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3,96

sur 4718 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vingt Mille Lieues sous les Mers est un livre d'aventure maritime, que l'on peut qualifié même roman d'anticipation; un des tout premiers romans de science-fiction (je vais peut être heurter les puristes ... mais de mon côté, c'est le plus ancien livre que j'ai pu lire). 
En 1864, alors que sort ce livre, aucun voyage sous-marin n'avait été fait, relaté, Jules Verne se permet donc d'imaginer à partir de base scientifique pour certains faits (pression, température, ... des différentes mers et océans parcourus) et plus fantasmagorique pour les créatures croisées. 
On se dit quel avant-gardiste avec ce sous-marin tout électrisé, ses scaphandres autonomes et qui sont utilisés à des fins humanistes et non militaires !

Ce roman est un véritable tableau de bord où l'on suit nos quatre protagonistes, on plonge avec eux pour découvrir les splendeurs de la mer, et les magnifiques illustrations de de Neuville rajoute à cette part de fabuleux. Certes, certains passages sont très (trop?) précis, très (trop?)détaillés en classification d'espèces, en coordonnées maritimes mais il ne faut pas oublier que ce tableau de bord est tenu par l'imminent Professeur Oronnax.
On est fasciné par le Capitaine Nemo : Que lui ai-t-il arrivé pour avoir tant voulu s'écarter de la Terre à tout jamais ? Pourquoi tant de haine et rancoeur envers les hommes, au point de s'attaquer à leurs bateaux?
Peut-on lui en vouloir, sans connaître son passé et en sachant de quoi sont capable les hommes ? Est-il plus à blâmer que les hommes qui partent au début de roman traquer le "monstre" marin pour le tuer parce qu'il nuit aux navigateurs ?
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1866. C'est la panique sur les océans : des témoignages de plus en plus nombreux parlent de l'apparition soudaine d'un gigantesque animal d'une force colossale, capable de provoquer de sérieux dégâts, même sur les navires les plus perfectionnés. Une chasse s'organise, à laquelle participe le scientifique français Pierre Aronnax, spécialiste du monde sous-marin.

Après de longues recherches, la confrontation a enfin lieu. Elle tourne rapidement à l'avantage du mystérieux monstre. Plusieurs hommes se retrouvent à la mer, dont Ned, harponneur renommé, Pierre Aronnax, et son serviteur Conseil, qui, voyant son maître à la mer, n'a pas hésité une seule seconde à plonger pour le rejoindre.

Les trois compagnons d'infortune atterrissent sur le dos du monstre... qui se révèle être un sous-marin, dirigé par le Capitaine Nemo. Misanthrope au possible, il a décidé de ne plus jamais remettre les pieds sur terre et vit entièrement des ressources de la mer. Il laisse la vie sauve aux trois rescapés, tout en leur faisant savoir qu'il ne les relâchera jamais. En échange, il sillonne tous les mers du globe et leur en fait découvrir toutes les merveilles.

Et des merveilles, il y en a ! Car la mer est la véritable héroïne de ce roman, avec ses poissons, ses méduses, et ses forêts sous-marines. Jules Verne en donne une description très détaillée (et même trop détaillée parfois, j'avoue avoir passé plusieurs passages de classification fastidieuse). On sent bien qu'il s'est beaucoup appuyé sur les connaissances scientifiques de l'époque.

Ces passages scientifiques sont interrompus par Ned et Conseil, qui viennent rajouter une touche d'humour au récit de temps en temps. On peut cependant regretter que ces deux personnages n'aient pas été plus développés : leur principale occupation est de rester patiemment dans leur cabine en attendant qu'Aronnax vienne leur raconter quelque chose de neuf.

Je découvre Verne tardivement, mais je dois dire que j'ai été plutôt conquis. Quelques uns de ses livres vont rejoindre mon pense-bête, qui n'en finit plus de grandir.
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Première expérience de plongée sans paliers de décompression dans la descente par la face Nord : aujourd'hui (03/12), 9 594 points en dessous de mon classement d'hier ! Bim !
Cela après ce petit message privé émanant d'une personne qui a créé un compte le 02/12, enregistré une poignée de livres et rien fait d'autre qu'approuver 1464 de mes billets (ça va, le poignet ?). Et RIEN d'autre, je vous dis.
« Bj, j'aime bien vos com sur les livre jeunesse. Je les est pas tous lu mais j'ai tout liker pour qu'ils sont mieux classer. A +. Rita »
Les admin' du site sont informés, la réponse est attendue (quid de la correction du bug maj/min., au fait ? une autre histoire)...
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Sinon, je n'ai jamais lu Jules Verne, parce que je n'aime pas les romans d'aventure, 'de mecs', j'ai des goûts assez fifille...
Et l'immersion, ça me fait paniquer, j'ouvre la bouche pour crier, mauvais réflexe.
Par contre, en lisant la plaque sur sa maison natale, un mercredi de cet été, j'ai découvert que 'Jules Verne' était une contrepèterie comme je les aime, donc un peu crado...
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Bons clics à tous, bonne chance avec vos algo-, que le St Père-Noël soit avec vous, plus que le diabolique Père Fouettard... et bisous (avec dents & mollards) à la fausse jeune & gentille Rita.
Et notez bien la recette (+ 1 point en 'Expert cuisine' ?) : pour torpiller un ami sur Bbl, approuvez 1500 de ses billets d'un coup d'un seul, c'est comme si on lui en supprimait 100...
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LE roman de Jules Verne par excellence, qui en ce qui me concerne a parfaitement tenu son rang! le mystère est très bien tenu avant et lors des premières heures des héros à bord du Nautilus, jusqu'à ce que le capitaine Némo fasse son apparition, faisant découvrir un univers insoupçonné à ses invités... j'ai juste trouvé que les énumérations de créatures marines sont parfois un peu longue, mais encore un classique à posséder.
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Quelle aventure, mes aïeux.

Je viens de finir d'ecouter une quinzaine d'heure des aventures du capitaine Nemo, du professeur Aronnax, de Conseil et de Ned Land.

Les livres audio sont parfaits pour les balades du chien. Et Jules Verne m'accompagne maintenant depuis quelques semaines.

Avec Voyage au centre de la Terre, j'avais été époustouflée par les connaissances géologiques contenues dans ce livre.

Dans 20000 lieues sous les mers, c'est l'avalanche de termes sur la classification des espèces qui est impressionnante. Pour un cruciverbiste je recommande les romans de Jules Verne.

J'ai ainsi appris que les coquilles des coquillages étaient normalement dextres et que les coquilles senestres sont extrêmement rares (enroulement de la gauche vers la droite).

Le personnage du capitaine Nemo est fascinant surtout lorsque l'on sait que l'idée de J. Verne était d'abord d'en faire un Polonais mais que sur "les conseils" de son éditeur, il en a fait un apatride dont il ne dévoile pas la nationalité. L'objectif étant de ne pas froisser les Russes et de ne pas se fermer le marché. Cela rend le personnage plus mystérieux, plus profond et finalement plus universel.

Vous l'auriez vu de quelle nationalité, vous le capitaine Nemo? Personnellement j'avais pensé à un Allemand (influencée que je suis par les 2 guerres mondiales (ce qui bien entendu n'est pas possible pour J Verne qui connaissait les Prusses).

J'ai également appris grâce à Wikipedia que c'est le 5eme roman traduit dans le plus de langues (174).

Pour mes prochaines balades canines, j'ai commencé le testament excentrique. A bientôt.


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Voilà un de ces romans qui m'a longtemps fait de l'oeil avant que je me décide à m'y plonger. J'ai du mal à me souvenir d'une époque où je ne connaissais pas ce livre, ce capitaine Nemo et son sous-marin, son côté rebelle et misanthrope. J'ai l'impression d'avoir toujours connu à peu près tous les ingrédients, par le biais des adaptations cinés ou de livres en mode adapté pour la jeunesse. Mais il me fallait m'attaquer à la version complète et me lancer dans une nouvelle expérience scientifique avec l'ami Jules.

J'ai craint d'être un peu débordé comme souvent par les explications mécaniques autour du voyage sous-marin et des caractéristiques des différents appareils.... mais j'ai trouvé finalement les passages sur le sujet plutôt clairs et pas si longs. Et en revanche, alors que je m'attendais à être émerveillé par les descriptions de la faune des mers, ce sont bien les énumérations des différentes espèces qui m'auront paru longuettes (avec aussi certaines précisions géographiques trop pointues). On sait bien qu'avec Verne on va parfois friser un certain ennui, ce ne fut pas par le biais que je craignais.

En revanche on sait aussi qu'on part à l'aventure, et les scènes épiques ne manquent heureusement pas, dans les différents combats marins ou des tempêtes qui se présentent ou dans l'épopée sous la glace polaire. Et le personnage de Nemo qui était flou et pourtant fascinant dans mon esprit a gardé tout son panache en devenant plus net. Son ambivalence face à l'être humain est très bien rendu par Verne et on est souvent surpris à l'image des protagonistes par ses réactions, autant par les violentes que par les bienveillantes.

On ressort donc de tout ça heureux de constater que la lecture nous permet de vivre tout cela bien au sec, un peu déçus seulement de ne pas avoir pu tenter de dérider ce Nemo bien taciturne. C'est sans doute le principal défi de celui qui parvient à embarquer à bord du Nautilus.

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Sixième des "Voyages extraordinaires" de Jules VERNE (1828-1905) à être publié par Pierre-Jules HETZEL : il l'a d'abord été en deux parties (en 1869 et 1870) dans la revue "Le Magasin d'Education et de Récréation" (M.E.R., 1869 et 1870) puis en un seul volume (en 1871). C'est un roman scientifique magnifiquement illustré par DE NEUVILLE et RIOU au moyen de 111 dessins (vraiment inoubliables) gravés par HILDIBRAND.

Voici, au passage, la chronologie débutante des "Voyages extraordinaires" verniens :

- (1°) "Cinq Semaines en ballon" [Hetzel, 1863]
- (2°) "Voyages et aventures du capitaine Hattéras" [M.E.R., 1864-1865 ; Hetzel, 1866]
- (3°) "Voyage au centre de la Terre" [Hetzel, 1864]
- (4°) "De la Terre à la Lune" [Hetzel, 1865]
- (5°) "Les Enfants du capitaine Grant" [M.E.R., 1865, 1867, 1868 ; Hetzel, 1868]
- (6°) "Vingt Mille Lieues sous les mers" [M.E.R., 1869, 1870 ; Hetzel, 1871].

"Vingt-mille lieues" ... ou le règne des 3 "N" : "Narval" (artificiel), "Nautilus", "Nemo".

Pour nous, une année entière à le lire attentivement (en association, il est vrai, avec une douzaine d'autres ouvrages).

Et n'ai CERTAINEMENT PAS envie d'être autant sévère - comme l'ont été, par exemple, Nastassia-B. ou Gwen21 en leurs respectables avis - quant au descriptif du "moindre des boulons" assurant solidité et cohésion à l'engin sous-marin "Nautilus" (ce "Narval" métallique aux proportions de cathédrale), quant aux psychologies plus que sommaires des personnages autres que le Capitaine Nemo, voire au "délit de remplissage" flagrant des cuves (C'est pour faire descendre le Nautilus, même si ça le plombe un peu) que constitueraient ces pages récurrentes énumératives des espèces végétales, animales ou hybrides (ces fameux "zoophytes") rencontrées, tout agrémentées de quelques attributs descriptifs avec indications très précises quant aux coloris de ces beautés inconnues qui peuplent agréablement les fonds sous-marins de notre Terre.

Le trio des personnages prisonniers de Nemo ("Mon nom est Personne", vraiment ? Pas si sûr...) aux caractères et psychologies très sommaires ou schématiques, c'est vrai :

- Pierre Aronnax, Professeur au Museum de Paris, évidemment fasciné par son aventure carcérale bien contrainte, essentiellement concentré sur son "Journal de Bord" tout à fait scientifique (mais faisant bien plus souvent office de "Diary" de leurs multiples emmerdements... )

- Son brave domestique si dévoué (nommé Conseil) : si dévoué qu'il donnerait tout l'oxygène de l'air qu'il respire (parcimonieusement) afin de sauver la vie de son Maître (dans le chapitre où ils sont pris sous la banquise du Pôle Sud) : dévouement jusqu'à l'absurde... Un personnage de Théâtre de boulevard (la première vocation artistique du jeune Jules Verne, ne l'oublions pas !) - et pourquoi pas ?

- "LE" bûcheron québécois dénommé Ned Land, toujours prêt à "péter un boulon" (ceux du Nautilus) dans sa situation peu enviable de "confiné" (prisonnier cherchant sans cesse la voie de l'évasion) ou à s'en prendre - faute d'autre défouloir - aux baleines, phoques, oiseaux mais aussi à ce dictatorial Capitaine comme à son équipage parlant entre eux un langage obscur aux néophytes (esperanto ?) : est-ce pour autant un con fini ? Un type frustre, c'est tout...

Parfaitement opérationnelle, cette division en 47 chapitres titrés formant les deux parties d'un très dense roman (plus de 600 pages en édition de poche, de "Un écueil fuyant" à "Les dernières paroles du Capitaine Nemo" puis la trop brève "Conclusion" ).

Conclusion d'ailleurs provisoire puisque Nemo n'a pas dit son dernier mot (rime) et outre son "Dieu tout-puissant ! assez ! assez !", il se repentira plus tard de ses "crimes" (tous commis en état de légitime défense de son cher Nautilus) et se rachètera en Deus ex-machina du futur gros roman (sorte de "survival's story") que sera "L'île Mystérieuse" en 1874-75...

Les listes énumératives des créatures croisées dans les fonds sous-marins sont loin d'être bâclées : le quadragénaire Jules VERNE ne s'est pas contenté de recopier les pages de encyclopédies... Elles peuvent d'ailleurs être survolées par le lecteur ; dans le cas contraire, il conviendrait d'en retenir le même charme propre à la "musique des mots" qu'on trouvait aux énumérations des noms de lieux ponctuant les pages du "On the Road" de Jack KEROUAC. Donc tout cela n'est pas si grave, n'est-ce pas, Nastasia et Gwen ? :-)

Indulgence et même respect devant l'échafaudage romanesque du "bon" Jules VERNE - et je me souviens de l'avis de Julien GRACQ dans "Lettrines I", avançant : "Je ne supporte mal qu'on dise du mal de lui. Ses défauts, son bâclage m'attendrissent." et renvoyant - en conclusion à ce passage évoquant ses Premières amours littéraires - au chef d'oeuvre incontestable que demeure pour lui "Voyages et aventures du Capitaine Hatteras".

Gracq a bien raison d'être ému, et "Vingt mille lieues sous les mers" vaut largement notre patience, notre respect et notre grand plaisir tout feuilletonesque pris "au jour le jour" face aux grands hublots du Salon. Neuf à dix mois à passer ainsi, confinés dans le "Nautilus" : soit une année entière, tel notre temps étiré de lecture... :-)

Signalons enfin l'envergure de la passionnante préface de Christian CHELEBOURG publiée en 1990 pour l'édition illustrée "Le Livre de Poche Jules Verne" (fac-similé de l'édition Hetzel) de la L.G.F.
Lien : http://www.dourvach.canalblo..
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Même ceux qui n'ont pas ce classique de Jules Verne connaisse les grandes lignes de ce roman d'aventures et plongent sans hésiter dans les abysses à bord du Nautilus piloté par Christian Hecq, alias capitaine Némo…

Nous voilà donc de suite à bord du Nautilus, ce sous-marin imaginé et construit par le capitaine Nemo et voyageant de la mer rouge au pôle sud. A son bord en plus de l'équipage, 3 hommes, recueillis après avoir fait naufrage et plus captifs qu'invités.

Plongez illico dans cette odyssée formidable Et vous redeviendrez aussitôt l'enfant émerveillé que vous aviez- plus ou moins - perdu de vue.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les compagnies d'assurances maritimes en ont mare d'avoir plusieurs navire sinistrés à cause d'un monstre marin qui saccage tout sur son passage. Une expédition est alors organisé sur l’"Abraham Lincoln" pour cesser d'autres accidents. Le commandant Farragut, Aronnax, Ned Land et Conseil s'embarquent et scrutent les sous marins à la recherche du fameux monstre.
Après plusieurs mois de traversée, ils font enfin la connaissance du monstre... qui n'est pas du tout comme ils l'avaient espéré.

Un des me premiers livres de Jules Verne lu quand j'été en primaire. C'est un de mes premier pavé. Je l'ai trouvé un peu long et difficile à lire, il y a beaucoup de termes maritimes et je devait ouvrir mon dictionnaire très souvent.
Je l'ai relu récemment et j'ai redécouvert un chef d'oeuvre, C'est un grande aventure avec plein de surprises et j'ai appris beaucoup de choses sur la navigation du XIX siècle.
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L'un des Voyages Extraordinaires que je préfère, où Jules Verne nous emmène faire le tour du monde sous les mers.
On y rencontre le capitaine Nemo, que l'on retrouvera sur l'île mystérieuse. Ce personnage, au premier abord misanthrope et sans pitié, se révèle au fil du roman un homme sensible et cultivé avec qui le professeur Aronnax a plaisir à échanger.
Malgré quelques descriptions parfois un peu longues, on prend un plaisir immense à voyager à bord de cette fabuleuse machine qu'on visite à travers les gravures qui ornent le livre.
Maintes fois adapté, ce roman est une véritable référence et un bon moyen d'entrer dans l'univers vernien.
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