69) Les personnages de Caroline Vermalle s'affranchissent de leur passé et apprennent à pardonner à leurs peurs afin de mieux oser le bonheur. Une collection de trésors minuscules ne paye pas de mine, mais il offre un doux moment de lecture et une bouffée d'optimisme.
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Tout va bien pour Frédéric avocat Parisien un peu bling- bling, spécialisé dans les divorces du showbiz, le confort est là… sauf que, passionné par les oeuvres des peintres impressionnistes, il succombe chaque fois et fini par s'y ruiner et se retrouve appartement hypothéqué, compte à découvert, prêt à vendre ses antiquités pour satisfaire sa moindre envie !
Pourtant, pas d'inquiétude, chez maître Solis l'argent rentre toujours…
Et même de manière imprévisible telle cette nouvelle du notaire Fabrice Nile, inconnu parmi ses relations, lui annonçant un héritage…
Mais pas d'argent cette fois, non un étrange colis sous forme d'une boite en carton contenant un billet de train, une entrée pour le jardin de Claude Monet et un billet pour le musée d'Orsay, tous datés. Claude Monnet… Musée d'Orsay … de toute évidence quelqu'un qui le connait et il va succomber une fois de plus à sa passion de l'art.
Le trésor qu'il découvrira cette fois sera une révélation. Une révélation qui ira bien au-delà de la satisfaction de sa passion, la révélation de sa vie cette fois.
Un excellent roman empreint de beaucoup de bons sentiments, peut-être un peu trop mais écrit avec une poésie tellement imprégnée de sensibilité que l'on s'y laisse prendre.
Je ne serai pas du tout surprise de son succès.
Merci à Babelio et aux éditions Belfond qui m'ont permis de faire cette découverte.
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Un trésor ce livre, pourquoi pas ?
Proposé par Babelio dans le cadre d'un masse critique en partenariat avec les éditions Belfond, je me suis hâtée de lire le deuxième roman de Caroline Vermalle. Jeune et brillant avocat, le rêve de Frédéric Solis est de collectionner les plus grandes oeuvres impressionnistes. Un beau jour, il reçoit un mystérieux testament qui va bouleverser sa vie...

Jusque là rien d'anodin. C'est l'histoire de tranches de vie où les thèmes principaux sont la solidarité et l'amour. Et oui encore ! On a même parfois l'impression de lire Ensemble, c'est tout d'Anne Gavalda. C'est ce que je me dis au départ... Certes, certains personnages y ressemblent mais la trame de l'histoire m'a beaucoup plu et surtout surprise ! J'ai passé un bon moment alors que demander de plus... Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est de la littérature qui fait bon de lire de temps en temps pour se redonner le sourire. le style de Caroline Vermalle est agréable et facile à lire car elle utilise un vocabulaire simple mais qui reste poétique.
J'ai également apprécié (un détail non négligeable pour moi) le graphisme du livre, c'est-à-dire sa couverture. Elle est très belle et très poétique (oui, encore !). Même si j'ai trouvé étrange que le nom de l'auteur soit plus imposant en terme de taille que le titre du livre...

Pour moi, Une collection de trésors minuscules est un roman agréable et il fait désormais, si je peux dire, de ma collection de livres à relire en cas de mauvaise humeur.
Merci à Babelio et aux éditions Belfond !
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
C’est pas grand-chose, croire, c’est donné à tout le monde, il suffit juste d’y mettre du sien, de faire taire le bruit alentour, d’ouvrir les yeux et de voir sa bonne étoile. Les gens n’y croient pas, à leur bonne étoile, c’est dommage. Et ils ont tort, bien sûr. Elle est là pour chacun, seulement, il faut prendre la peine de la chercher. Des fois, elle brille dans des trucs minuscules, des trucs de rien du tout. Une présence, par exemple. On est sept milliards sur terre et pourtant, par une espèce de miracle incompréhensible, il suffit d’une voix, d’un cœur, d’une façon de voir les choses pour tout illuminer d’un coup. J’en ai connu, des gens qui brillaient comme des fous alors que personne ne leur prêtait attention. Ils ont tellement compté pour moi qu’ils sont devenus ma Voie lactée.
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« Dans l’atelier Chasse au trésor, chacun dans son coin réfléchit à ce qui le rend heureux. On visualise… la vie idéale, si vous voulez. On colle des images des magazines, des trucs qu’on trouve. […] Je vous raconte pas le nombre de brochures de voyages qui se sont retrouvées en morceaux. Mais finalement, tout le monde finit par creuser un peu plus profond. On arrive à des choses très personnelles. À la fin, y en a pas deux de pareils, des collages. » (p. 69)
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La neige tombait sur les quais de la Seine à Paris et deux jeunes femmes la regardaient tomber. Il y avait deux petits ronds de buée sur la vitre froide du dernier étage d'un hôtel particulier de l'île Saint-Louis. L'un d'eux dessinait la bouche en coeur de Pétronille, vingt-cinq ans ; ses beaux cheveux châtains faisaient des boucles sur ses épaules et elle tirait sur son cardigan que ses rondeurs ourlaient. L'autre petit rond palpitait à chaque soupir de sa grande soeur Dorothée ; elle avait trente et un ans, était blonde et mince et ses yeux brillaient d'un bleu déterminé. Dorothée n'était pas du genre à tirer sur ses cardigans, sauf depuis six mois qu'un petit était venu faire grossir son ventre.
- Il y en a vraiment qui ont de la chance, soupira Dorothée. Regarde-moi cette vue...
Notre-Dame, le Panthéon, la tour Montparnasse, la tour Eiffel, tout Paris était là, comme sur les cartes postales qu'on vendait sur les quais. Pétronille soupira aussi. Apercevoir la tour Eiffel faisait toujours naître en elle un frisson. Non, pas tout à fait un frisson, plutôt le souffle minuscule d'un battement d'ailes, d'un envol soudain, et la nostalgie d'un instant à peine posé : c'est le bonheur des petits tiens. Si elle avait pu les mettre en bouteille, Pétronille en aurait fait collection. Elle les aurait gardés dans son petit chez-elle, là-bas, dans l'une de ces milliers de veines sombres qui rayaient la capitale, là où les fenêtres ne voyaient que d'autres fenêtres. Car ici, dans ce grand appartement, au milieu des toits gris qui petit à petit se poivraient de blanc, ici d'où l'on pouvait, si l'on prenait la peine de regarder, voir battre le coeur de Paris, ici, hélas, elle était chez quelqu'un d'autre.
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- Bon, fit Pétronille, il faut qu'on y aille. S'il revient et qu'il nous trouve ici, on va être très mal.
Elle ramassa les derniers restes de l'emballage qui traînaient sur le parquet ancien et les fourra dans un grand sac-poubelle noir. Elle admira une dernière fois ce qu'elle avait fini de déballer : un petit tableau, d'à peine trente centimètres de haut. Un village tranquille en hiver, quelques arbres nus, des silhouettes que le froid pressait et, en bas à gauche, presque timide, la signature penchée de l'artiste : Alfred Sisley.
- Tu m'avais dit qu'il restait toujours au bureau jusqu'à pas d'heure, renchérit Dorothée, toujours collée à sa vitre.
- Oui, mais ça serait pas de chance s'il avait choisi aujourd'hui pour rentrer plus tôt. Allez viens.
Pétronille alla poser son sac-poubelle près de l'entrée, à côté de la console où se trouvait du courrier qui semblait important.
Dorothée déambulait à travers l'appartement, inspectant le mobilier d'exception.
- C'est quand même pas juste. Il a tout, ce mec. Il est riche, il est brillant, il a un appart de rêve, il a bon goût... Autant de veine, ça fait pas trop pour un seul homme ?
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Vous savez, parfois on a plus d'empathie pour des étrangers que pour nos proches ! Il arrive que l'on fasse de très brèves rencontres qui changent peut-être pas notre existence, mais notre regard. C'est comme ça qu'on apprend la vie : à rencontrer les autres.
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