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sur 170 notes
Le Sphinx des glaces, déjà un titre improbable, chargé de mystère, qui donne envie de se précipiter vers les pages de ce roman passionnant, puis de ralentir car sa lecture est tellement passionnante qu'il faut prendre le temps pour en savourer toutes les péripéties.

Ce livre ne cause pas de tort aux aventures d'Arthur Gordon Pym, le héros célèbre de Poe, dont l'aventure prenait fin de manière abrupte alors que tant d'événements pouvaient encore être attendus par le lecteur. Non aucun tort, même si Verne a pris le relais de Poe pour finir le boulot.

Et il le fait magnifiquement, en ponctuant les aventures de descriptions abondantes et soignées qui peuvent paraître longues mais qui pourtant me semblent bien servir l'histoire.

L'ambiance est toutefois moins glauque et stressante que celle du roman de Poe, mais les deux écrivains n'ont pas les mêmes objectifs, Jules Verne donnant une impression de cartésinisme et de rigueur, Poe laissant aller ses divagations vers le fantastique avec des scènes assez dures. Verne est bien plus "soft".

Si je préfère le style de Poe, je reste admiratif devant la performance de Jules Verne qui réussit à donner un sens nouveau à une histoire avec cet énigmatique Sphinx des glaces.
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Qu'ajouter à vos critiques enthousiastes, les amis ?

Que "Le Sphynx des Glaces" (1897) est EFFECTIVEMENT un magnifique roman d'aventures en tous points digne d'être la très "logique" continuation des toujours étonnantes et très étranges "Aventures d'Arthur Gordon Pym de Nantucket" d'Edgar Allan POE - qui constituait en 1828, à son insu, une sorte de "Tome I" de ce "Diptyque Antarctidien" poesque-vernien...

La verve narrative du "Sphynx" évoque pour nous celle de "L'île au Trésor" ("Treasure's Island", 1881) ou du "Maître de Ballantrae" ("The Master of Ballantrae", 1889) de Robert-Louis STEVENSON... voire même - dans un registre sensiblement plus cruel - celle de "Au coeur des Ténèbres" ("Heart of Darkness", 1899), de "Typhon" ("Typhoon", 1903) ou de "La Ligne d'Ombre" ("The Shadow Line", 1917) de ce bon Joseph CONRAD, qui "avait vécu" avant que d'écrire - tel notre natif de Nantes - afin de ne point risquer d'écrire pour ne rien dire...

Tous les vrais "fans" du Grand Jules VERNE (1828-1905) aiment jusqu'aux grands défauts et petites faiblesses de l'Oeuvre vernienne (Tenez, rappelez-moi le chiffre de ses "Voyages Extraordinaires" : près de soixante-dix, n'est-ce pas ?) ; jusqu'à ses rituels incorrigibles et très naïves maladresses... Parce qu'il y a de la Matière. du total respect pour son lecteur. L'artisan est solide et consciencieux, son positivisme a forgé pour nous un Continent à Rêves à réaliser sans délais...

Bien sûr, une ou deux fois, on sait que l'honnête forgeron s'était un peu "oublié" : et nous avions bien ri de voir combien certains étaient ressortis - fatalement - épuisés voire traumatisés des "ressources" énumératives botaniques et zoologiques de Vingt-Mille Lieues sous les mers" (1865) - Ah, ces imparables techniques de "remplissage énumératif" - à base de cet inépuisable matériau tiré des encyclopédies de son temps : elles ne concernaient évidemment pas que les seuls ballasts du "Nautilus"... "Mais là, non !" (comme disait Coluche) et même "Pôs du tout !"... Ici l'artisan a un long savoir-faire derrière lui et ne renouvellerait jamais les petites facilités du passé...

Et il adore son "modèle", sa base fictive, son plancton nutritif (le roman de Poe), il le soigne, le cite sans cesse, en parle avec un infini respect - par la psyché et la "voix-off" de son narrateur-mécène Jeorling, "l'embarqué pour le Pôle"...

Et "ça" fonctionne et fictionne vraiment ! On se frictionne avec icebergs et icefields... On est prêt à y croire - et même TOUT croire !

Ce Pôle Sud franchi dans la brume.... le magnétisme du Sphynx qui a cloué "ce pauvre Pym" avec son fusil métallique en bandoulière - telle une figure christique ou une mouche agonisant interminablement, pitoyablement engluée dans ce papier tue-mouche jaunâtre de "La campagne" de nos souvenirs... Les frères Capitaines Len Guy (pour la goélette "Hallbrane") et William Guy (pour la goélette "Jane" disparue), Jem West le lieutenant fidèle, ou ce bavard de "boute-en train" de bosseman Hurliguerly, ou encore l'étrange Hunt, nain qui se re-transformera en Dirk Peters, malade de se souvenir qu'il a dû tuer et manger la chair d'un camarade dans le terrible roman de POE...

L'emploi des termes techniques maritimes, ici d'une richesse infinie, ne gêne aucunement la lecture : faisant partie de la technique picturale de toute "Marine"...

Ce Pôle austral du "Sphynx" (roman de l'extrême maturité) est, bien sûr, aux antipodes existentielles de la revigorante fraîcheur narrative du Pôle boréal des "Voyages et Aventures du Capitaine Hatteras"(1864) imaginé par l'alors jeune Verne - roman si justement vanté et célébré par Julien GRACQ... Bref, on ne s'y ennuiera là, non plus, pas une once, au cours de cette longue traversée des 32 chapitres du "Sphynx" (divisé en deux Parties de XVI chapitres dûment titrés à l'Ancienne - encore un plaisir devenu bien rare, de nos jours !).

Et les 68 illustrations de Georges ROUX sont splendides, inoubliables, d'une finesse indescriptibles...

Disons donc encore plus clairement la chose ! Messieurs Jules VERNE,Pierre-Jules HETZEL et Georges ROUX, nous vous disons chaleureusement (pas moins de cent vingt-trois années plus tard) : "Encore merci !" :-)
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Je poursuis l'exploration de mon intégrale Jules Verne avec le Sphinx des glaces. LokiPg m'a judicieusement conseillé de lire d'abord les Aventures d'Arthur Gordon Pym d'Edgar A. Poe. De toute évidence, Verne avait beaucoup d'estime pour l'auteur américain (il lui a d'ailleurs consacré un essai – Edgar Poe et ses oeuvres - dans lequel un chapitre entier est consacré aux aventures de Pym mais je ne l'ai pas encore lu).

Avec cette « suite » il a achevé l'histoire de Poe qui se terminait un peu sans se terminer… On peut donc voir le roman de Verne comme une réécriture de celui de Poe.

De nouveaux personnages (dont Jeorling le narrateur) mais aussi des personnages issus de l'histoire originale… Dans l'ensemble, les personnages étaient bien campés.

J'ai surtout aimé les descriptions des lieux et de l'environnement. Il est très facile de s'imaginer à bord de l'Halbrane ou par exemple. Pour l'intrigue je dois avouer que j'ai quand même préféré le livre de Poe et le personnage de Pym, ainsi que l'ambiance, un peu plus inquiétante et glauque. Verne a levé l'aura de mystère… ce n'est pas toujours une bonne chose.

J'ai envie de dire que c'est une fanfiction du 19ème siècle ^_^ j'ai de loin préféré 20.000 lieues sous les mers.

Pour la petite histoire, il existe une suite à ce livre, L'Aimant de Richard Gaitet publié en 2016 par les Éditions Intervalles :

« Roman contemporain d'aventures maritimes, récit d'initiation tragi-comique aux accents surnaturels, L'Aimant poursuit l'histoire d'un titre méconnu de Jules Verne, Le Sphinx des glaces, qui reprenait déjà l'intrigue irrésolue de l'unique roman d'Edgar Allan Poe, Aventures d'Arthur Gordon Pym. La conclusion rocambolesque d'un mystère littéraire au long cours. »



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Je poserai en préambule une question essentielle : est-il possible de se dire déçu par Jules Verne sans qu'aussitôt les ombrageuses divinités babéliotes qui hantent ces lieux me vouent à lire du coaching feel-good jusqu'à la fin de mes jours (et mes descendants après moi pendant mille générations) ?
Parce que oui, voilà, pour le dire très simplement, ce Jules Verne-là m'a bien déçu.

On connaît le point de départ : fasciné par le roman d'Edgar Poe, Les Aventures d'Arthur Gordon Pym, Verne s'est mis benoîtement en tête d'en écrire la suite à soixante ans d'intervalle.
D'où un départ des Kerguelen à bord de la goélette l'Halbrane, et cap sur le grand océan austral à la recherche des éventuels survivants de la Jane (le navire qui, dans le livre de Poe, a recueilli Pym avant de faire naufrage). L'enjeu de cette nouvelle expédition est de démontrer que l'histoire rapportée par Edgar Poe n'a rien d'un roman mais est au contraire parfaitement authentique...

C'est tout de même un singulier défi littéraire que Jules Verne se lance là : mobiliser les ressources de son scientisme pour prouver la véracité d'un roman dont les hallucinations sont étrangères à tout esprit cartésien ! Je ne vois pour ma part aucun hommage dans cette entreprise, mais plutôt une tentative de déconstruction - pour ne pas dire destruction - de l'imaginaire fantasmagorique déployé par Poe (la fin du roman, qui crucifie littéralement Pym sur l'autel de la rationalité, m'a d'ailleurs paru aussi artificielle qu'inutilement cruelle).
Bref, l'Halbrane descend de plus en plus au sud et recueille en effet quelques indices du passage de la Jane. Mais des tableaux extraordinaires qui ont enthousiasmé les lecteurs d'Edgar Poe, il ne reste ici très exactement rien. Pas d'île mystérieuse, pas de peuplade farouche, pas de phénomènes étranges : tout semble avoir été balayé par un séisme bien commode. Ne subsiste plus qu'un océan austral bien morne, même pas foutu de fournir une bonne scène de tempête. Pas d'autre relief que des défilés d'icebergs immaculés et quelques îlots noirâtres, ça et là. Pendant toute la première moitié du roman, il se passe tellement peu de choses qu'on se croirait chez Costa Croisières. La première vraie péripétie du voyage ne survient qu'à la page 321 !
Entre-temps, Verne s'est contenté paresseusement d'égrener des longitudes et des latitudes comme il adore le faire ; il semble prendre un malin plaisir à toujours décevoir l'attente de son lecteur, et moi je me suis ennuyé ferme au milieu de personnages transparents et stéréotypés qui m'ont paru peu dignes de son talent.

Qu'elle était loin, l'inspiration présidant aux Voyages et aventures du capitaine Hatteras... Trente ans séparent ces deux romans, et leur comparaison m'amène à croire qu'en trente ans on vieillit beaucoup.
Hatteras et le Sphinx des glaces : une formidable réussite littéraire au Pôle Nord contre un cabotage poussif au Pôle Sud. Voilà en définitive ce qu'on pourrait appeler des romans des antipodes.
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En 1838, parait aux États-Unis et en Angleterre les Aventures d'Arthur Gordon Pym, d'Edgar Allan Poe, qui raconte comment le susnommé Pym parvient, après de nombreuses épreuves, jusqu'en Antarctique.
50 ans plus tard, Jules Verne, impressionné par ce roman mais également frustré par sa fin énigmatique, écrit une suite intitulée le Sphinx des glaces.

L'histoire débute en 1939, soit quelques mois seulement après la publication des Aventures d'Arthur Gordon Pym. L'américain Jeorling découvre que ce récit, qu'il croyait fictif, est en réalité authentique. Il prendra part à l'expédition du capitaine Len Guy, parti sauver les survivants présumés du Jane, le navire qui amena Pym en Antarctique.

Cela faisait des années que j'avais envie de lire ce roman, mais je tenais absolument à avoir lu celui d'Edgar Poe avant. Ce fut chose faite il y a quelques jours et, comme Jules Verne, j'ai été terriblement désappointé par sa conclusion. J'attendais donc beaucoup de cette suite, écrite par mon auteur préféré.

Au début, l'ambiance rappelle pas mal Voyages et aventures du capitaine Hatteras. C'est assez logique, l'un est un voyage vers le pôle nord, l'autre le pôle sud, le décor et les obstacles rencontrés sont assez semblables. Pourtant, le roman acquiert rapidement une tonalité propre.

Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, l'aventure se mêle de science-fiction. Sous la plume du poète américain, Arthur Pym a vécu des évènements surnaturels qui trouvent des explications rationnelles chez le romancier français. Mais cette rationalité n'empêche pas l'émerveillement, et certaines images marquantes restent en tête une fois le livre refermé.

La fin ouverte du roman d'Edgar Allan Poe laissait le champ libre à de nombreuses interprétations. Jules Verne propose la sienne, et je trouve l'exercice brillamment réussi. J'ai, enfin, une conclusion pleinement satisfaisante aux aventures d'Arthur Pym.
Le style de Verne est toujours aussi plaisant, et les gravures de Georges Roux sont magnifiques.

Encore un grand roman d'aventure du maître de la science-fiction française.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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le sphinx des glaces de Jules verne

Je dois dire que j'ai commencé cette lecture avec appréhension, à cause de l'écriture que l'auteur emploie dans son oeuvre! La conjugaison est souvent au plus que parfait du subjonctif? au futur antérieur ! etc. ...
peut être plus employé au temps d'aujourd'hui! et puis voila je m'y suis fait , et j'ai lu .
Ce n'est pas du Freud quoi!!
Cette conjugaison ,participe à exprimer avec plus de force ,cette relation, pas toujours cordiale entre les héros, avec toujours un petit arrière gout de suspicion entre eux .

Je dirai au sujet du roman : c'est un voyage extraordinaire dans les eaux australes , en Antarctique plus précisément sur une goélette l'Halbrane , avec à bord le Capitaine , Len Guy, le narrateur de toute l'histoire Jeorling, un lieutenant, un maitre d'équipage, un cuisinier, huit matelots (je ne vous dit pas les noms !
plus amplement car vous les découvrirez au fur et à mesure de votre lecture)
Pour construire ce roman Jules Verne à un talent fou, et une langue du XIXème siècle .
Tous les mots qu'il emploie sont juste avec une précision délirante . Aucune erreur.
J'avoue m'être servi du dictionnaire pas mal de fois , car le vocabulaire de la marine autant celui concernant la description de la nature est d'une méticulosité extrêmement précise.
Je suis néophyte en terme de navigation et détails des manoeuvres exécutées sur une Goélette et ce livre est une mine de renseignements sur la marine et surtout la géographie (faire le point avec la longitude et la latitude qui disent avec exactitude ou vous vous trouvez ) .
Une petite carte est dessinée dans le livre , pas mal !.
Si Jules verne ,eut fait ces voyages dans les pôles ,cela ne m'étonnerait pas !
Le plus surprenant c'est que l'auteur prend comme référence un livre écrit
par Edgar Poe
"Aventures d'Arthur Gordon Pym," là aussi je ne vous en direz pas plus ,il y a eu tant de controverses à ce sujet !
Jeorling le narrateur , découvre que ce récit, qu'il croyait fictif, est en réalité authentique.

Bon , la lecture de ce roman est difficile , les langages sont un peu ampoulés mais c'est comme cela
que les personnes parlaient dans ce monde de marins, entre gradés et subalternes , et civils
Une grandiloquence apparait souvent ,mais bon , c'est un enrichissement pour nous de "bon français "c'est l'expression de notre belle langue .
Il y a des temps longs , on s'y habitue, enfin lisez avec délectation, lentement et savourez cette histoire fantastique , extraordinaire , que Jules Verne nous a laissé en lui insérant ( je me répète !)
les héros d'un livre écrit par Edgar Poe et en les transcrivant ici ,non pas comme fiction mais comme réalité!!

PS: de grâce n'appliquez pas un des commandements de Daniel Pennac ""vous pouvez sauter des pages !""
alors se serait la cata , car tout est lié , et , le fil de l'histoire se déroule pour aboutir à .......
Vous le saurez si vous vous donnez la joie de lire jusqu'au bout ce trésor
de voyage extraordinaire
Bonne et studieuse lecture .
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Un Jules Verne, ça faisait longtemps.
Alors, on prend les mêmes et on recommence ?
Oui et non.
Car c'est un peu ça, un narrateur témoin embarqué avec un groupe d'hommes dans une aventure périlleuse et héroïque sur un terrain peu ou mal connu, ici l'antarctique.
A son habitude Jules Verne laisse libre cours à son extraordinaire imagination tout en balisant son récit avec les connaissances géographique et scientifiques disponibles à l'époque.
Pour qui est familier de l'auteur, la routine quoi.

Cependant Verne use ici d'un procédé que je ne lui connaissais pas. Je ne suis pas spécialiste de son oeuvre, je l'ai vu reprendre ses propres personnages, Nemo par exemple, d'un roman à l'autre mais il m'a surpris avec cette suite ou ce spin-off des "Aventures d'Arthur Gordon Pym" d'Edgar Allan Poe.

Afin de ne pas perdre ceux à qui il aurait échappé, Verne résume opportunément en cours de route le roman de Poe, c'est heureux car je n'en avais qu'un vague souvenir.

On ne tient pas là le meilleurs de l'auteur mais il est agréable de renouer avec lui.
Léger bémol toutefois, Verne qui est souvent, et à juste titre, salué pour sa vista, s'est un peu fourvoyé dans ses spéculations géographiques sur le continent antarctique.

Le voyage reste agréable.
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Ce très beau voyage extraordinaire doit, pour être bien compris et mieux apprécié, être précédé de la lecture des aventures d'Arthur Gordon Pym.
Dans cette histoire pleine de mystères et de rebondissements, Jules Verne rend un hommage vibrant à celui qu'il considère comme un des maîtres du roman fantastique, Edgar Allan Poe.
La présence de ces deux auteurs exceptionnels dans le même livre donne au sphinx des glaces une plus grande profondeur et nous offre un voyage aussi extraordinaire que fantastique.
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Suite magistrale, sans conteste, des Aventures d'Arthur Gordon Pym, mais suite infidèle. Là où régnait une atmosphère fantastique chez Edgar Allan Poe, Jules Verne assujettit son histoire au réalisme qu'il affectionne particulièrement. Comme si, à l'heure de cette histoire – époque toute dévouée au progrès, forcément bon, qui ferait bientôt déchanter tout le monde sur le Front de 14-18 en démontrant violemment qu'il n'est pas toujours la joie ! –, l'irrationnel devait céder la place à son reflet rationnel.
Le Sphinx des glaces n'en reste pas moins une aventure vernienne de premier ordre, qu'il faut considérer plutôt comme un hommage qu'une suite du roman de Poe.
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C'est la suite du roman inachevé d'Edgar Poe (les Aventures d'Arthur Gordon Pym), une suite imaginée, entreprise par Jules Verne.
Un récit de "merveilleuses et terribles" aventures maritimes.
Par ailleurs, des digressions, des réflexions intéressantes sur le récit d'Edgar Poe.
Un voyage à travers les profondeurs, les mers antarctiques.
Une excellente suite au roman d'Edgar Poe.
Un très grand roman.


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