S'assurer que les personne avec autisme connaissent davantage de réussite dans leur vie est peut-être plus important que n'importe quelle psychoéducation ou qu'un quelconque accompagnement psychologique.
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Nous pouvons accroitre le sentiment d'amour-propre chez les personnes avec autisme en adaptant, à leurs limites, leur environnement et leurs attentes ainsi qu'en leur donnant de l'espace pour exprimer leur talent.
Les adolescents et les jeunes autistes avec un niveau d'intelligence normal ont souvent une bonne connaissance abstraite des relations et du comportement social mais ne possède pas les compétences pratiques sur le plan social. Ceci s'applique souvent à leur connaissances de l'autisme. Leur connaissance théorique de l'autisme est parfois impressionnante et frappante, mais savoir ce que l'autisme signifie concrètement pour eux et quotidiennement est beaucoup plus difficile.
Nous ne devons pas évaluer les propos des personnes autistes de notre point de vue mais nous devons partir du leur. En d'autres termes, nous ne devons pas tenir compte de notre expérience, mais bien de la perspective de la personne avec autisme. Nous devons se placer dans son mode de pensée et de vie.
Les difficultés de transfert des compétences à la vie courante impliquent une collaboration avec l'environnement. Nous sommes convaincus que les effets de la psychoéducation sont décuplés lorsque la personne et son entourage sont tout deux informés. Un programme de psychoéducation isolé débouche sur des effets isolés et non sur une intégration dans la vie quotidienne.
Le but des questions exploratoires est d'apprendre à connaitre les idées et opinions de l'interlocuteur. (p.71)