AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
L'île à hélice tome 2 sur 3
EAN : 9781490471303
300 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (19/06/2013)
3.83/5   3 notes
Résumé :
fac-similé édition originale, reliure à l'ancre

Le roman raconte l'histoire d'un quatuor de musiciens français dans une île flottante, Standard-Island, propulsée, comme l'indique le titre, par des hélices. Cette île flottante contient principalement une ville, Milliard City, habitée uniquement par des gens riches et bénéficiant de tout ce que l'électricité peut procurer. Jules Verne décrit le voyage de cette île dans l'océan Pacifique
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après L'île à hélice, tome 2Voir plus
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Au lever de l’aube, voici ce qu’aurait aperçu un observateur, s’il eût dominé ces parages de quelques centaines de pieds : trois fragments de Standard-Island, mesurant de deux à trois hectares chacun, flottent sur ces parages, une douzaine de moindre grandeur surnagent à la distance d’une dizaine d’encablures les uns des autres.

La décroissance du cyclone a commencé aux premières lueurs du jour. Avec la rapidité spéciale à ces grands troubles atmosphériques, son centre s’est déplacé d’une trentaine de milles vers l’est. Cependant la mer, si effroyablement secouée, est toujours monstrueuse, et ces épaves, grandes ou petites, roulent et tanguent comme des navires sur un océan en fureur.

La partie de Standard-Island qui a le plus souffert est celle qui servait de base à Milliard-City. Elle a totalement sombré sous le poids de ses édifices. En vain chercherait-on quelque vestige des monuments, des hôtels qui bordaient les principales avenues des deux sections ! Jamais la séparation des Bâbordais et des Tribordais n’a été plus complète, et ils ne la rêvaient pas telle assurément !

Le nombre des victimes est-il considérable ?… Il y a lieu de le craindre, bien que la population se fût réfugiée à temps au milieu de la campagne, où le sol offrait plus de résistance au démembrement.

Eh bien ! sont-ils satisfaits, ces Coverley, ces Tankerdon, des résultats dus à leur coupable rivalité !… Ce n’est pas l’un d’eux qui gouvernera à l’exclusion de l’autre !… Engloutie, Mil-liard-City, et avec elle l’énorme prix dont ils l’ont payée !… Mais que l’on ne s’apitoie pas sur leur sort ! Il leur reste encore assez de millions dans les coffres des banques américaines et européennes pour que le pain quotidien soit assuré à leurs vieux jours !

Le fragment de la plus grande dimension comprend cette portion de la campagne qui s’étendait entre l’observatoire et la batterie de l’Éperon. Sa superficie est d’environ trois hectares, sur lesquels les naufragés – ne peut-on leur donner ce nom ? – sont entassés au nombre de trois mille. Le deuxième morceau, de dimension un peu moindre, a conservé certaines bâtisses qui étaient voisines de Bâbord-Harbour, le port avec plusieurs ma-gasins d’approvisionnements et l’une des citernes d’eau douce. Quant à la fabrique d’énergie électrique, aux bâtiments renfer-mant la machinerie et la chaufferie, ils ont disparu dans l’explosion des chaudières. C’est ce deuxième fragment qui sert de refuge à deux mille habitants. Peut-être pourront-ils établir une communication avec la première épave, si toutes les embar-cations de Bâbord-Harbour n’ont pas péri. En ce qui concerne Tribord-Harbour, on n’a pas oublié que cette partie de Stan-dard-Island s’est violemment détachée vers trois heures après minuit. Elle a sans doute sombré, car si loin que les regards puissent atteindre, on n’en peut rien apercevoir. Avec les deux premiers fragments, en surnage un troisième, d’une superficie de quatre à cinq hectares, comprenant cette portion de la campagne qui confinait à la batterie de la Poupe, et sur laquelle se trouvent environ quatre mille naufragés. Enfin, une douzaine de morceaux, mesurant chacun quelques centaines de mètres carrés, donnent asile au reste de la population sauvée du désastre.

Voilà tout ce qui reste de ce qui fut le Joyau du Pacifique !

Il convient donc d’évaluer à plusieurs centaines les victimes de cette catastrophe.

Et que le ciel soit remercié de ce que Standard-Island n’ait pas été engloutie en entier sous les eaux du Pacifique !

Mais, si elles sont éloignées de toute terre, comment ces fractions pourront-elles atteindre quelque littoral du Pacifique ?… Ces naufragés ne sont-ils pas destinés à périr par famine ?… Et survivra-t-il un seul témoin de ce sinistre, sans précédent dans la nécrologie maritime ?…

[ ... ]

(p213/214/...)
Commenter  J’apprécie          50
Sous les coups redoublés du cyclone, alors à son summum de violence, Standard-Island est ballottée comme une épave… Sa coque achève de se disloquer… Les compartiments se séparent, et quelques-uns, sous la surcharge de la mer, disparaissent dans les profondeurs de l’Océan.
____________
« Après le crack de la Compagnie, le crac de l’île à hélice ! » s’écrie Pinchinat.

Et ce mot résume la situation.

À présent, de la merveilleuse Standard-Island, il ne reste plus que des morceaux épars, semblables aux fragments sporadiques d’une comète brisée, qui flottent, non dans l’espace, mais à la surface de l’immense Pacifique ! (p212)
Commenter  J’apprécie          50
Les cadavres des Malais et des indigènes ont été jetés à la mer, il ne doit pas en être ainsi des citoyens morts pour la défense de l’île à hélice. Leurs corps, pieusement recueillis, conduits au temple et à la cathédrale, y reçoivent de justes honneurs. Le gouverneur Cyrus Bikerstaff, comme les plus humbles, sont l’objet de la même prière et de la même douleur.
Puis ce funèbre chargement est confié à l’un des rapides steamers de Standard-Island, et le navire part pour Madeleine-bay, emportant ces précieuses dépouilles vers une terre chrétienne. (p176/177)
Commenter  J’apprécie          50
Quant aux courants de ces mers, le commodore Simcoë va les étudier avec le plus grand soin. Mais qu’arrivera-t-il, s’ils ne se modifient pas, s’il ne se rencontre pas des courants opposés, s’il se déchaîne une de ces formidables tempêtes si fréquentes dans les régions circumpolaires ?…
Ces nouvelles sont bien propres à provoquer l’épouvante. Les esprits se montent de plus en plus contre les auteurs du mal, ces malfaisants nababs de Milliard-City, qui sont responsables de la situation. (p203)
Commenter  J’apprécie          50
Ce missionnaire s’est voué corps et âme à la propagande du catholicisme, non sans de certaines difficultés, car il lui faut lutter avec un pasteur wesleyen qui lui fait une sérieuse concurrence dans le voisinage. En somme, il est très satisfait des résultats obtenus, et convient qu’il a fort à faire pour arracher ses fidèles à l’amour du « bukalo », c’est-à-dire la chair humaine. (p130)
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Jules Verne (127) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jules Verne
In the same year that Jules Verne published Around the World in 80 Days, Henri Cernuschi set foot in Asia – the ultimate goal of a journey that would give rise to one of the most impressive collections of Asian art in Europe. Starting in Japan before moving on to China, Indonesia, Ceylon and India, our traveller was struck by the artistic wealth of the countries he visited. In a matter of months, he collected several thousand objects, particularly bronzes, whose value he was the first to understand.
Upon returning to Paris, Cernuschi immediately exhibited his collection. Artists and craftsmen of the time were quick to view his Chinese and Japanese pieces as extraordinary sources of inspiration. The range of shapes and patterns and the technical innovation showcased in Cernuschi's collection became models for an entire generation of creators. True to his visionary intuitions, Cernuschi had an hôtel particulier built, which he designed as a museum space from the get-go. This property would go on to become the City of Paris' museum of Asian arts by the end of the 19th century.
This exhibition celebrates the 150th anniversary of Cernuschi's return from Asia and invites the public to rediscover the traveller's journey and the collector's contributions to the revolution in taste that would become known as “Japonisme”. From the start of the tour and throughout the exhibition, a projection and five audio stations punctuate the display, with each step painting a portrait of this outstanding collector.
New for this anniversary, this summer the museum's permanent collections will unveil restored Japanese sculpted dragons, which have not been exhibited in their entirety since 1930.
En savoir plus sur l'exposition : www.parismusees.paris.fr/en/exposition/return-from-asia
+ Lire la suite
autres livres classés : romanVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten



Lecteurs (14) Voir plus



Quiz Voir plus

Jules Verne

Quel est le premier livres écrit par Jules Vernes?

Robur le conquérant
Les enfants du capitaine grant
5 semaine en balon
L'étoile du sud

5 questions
244 lecteurs ont répondu
Thème : Jules VerneCréer un quiz sur ce livre

{* *}