AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253005872
255 pages
Le Livre de Poche (15/10/2003)
3.63/5   445 notes
Résumé :
Comme prévu (De la Terre à la Lune), le 1er décembre, à bord d'un énorme projectile d'aluminium lancé par un gigantesque canon de 900 pieds de long, s'embarquent pour la Lune : le solennel président du Gun-Club de Baltimore, Impey Barbicane, l'impétueux capitaine Nicholl et le Français Michel Ardan, un Parisien fantaisiste, un artiste aussi spirituel qu'audacieux, deux chiens : Diane et Satellite et quelques autres "passagers" amenés subrepticement par Michel Ardan.... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 445 notes
Deux Américains, Impey Barbicane et le capitaine Nicholl, et un Français, Michel Ardan sont embarqués dans un obus en aluminium placé dans un canon géant pour être propulsé vers la Lune. Ce voyage est décidé dans le but d 'avoir de plus amples informations sur la Lune .Cette dernière est-elle habitée ? Était-elle été habitée ? Existe-t-il de l'eau à sa surface ? Ce voyage est pour répondre à ces questions et bien d'autres.
La lecture de roman est intéressante, ne serait-ce que pour nous révéler que l' Homme est une personne curieuse et insatiable ! Il veut découvrir le monde extérieur proche et lointain. Et, c 'est ainsi qu 'il avance et progresse : il va de la connaissance de ce qui existe vers ce qui caché et inconnu.
Reste que Jules Verne n'étant pas un vrai scientifique car il n 'est ni un physicien, ni un chimiste, ni un biologiste, ni un astronome, ni un géologue mais juste un romancier alors il peut laisser la folle du logis aller là où elle le désire. Et, de là les invraisemblances dans le récit.Mais l'auteur a des circonstances atténuantes en le considérant dans le contexte de son époque et le niveau des connaissances scientifiques liées à cette époque. Mais, Jules Verne est connu pour être un écrivain très curieux et qui se documente énormément. Dans son entourage, il a beaucoup d 'amis savants et scientifiques .
J 'ai lu le livre et je ne pense avoir fait une mauvaise lecture, au contraire .

Commenter  J’apprécie          572
Trois hommes dans un obus...
La suite de de la Terre à la Lune, c'est l'odyssée de Barbicane, Nicholl et Ardan autour de l'astre des nuits.
Les trois solides aventuriers ont survécu au terrible coup de canon qui envoya leur véhicule-projectile dans l' espace. le chien, par contre...
J.T. Matson, trop esquinté pour aller faire l'ambassadeur auprès d'éventuels sélénites, a élu domicile à l'observatoire qui abrite le télescope géant... Mais que peut-il espérer apercevoir?
Et quelle moisson d'observations et de précieux renseignements pourront bien ramener l'intrépide trio... Si toutefois ils reviennent sur la Terre!
Bien sûr, le roman paraît maintenant un peu suranné... Mais le temps a passé depuis Jules Verne et l'astronautique à emmené les hommes sur la Lune, en vrai. La suite de de la Terre à la Lune reste un magnifique voyage imaginaire non dépourvu d'une certaine poésie qui sied si bien à cette science au triomphe naissant de la fin du 19e siècle.
Commenter  J’apprécie          500
Loin d'être une oeuvre bâclée, "Autour de la Lune" [1870] est une oeuvre qui assume la Toute-Puissance de sa fantaisie.

Suite à leurs premières aventures ("De la Terre à la Lune" [1865], sous-titré : "Trajet direct en 97 heures 20 minutes"), Impey Barbicane, le capitaine Nicholl et notre "bon" Michel Ardan ont survécu à l'envol du "boulet" cylindro-conique qui aurait pu leur servir de tombeau (ou de chapelle ardente)...

C'est que le nid douillet de la "Columbiad" en fonte de la péninsule floridienne est désormais bien loin...

Les voici tous les trois désormais LIBRES dans l'espace et ils ne doutent de rien. La troposphère est dépassée : reste, au dehors, l'infini vide d'entre Terre et Lune. Comme d'habitude, ils devisent, observent, supputent et se contrefichent de revenir...

De temps en temps, ils "ouvrent" une écoutille pour faire un peu d'air (ou de vide, plutôt... mais pas trop) ou évacuer une partie de leur bric-à-brac.

Aucun instinct de conservation. "Figures libérées" (bientôt en apesanteur) de ces théâtres des Grands Boulevards parisiens que chérissait Verne en son jeune temps de Rastignac des bords de Loire.

On se donne d'ailleurs, bien volontiers, du "Mon digne ami" dans l'habitacle où aussi – grâce aux talents de Michel Ardan (le Français gourmet) – "ça dîne et ça r-dîne", comme le chantait l'ami Bobby Lapointe...

Bien sûr, les petits défauts du Verne de "Vingt mille lieues sous les mers" (telle l'énumération de cent espèces du "Grand livre naturaliste de Buffon") sont toujours là et il ne manquera pas un bouton de guêtre aux Cirques et Massifs lunaires survolés, dont les mensurations en trois dimensions vous seront "plus que complaisamment" détaillées – chiffrées en toutes lettres (parfois avec virgule) dans leurs unités de mesure correspondantes (lieues, mètres ou kilomètres... ), en ajoutant la mention de leurs inclinaison et orientation...

Et certes, Jack Kerouac fera même calcul avec les noms de lieux de son "On the Road" : une mélopée à la Dylan...

"Scarlet Town" versus "Dark Side of the Moon".

Pierre-Jules Hetzel était "bon Prince", au fond, et fermait les yeux quand notre petit Père Verne ne rechignait pas au "savants remplissages" de ses pages... (Mais, croyez-moi, l'impression de fraîcheur est mille fois plus évidente que face aux turpitudes millimétrées d'un récit besogneux d'Amélie Nothomb...).

Bref, une fois de plus "on se régale" et le top du top est la chute de ce bon J.-T. Maston (à la boîte crânienne rafistolée en gutta-percha), leur complice resté sur Terre, dans les profondeurs du miroir du Télescope des Montagnes Rocheuses (chapitre XXI).

" Hein, si j'avais cassé le miroir ?
– Vous l'auriez payé !

Tout de même, on est triste pour le pauvre Satellite (le chien), bientôt satellisé autour du Projectile-cottage.
Heureusement, Diane survit.
Diane est sa compagne à quatre pattes (Wouf !).
Et les poules d'Ardan, aussi.

Célébrons encore les merveilleuses illustrations d'Emile Bayard et A. De Neuville (gravées par Hildibrand) : l'ensemble texte-images prend ainsi une allure d'éternité et un charme fou.

Le "Primitif" nantais célébré par Julien Gracq est ici en grande forme et, en sa belle naïveté "positiviste", célèbre aussi les vertus pragmatiques du travail en équipe.

Pas de hiérarchies entre "experts" et néophytes.
Un message universel.

Et, certes, pas si bête, en ces temps de suicide programmé de notre chère (fragile) Biosphère par de "gros négligeouilles"....

Et SI la recette d'absorption-épuration de l'excédent de gaz carbonique (CO2 "à effet de serre") dans le projectile du Trio marchait ? Qu'est-ce qu'on attend ?
Lien : http://www.regardsfeeriques...
Commenter  J’apprécie          251
Cette histoire est la suite directe de "De la Terre à la Lune" dont le récit s'était interrompu aussitôt après le "tir". On retrouve donc Barbicane, Nicholl et Ardan filant à toute vitesse vers notre satellite à bord de l'obus habitable.
Ce court roman est l'occasion de faire le point sur les connaissances de l'époque au sujet de l'espace et de la Lune. Bien sûr, de notre point de vue certains points paraissent bien naïfs : présence de sélénites, gravité "s'inversant" en cours de chemin entre les deux astres, astronaute ouvrant la fenêtre de l'habitacle pour jeter les ordures... Mais il faut toutefois garder à l'esprit l'idée parfaitement novatrice en 1869 de l'idée même d'une telle expédition ; sans compter sa troublante similitude avec certaines missions Apollo intervenues un siècle après exactement.
Commenter  J’apprécie          241
Lectrices, lecteurs, bonjour !
📗📘📙
#lectureterminée : Autour de la Lune, de Jules Verne.

Nous retrouvons dans cette suite les trois personnages de "De la Terre à la Lune" qui, après être parvenu à quitter l'attraction terrestre, se dirigent à présent vers le satellite naturel.
Toujours aussi passionnant, on retrouve tout le talent de l'auteur dans la vigueur de la narration, dans la précision des descriptions et dans l'humour des dialogues : bah oui, c'est du Jules Verne 😊 ! En revanche, on n'échappe pas à la litanie encyclopédique habituelle : toute la partie centrale n'est qu'une énumération de noms de cratères, de noms de savants, de taille de volcans, de hauteur et de distance, et en miles, en toises et en lieues, qui plus est (oui, c'est du Jules Verne, quoi…😑).
Ce huis clos spatial souffre également de grosses incohérences : pas d'apesanteur dans la fusée-obus, des hublots qui s'ouvrent dans le vide spatial, une atmosphère et une végétation lunaire… mais qu'il convient sans doute de remettre dans le contexte de l'écriture, l'année 1869 ! On trouvera par ailleurs de remarquables précisions, comme les calculs algébriques de position et de vitesse, les trajectoires elliptiques, ou encore les phases astronomiques. On peut aussi ajouter les étonnantes prémonitions de la capsule à trois passagers, de la nation qui tentera ce voyage ainsi que de sa durée, du retour en plein océan, choses qui se vérifieront un siècle plus tard.

Un classique de l'aventure/science-fiction !

Edouard Jhil.
"Lisez ce que vous voulez, mais lisez !"
➡️ Retrouvez-moi également sur Instagram et Facebook 😉
Commenter  J’apprécie          160

Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
- Ainsi donc, demanda Michel Ardan, l'humanité aurait disparu de la Lune ?
- Oui, répondit Barbicane, après avoir sans doute persisté pendant des milliers d'années.
[...]
- Et tu dis que pareil sort est réservé à la Terre ?
- Très probablement.
- Mais quand ?
- Quand le refroidissement de son écorce l'aura rendue inhabitable.
- Et a-t-on calculé le temps que notre malheureux sphéroïde mettrait à se refroidir ?
- Sans doute.
- Et tu connais ces calculs ?
- Parfaitement.
- Mais parle donc, savant maussade, s'écria Michel Ardan, car tu me fais bouillir d'impatience !
- Eh bien ! mon brave Michel, répondit tranquillement Barbicane, on sait quelle diminution de température la Terre subit dans le laps d'un siècle. Or, d'après certains calculs, cette température moyenne sera ramenée à zéro après une période de quatre cent mille ans !
- Quatre cent mille ans ! s'écria Michel. Ah ! je respire ! Vraiment, j'étais effrayé ! A t'entendre, je m'imaginais que nous n'avions plus que cinquante mille années à vivre !
Commenter  J’apprécie          70
Et maintenant, cette tentative sans précédents dans les annales des voyages amènera-t-elle quelque résultat pratique ? Établira-t-on jamais des communications directes avec la Lune ? Fondera-t-on un service de navigation à travers l’espace, qui desservira le monde solaire ? Ira-t-on d’une planète à une planète, de Jupiter à Mercure, et plus tard d’une étoile à une autre, de la Polaire à Sirius ? Un mode de locomotion permettra-t-il de visiter ces soleils qui fourmillent au firmament ? À ces questions, on ne saurait répondre.
Commenter  J’apprécie          140
C’était l’aimable Diane, assez penaude encore, qui s’allongea hors de sa retraite, non sans se faire prier. Cependant Michel Ardan l’encourageait de ses plus gracieuses paroles.

« Viens, Diane, disait-il, viens, ma fille ! toi, dont la destinée marquera dans les annales cynégétiques ! toi que les païens eussent donnée pour compagne au dieu Anubis, et les chrétiens pour amie à saint Roch ! toi, digne d’être forgée en airain par le roi des enfers, comme ce toutou que Jupiter céda à la belle Europe au prix d’un baiser ! toi, dont la célébrité effacera celle des héros de Montargis et du mont Saint-Bernard ! toi, qui, t’élançant vers les espaces interplanétaires, seras peut-être l’Ève des chiens sélénites ! toi qui justifieras là-haut cette parole de Toussenel : « Au commencement, Dieu créa l’homme, et le voyant si faible, il lui donna le chien ! » Viens, Diane ! viens ici ! »

Diane, flattée ou non, s’avançait peu à peu et poussait des gémissements plaintifs.
Commenter  J’apprécie          60
Un Français, un Parisien fantaisiste, un artiste aussi spirituel qu'audacieux, demanda à s'enfermer dans un boulet afin d'atteindre la lune et d'opérer une une reconnaissance du satellite terrestre. Cet intrépide aventurier se nommait Michel Ardan. Il arriva en Amérique, fut reçu avec enthousiasme, tint des meetings, se vit porter en triomphe, réconcilia le président Barbicane avec son mortel ennemi le capitaine Nicholl et, comme gage de réconciliation, il les décidait à s'embarquer avec lui dans le projectile .
Commenter  J’apprécie          102
Tous leurs sentiments se concentraient dans une pensée unique : Voir ! Représentants de la terre, de l'humanité passée et présente qu'ils résumaient en eux, c'est par leurs yeux que la race humaine regardait ces régions lunaires et pénétrait les secrets de son satellite .
Commenter  J’apprécie          190

Videos de Jules Verne (115) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jules Verne
Par ses activités, l'homme perturbe la biosphère et les écosystèmes. Directement ou indirectement, il provoque des dysfonctionnements écologiques créant un effet domino qu'on peut aussi décrire comme un effet boomerang : l'agression de l'environnement par l'homme finit par se retourner contre sa propre santé… Boomerangs revient avec une grande clarté sur ces différentes conséquences sanitaires qui ponctuent notre quotidien : omniprésence des plastiques et des perturbateurs endocriniens, exposition aux pesticides, pollutions chimiques et biologiques, maladies infectieuses émergentes, etc. Sont ainsi successivement détaillés les risques «naturels », les conséquences sanitaires de l'introduction de substances d'origine synthétique dans les chaînes alimentaires, de la perturbation des grands cycles des éléments – en particulier de celui du carbone, responsable des changements climatiques actuels –, et des atteintes portées à la biodiversité. Un livre qui sonne comme un avertissement, mais qui est également un plaidoyer pour une véritable écologie de la santé. Il montre pourquoi une vision globale des interactions entre l'homme, l'environnement et la santé est indispensable pour s'attaquer à la crise écologique avant qu'elle ne dégénère en catastrophe sanitaire.
Professeur en pharmacie à l'université de Picardie Jules-Verne et praticien hospitalier au Centre hospitalier universitaire Amiens-Picardie, Guillaume Decocq dirige l'unité mixte de recherche CNRS « Écologie et Dynamique des Systèmes anthropisés ». Il est également membre de la section « Sciences appliquées à la santé environnementale » de l'Académie nationale de Pharmacie.
+ Lire la suite
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Notre sélection Imaginaire Voir plus





Quiz Voir plus

Jules Verne

Quel est le premier livres écrit par Jules Vernes?

Robur le conquérant
Les enfants du capitaine grant
5 semaine en balon
L'étoile du sud

5 questions
235 lecteurs ont répondu
Thème : Jules VerneCréer un quiz sur ce livre