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3,57

sur 429 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un sacré long moment que je n'avais pas lu Jules Verne, moi qui m'étais juré d'en lire bien d'autres après "Le tour du monde en 80 jours". Il m'aura fallu tomber sur "Le rayon vert" dans une boîte à livres pour me le rappeler, livre dont je n'avais jamais entendu parler jusque-là. J'ai fait connaissance avec un Jules Verne plein d'humour, qui m'a fait souvent sourire. Après l'éprouvant "Glen Affric" de Karine Giebel, "Le rayon vert" est donc exactement ce dont j'avais besoin.

Les événements se déroulent en Écosse, en 1881. Parce que leur nièce vient d'avoir dix-huit ans, les frères Sam et Sib Melvill souhaitent la marier et lui choisissent comme prétendant un éminent scientifique, Aristobulus Ursiclos. Mais miss Helena n'est pas prête à franchir ce cap et émet le souhait de voir le Rayon-Vert avant de prendre sa décision. Car effectivement, selon certaines légendes gaéliques, ce rayon aurait la particularité pour ceux et celles qui l'auraient vu de leur permettre d'y voir clair dans leur coeur et dans celui des autres. Ses oncles, qui lui ont toujours tout passé, n'y émettent aucune objection et lui proposent d'observer ce fameux rayon à Oban, là où comme par hasard séjourne en ce moment même Aristobulus Ursiclos... Ils ne se doutent pas qu'Oban ne sera en fait que la première étape d'un voyage qui longera les côtes écossaises.

Ce voyage nous permettra de faire connaissance avec les personnages, peu nombreux mais hauts en couleur. Miss Helena pour commencer, jeune femme quelque peu capricieuse, adulée par ses oncles qu'elle sait manipuler à sa guise. Les frères Melvill, pas jumeaux mais tout comme, toujours ensemble, toujours d'accord, prêts à tout pour le bonheur de leur nièce. le fameux Aristobulus Ursiclos, qui excelle en science autant qu'en narcissisme, qui étale son savoir à longueur de journées, qui ne se tait jamais, n'écoute et ne voit personne d'autre que lui. Les fidèles Partrigde et Bess, serviteurs des Melvill. Et enfin Olivier Sinclair, sauvé in extremis de la noyade grâce à miss Helena, peintre et poète à ses heures, qui va subrepticement s'immiscer dans le groupe, fasciné lui aussi par l'idée de pouvoir observer le Rayon-Vert.

L'intrigue est quelque peu banale, plus que prévisible, mais les personnages sont, eux, hors du commun. Et ça a été un plaisir que de les accompagner dans leur quête. Les chapitres courts et le ton mordant donnent le rythme. La lecture est facile, pleine d'entrain et d'humour. Jules Verne n'hésite pas à se moquer ouvertement de l'un de ses personnages, qu'il tourne subtilement en ridicule. Je me suis éclatée !

Quant à l'intrigue, oui elle n'est pas très originale : observer un rayon particulier qui n'apparaît que sous certaines conditions, climatiques et atmosphériques exactement. Mais les imprévus, les différents événements qui empêchent nos protagonistes d'arriver à leur fin sont souvent cocasses là aussi. Et en attendant, on longe la côte écossaise et on pêche ici et là des renseignements historiques sur le pays. Les descriptions, sans être ni barbantes ni trop longues, nous permettent de voir les différents paysages et lieux qui croisent notre route.

Le dénouement est sans surprise, mais en aurait-on voulu d'un autre ? Moi pas en tout cas.

J'ai beaucoup aimé cette lecture "déridante", qui se lit très vite et facilement.
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C'est le fameux rayon vert, bien connu de tous les marins, qui sert de fil conducteur à cette aventure.
Pour une fois, Jules Verne ne nous offre pas un roman d'anticipation ni une ode au progrès technique derrière laquelle on trouve toujours une aventure humaine. Cette fois, une demoiselle part à la recherche du rayon vert qui, selon une légende écossaise, permet de voir plus clair dans ses sentiments et ceux des autres.
Promise à un savant nommé Aristobulus Ursiclos (anagramme de sourcils, comme Servadac était celui de cadavres...), elle finit par trouver l'amour.
Jules Verne nous offre ici une belle histoire d'amour qui nous change des Voyages Extraordinaires tout en les complétant.
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Le rayon vert de Jules Verne est un très bon livre jeunesse, bien écrit, avec de l'aventure, de la romance, des personnages drôles, sympathiques ou agaçants, tout comme les enfants peuvent en raffoler. Je ne sais pas pourquoi il y a une étiquette « science-fiction » reprise dans Babélio car ce roman n'a rien de ce domaine. En revanche, après cette lecture j'ai une envie folle d'aller en Écosse, plus particulièrement voir l'île de Staffa. Qu'est-ce que c'est beau...
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Au cottage d'Helensburgh, en Écosse, la jeune orpheline Helena Campbell est élevée par ses deux oncles, Sam et Sib Melvill. Alors que la jeune fille va avoir dix-huit ans, Sam et Sib jugent qu'il est grand temps qu'elle se marie et ils pensent lui avoir trouvé un bon parti en la personne du savant Aristobulus Ursiclos. Mais Helena ne veut pas entendre parler de mariage. du moins, pas avant d'avoir vu le rayon vert qui, selon une légende des highlands, donne à ceux qui le voient le pouvoir de lire dans les coeurs.

Le rayon vert est un phénomène optique et météoroligique, au même titre que les arcs-en-ciel et les aurores boréales, par exemple, mais assez rares et plus difficiles à observer puisqu'il nécessite des conditions bien particulières pour apparaître.
Mais le rayon vert est surtout, pour Jules Verne, un prétexte à nous emmener en voyage à la découverte des côtes écossaises.

On retrouve dans le roman les ingrédients d'une bonne histoire vernienne : des personnages attachants, une intrigue simple, mais agréable à suivre, ponctuée de péripéties plus ou moins mouvementées, des anecdotes historiques et géographiques sur les lieux traversés... Peu de surprises, mais si on aime l'auteur, c'est très plaisant.

Surprenant tout de même, le traitement du seul personnage scientifique de l'histoire. D'ordinaire dans l'oeuvre de l'auteur, les savants sont tenu en haute estime, mais pas cette fois. Aristobulus Ursiclos est un savant ridicule, étalant sa science et sa culture avec un pédantisme irritant, tout le contraire des personnages principaux. Miss Campbell croient aux légendes et aux lutins, Sinclair voient le monde avec son âme d'artiste et les frères Sam et Sib vénèrent les poètes écossais. On comprend sans peine que l'esprit cartésien et sans imagination d'Ursiclos n'a pas sa place dans ce groupe.

Bref, le Rayon vert est un petit roman sans prétention mais qui m'a fait passer un agréable moment de lecture.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Dans ce roman de Jules Verne, ne survient aucun élément fantastique, en revanche il coule une certaine poésie dont l'auteur se fait un élégant interprète.
Les personnages de ce récit, recherchent au large de l'Écosse le fameux rayon vert, phénomène optique naturel très rare observé parfois de façon fugitive au coucher du soleil.
Ils devront affronter de nombreux dangers, et au bout de ce périple périlleux, c'est l'amour que trouveront miss Campbell et Olivier Sinclair.
Ce livre, un peu méconnu, mais qui est, pourtant, un véritable "voyage extraordinaire" est une très belle histoire, qui se termine par un mariage, mais qui auparavant nous fait entendre le fracas de l'océan en colère.
Jules Verne n'y introduit d'aucun élément d'anticipation, mais signe, là, un excellent roman d'aventure.
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C'est un joyeux divertissement que nous offre là Jules Verne, qui nous prouve, s'il en était besoin, qu'il n'est pas nécessaire d'aller bien loin pour éprouver les délices du voyage.

C'est dit, Helena Campbell ne se mariera pas tant qu'elle n'aura pas aperçu le fameux rayon vert, élément indispensable pour prévoir l'avenir amoureux d'une jeune fille. Non, décidément, il est impossible de se passer du verdict de ce rayon mythique dont elle vient de découvrir l'existence, et peu importe que ses oncles Sam et Sib, qui lui passent tous ses caprices, se tiennent avec un prétendant tout prêt sous le bras. Quel dommage pour le prétendant en question, Aristibulus Ursiclos, pédant et pénible à souhait - qualités dont on rêve forcément pour un époux ! Peu importe également que le rayon vert ne soit visible que dans certains lieux et dans certaines conditions. Puisqu'on ne verra pas le rayon depuis le domaine familial, un voyage dans les îles écossaises (proches, tout de même, car les pauvres Sam et Sib ne sont guère de taille à parcourir le monde entier) s'impose donc.

De péripéties en péripéties, de coups de malchance en incidents malencontreux - dont l'insupportable Aristubulus Ursiclos aura sa part - en incidents plus heureux - le sauvetage en mer d'un très charmant jeune homme -, le rayon vert se dérobe sans cesse aux yeux des voyageurs et nous embarquons avec bonheur dans le sillage de Lady Helena de site en site, d'île en île, dans la quête de l'amoureux idéal.

La fin, vous l'aurez deviné tout seuls. le charme de ce court roman tient à la fois à son humour et à la vitalité inépuisable de son héroïne ; et il est d'ailleurs notable, ainsi que rafraîchissant, que le personnage principal de ce roman soit une femme, fait rarissime chez Jules Verne. On peut cependant regretter, comme souvent chez l'auteur, une petite baisse de rythme aux trois-quarts de l'histoire. Mais le tout se lit vite et bien, avec bonne humeur et légèreté.
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Helena Campbell, jeune orpheline élevée par ses oncles est en âge de se marier. Ils ont en vue un jeune savant plutôt ridicule, Aristobulus Ursiclos ce qui n'a pas l'air de plaire à Helena. La jeune fille venant tout juste de lire un article scientifique dans le journal, leur impose, avant de se décider, de partir à la recherche du « rayon vert », un phénomène d'optique rare qui se produit au coucher du soleil. S'ensuit un voyage dans le plus pur style romantique du 19ième siècle où l'accent est mis beaucoup sur la nature, sur les émotions, ainsi que, de manière marginale, sur la rébellion contre les normes établies puisque Helena n'épousera pas Aristobulus mais Olivier, un jeune peintre qu'elle a contribué à sauver du gouffre du Corryvrekan.
Je ne dévoile rien de l'intrigue car il est évident dès le début qu'Aritobulus n'a aucune chance et qu'Olivier sera l'heureux élu.

L'histoire se passe en Écosse, dans les îles faisant parties des Hébrides Intérieurs. Jules Verne, passionné de navigation, y est allé sur son voilier et les descriptions qu'il fait du gouffre de Corryvrekan, de la grotte de Fingal et de la mer sont époustouflantes de vérité.
On y retrouve aussi, comme Jules Verne en avait l'habitude, des éléments scientifiques incorporés dans cette histoire mais il est amusant de les entendre dans la bouche d'un personnage aussi ridicule qu'Astrobulus Ursiclos.

Le rayon vert est paru en 1882. À cette époque, connu pour des oeuvres axées sur l'aventure et la science, Jules Verne, s'angoisse de ne pas être reconnu par un public lettré et cherche à être publié dans la Revue des Deux Mondes. Au XIXe siècle, la revue était un rendez-vous littéraire majeur. Tous les grands écrivains y ont apporté leur collaboration, de George Sand à Chateaubriand, de Sainte-Beuve à Dumas, Musset, Renan, Gautier et tant d'autres. Mais pas Jules Verne qui a essuyé deux refus. Une première fois pour La ville flottante et une deuxième fois pour le rayon Vert.

C'est sûr que de nos jours, habitués très jeunes à vivre les romans d'aventures que Jules Verne a écrit, la lecture du Rayon vert peut surprendre. Mais, si on laisse de côté l'intrigue amoureuse, somme toute assez mièvre et prédictible, les personnages trop clichés : la jeune fille exaltée, les oncles trop bons et un peu bêtes, le prétendant ridicule, et le jeune homme évidemment parfait, on ne peut que se délecter à la lecture de ce texte resté incompris lors de sa parution, les lecteurs de l'époque attendant de Jules Verne un autre de ses voyages extraordinaires.
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Miss Helena Campbell, écossaise, vit avec ses oncles, les frères Melvill. Ces derniers ont décidé de la marier au savant Aristobulus Ursiclos, un savant ennuyeux et égocentrique. Miss Campell refuse de se marier tant qu'elle n'aura pas vu le rayon vert qui permet, selon la légende, de ne plus avoir aucun doute dans le domaine des sentiments.

J'ai bien aimé ma lecture. Pour autant, il ne se passe pas grand-chose. J'ai suivi les tribulations de Miss Campbell, ses oncles et domestiques en Ecosse et dans les îles Hébrides. Ce roman est très descriptif. Je suis sûre qu'en prenant une carte, j'aurais pu suivre le trajet pris par les protagonistes. Donc, ami-e-s lecteurs-rices, si vous n'aimez pas les descriptions géographiques, passez votre chemin.

Ce roman n'est pas accès sur la science. Bien au contraire, car le personnage scientifique est exécrable. Je l'ai détesté. Par contre, en dehors des aspects géographiques, ce livre s'appuie sur les arts, la peinture, la beauté du paysage, la poésie.

Alors, est-ce que Miss Campbell trouvera son bonheur et l'homme qu'elle épousera grâce au rayon vert ? Il n'y a plus qu'à lire ce roman.
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Jules Vernf fait partue dd ces auteurs qui resteng modernes malgre le temps qui passe.Ses ouvrages se decouvrent aujourd'hui avec toujours autant de plaisir tant sa maitrise du roman d'aventure est superbe et intemporelle.Cf livre la, memf s'il n'est pas son meilleur m'a procure de bons moments de lecture,je vous le conseille.
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Jules Verne fait partie de ceux qui aime créer et inventer. Dans beaucoup de ces romans, des choses sont imaginées et mêlées au réel avec beaucoup de talent. Dans le cas du rayon vert, je dois avouer m'être demandé si par hasard celui-ci n'existerait pas vraiment. Peut-être moi aussi à l'avenir je passerais quelques soirées à scruter l'horizon dans l'attente d'un signe surnaturel.
Parfois très ancré dans les discours scientifique comme dans le tour du monde en 80 jours par exemple, Jules Verne met ici à l'écart le personnage scientifique du roman, en le rendant ridicule. En effet la jeune Helena n'en a que faire de la science et ne penses qu'à l'observation de son rayon vert, aux côtés du jeune homme sauvé du noyade affreuse.
On va suivre les 5 personnages à la recherche du rayon vert, et bien sûr moult péripéties vont leur arriver.
Une jolie histoire qui se lit en douceur et apporte un peu de magie et de bonheur.
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