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3,69

sur 405 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce voyage extraordinaire, Jules Verne nous emmène dans une mine de charbon désaffectée pour nous faire vivre toutes sortes d'aventures.
Bien que l'action se déroule dans les entrailles de cette mine, on ne s'ennuie pas un instant et l'auteur nous tient en haleine comme si nous étions à l'air libre.
Le théâtre de l'action confère même à l'histoire un aspect plus fantastique encore.
Il s'agit là d'un livre moins connu que les autres voyages extraordinaires, mais qui n'en est pas moins excellent.
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Bien que publié il y a plus d'un siècle, l'oeuvre de Jules Verne reste, à mon goût, intemporelle et indémodable. En effet, le thème abordé ici, à savoir celui de l'exploitation de la houille, une spécialité de charbon, ne sera jamais dépassée car, bien que les houillères de l'époques aient quasiment toutes fermées, l'exploitation de cette matière première, elle, reste encore d'actualité. Bien qu'ayant fortement diminuée en raison des progrès technologiques extraordinaires que nous avons fait dans ce domaine-là et notamment grâce à la découverte de nouvelles sources d'énergie et étant, si l'on peut dire, plutôt obsolète, le charbon reste un combustible qui est encore loin de sortir définitivement de la vie de l'homme.

Dans ce roman, Jules Verne réussit une fois de plus un véritable tour de force en mêlant intrigues, paranormal et tentatives de meurtres.
En écosse, bien que les houillères d'Arberfoyle soient épuisées et que les anciens mineurs aient donc déménagé afin d'aller chercher un autre emploi ailleurs, le contremaître Simon Ford, se faisant vieux, a décidé de continuer à résider dans cet endroit avec sa famille.
Mais pourquoi l'ingénieur James Starr reçoit-il, à quelques heures d'intervalle seulement, deux billets complètement contradictoires ; le premier signé de la part de Ford et l'invitant à se rendre sur le site car certaines découvertes récentes seraient susceptibles de l'intéresser, et le second, non signé cette fois, lui déconseillant de le faire ? Quel mystère plane-t-il là-dessous ? Les deux hommes, Simon Ford et James Starr seraient-ils en danger ?

Une intrigue qui tient le lecteur jusqu'au bout du roman. Bien que certains jugent l'écriture de Jules Verne un peu vieillotte en raison de l'emploi fréquent du passé simple, ce n'est pas du tout mon impression. Ses romans me passionnent et m'envoûtent et ce n'est pas parce que cet ouvrage est moins connu que les autres oeuvres de Verne qu'il est moins passionnant. A découvrir !
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Quelle aventure ce livre ! Je pensais au départ partir pour l'Inde en compagnie de la plume de Jules Verne. J'ai été déçue en comprenant que c'est dans l'univers sombre des tréfonds et des mines que nous plonge ce roman. Mais j'ai très vite été happée par le mystère qui règne autour autour de cette cathédrale souterraine qui passionne nos mineurs.
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« Les Indes Noires » n'est pas le plus connu des romans de Jules Verne, mais d'une certaine façon, il peut figurer parmi les meilleurs, par la richesse de son intrigue et le cadre insolite où elle se déroule.
L'histoire de déroule en Ecosse. C'est un pays que connaît bien Jules Verne, pour l'avoir visité, d'abord, en 1859, et pour y avoir situé l'action, , en partie ou totalement, de plusieurs de ses romans : « Les Enfants du Capitaine Grant (1867-1868) », « Les Indes Noires (1877) », « le Rayon vert (1882) ».
Le récit comporte deux parties :
Simon Ford ex-contremaître dans les mines d'Aberfoyle (43 km au nord-ouest de Glasgow) vient de découvrir, avec son fils Harry, un nouveau filon dans la mine abandonnée. Alors qu'ils faisaient visiter l'endroit à l'ingénieur James Starr, ils sont bloqués et ne doivent leur salut qu'à Jack Ryan, un ami d'Harry, guidé vers eux par une mystérieuse lumière.
Trois ans plus tard la mine, rebaptisée Nouvelle-Aberfoyle, est en pleine prospérité. Les ouvriers vivent dans une ville souterraine, Coal-City. Tout serait pour le mieux si de mystérieux évènements ne venaient troubler cette quiétude : éboulements, lumières étranges, etc. Une jeune fille, Nell, sort de nulle part, et sans surprise, est recueillie dans la famille de Simon Ford, et Harry ne tarde pas à en tomber amoureux. Au moment d'annoncer leurs fiançailles, les attentats contre la mine reprennent : C'est Sylphax, le grand-père de Nell, un ancien mineur qui ne veut pas quitter « sa » mine. Il disparaît après avoir tenté vainement de faire exploser une nappe de grisou.
« Les Indes Noires » sont un roman à la fois réaliste et symbolique :
L'auteur connaît son sujet : il a vraiment visité les mines d'Aberfoyle, et pour compléter ses notes, il a enquêté dans le complexe minier d'Anzin (là-même où quelques années plus tard, Emile Zola prendra des notes pour « Germinal »). Son récit est donc parfaitement documenté. L'action, bien menée, avec des personnages bien dessinés, accapare le lecteur de bout en bout. Notons pour une fois un joli portrait de femme (de jeune fille, plutôt) qui sort un peu de l'univers vernien, assez fade généralement sur ce plan-là.
Au-delà de cette lecture « terre à terre » (et même « sous terre ») nous pouvons avoir une lecture symbolique du roman : bien évidemment, le premier symbole est ce que nous disions à l'instant l'opposition entre ce qui est « sur » la terre c'est-à-dire la lumière naturelle, les plantes, le soleil, la vie, et ce qui est « dessous », l'obscurité, la lumière artificielle, le mystère, le danger, la mort. Ce symbole est magnifiquement mis en évidence quand, pour la première fois, Harry fait monter Nell à la surface, et lui fait découvrir la lumière du jour. Mais, à mon avis, il y a plus fort encore : le thème du roman semble être, en plus d'une opposition classique entre tradition (Sylphax) et modernité (la famille Ford et ses amis), l'histoire d'une (triple) renaissance de l'ombre à la lumière : d'abord la renaissance de la mine morte qui retrouve vie après la découverte d'un nouveau filon ; ensuite, la résurrection de Nell qui découvre la lumière du jour ; enfin la renaissance de Sylphax, dont la fin tragique peut être comprise comme l'aboutissement d'une vie et le passage enfin vers autre chose (rédemption, peut-être ?) Jules Verne n'avait sans doute pas tout ça en tête en écrivant ce beau roman, mais c'est bien l'impression qui en ressort, tout comme ce fantastique diffus dans lequel baigne le récit : mi obscurité, lueurs de chandelles et de lampes de mineurs, permanence des légendes écossaises et de l'imaginaire gaélique, attitude paroxystique de Sylphax et en contrepoint fragilité diaphane de Nell… Jules Verne joue avec maestria de tous ces éléments pour nous donner un roman parfaitement ficelé, attachant de bout en bout, un roman qui, sans conteste, est à mettre au même niveau que ses plus grands succès.
Tout Jules Verne est à lire ou à relire, mais vous pouvez mettre « Les Indes Noires » au-dessus de la pile, vous ne regretterez pas le voyage.
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Merveilleux petit roman de Jules Verne, très documenté et remarquablement construit. Si la réalité de la mine s'impose, quoique dans une version poétisée, l'imaginaire est nourri par une intrigue palpitante aux tonalités fantastiques, et l'esprit voyage... En Ecosse, celle "du dessus", des lochs, des châteaux, celle de Walter Scott... Féerique !
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En commençant ce livre je pensais faire un voyage en Inde, pas du tout car les Indes noires sont les mines de charbon écossaises.

J'ai beaucoup aimé cette histoire car elle contient une belle part de mystère.
On y découvre à la fois la profondeur sombre et inquiétante de la mine mais aussi les beaux paysages d'Ecosse, l'existence ou non des lutins et divers farfadets.

Les personnages principaux sont vraiment sympathiques et attachants, ils aiment profondément leur mine, pour certains ils y ont passé toute leur vie.

Je ne sais plus du tout sur quel blog j'avais noté ce titre mais je suis très contente de cette découverte. Une histoire rythmée et vite lue (166 pages en numérique).
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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J'ai adoré ado lire ce livre ! Il m'a même fait aimer la lecture
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Un très bon roman fantastique de Jules Verne.
On va vivre dans une houillères en Ecosse.
Une mine à été abandonnée après que le filon se soit tari.
La famille Ford croit qu'elle regorge encore de houille.
Il découvre une nouveau filon gigantesque.
Harry, le fils trouve au fond d'un puits une jeune femme, Nell. Mais une ombre malfaisante rôde et ce petit monde est en danger !!!
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J'ai lu Les Indes noires car il était placé
Après le grand Voyage au Centre de la Terre.
J'imaginais de l'Inde le doux exotisme
Mais je fus dans les mines de charbon plongée !
J'ignorais que l'or noir extrait de ces houillères,
Leur avait valu ce surnom plein de charisme.

De Jules Verne on reconnaît le goût constant
Du progrès scientifique, mâtiné cependant
D'élans de tendresse envers le surnaturel,
Qui ne sont pas sans rappeler le Rayon vert.
Mineurs et ingénieurs ont ici la part belle :
De leur Écosse ils cherchent à sauver la houillère.

Les Indes noires réunit des protagonistes,
Aussi variés que joyeux, courageux et tristes.
Si tous demeurent encore, du début à la fin,
D'un caractère égal que rien jamais ne change,
Je fus fort étonnée par l'amour de chacun
Pour la mine, adulée, couverte de louanges.

Nous voici très loin de l'image d'Épinal
Que nous gardons en tête ayant lu Germinal :
Ici le mineur apprécie son directeur,
Il n'a point de maladie et aucun malheur,
Jusqu'au coup de grisou qui, s'il est redouté,
Reste un pâle ennemi assez bien maîtrisé.

J'ai passé, il faut le dire, un très bon moment,
Tant je fus surprise par le ton du roman.
Les Indes noires abonde en rebondissements,
Qui frayent avec l'humour et le pressentiment.
C'est un récit plaisant et sans autre ambition
Que de mêler la mine à la science-fiction.

Point de message engagé ou subliminal :
L'auteur s'amuse à confronter, à la loyale,
Le folklore écossais et la science mondiale.
Si la raison taquine la crédulité,
C'est pour mieux rappeler au lecteur éclairé
Que tout peut terminer en légende dorée. »

Émilie – Apprentie Bibliothécaire
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Voici l'un de mes Jules Verne favoris...
Son titre m'avait fortement intrigué, autant qu'attiré.
Je n'ai pas été déçu, en descendant dans ces mines de charbon abandonnées...mais non inhabitées!
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