Enfantin, beaucoup de répétitions ou de textes qui n'apprennent rien. Une vague intrige mais un fil conducteur médiocre qui est celui d'aller en train de Tiflis à Pékin. On apprend malgré tout un peu de géographie.
Commenter  J’apprécie         30
J’étais studieusement préparé, pourtant, largement approvisionné de documents géographiques et ethnologiques, relatifs à la région transcaucasienne. Donnez-vous donc la peine d’apprendre que le bonnet de fourrure en forme de turban, dont se coiffent les montagnards et les Cosaques, s’appelle « papakha », que la redingote froncée à la taille, où s’accrochent les cartouchières latérales, est nommée « tcherkeska » par les uns et « bechmet » par les autres ! Soyez donc en mesure d’affirmer que le Géorgien et l’Arménien se coiffent de la toque en pain de sucre, que les marchands revêtent la « touloupa », sorte de pelisse en peau de mouton, que le Kurde ou le Parsi portent encore la « bourka », manteau en tissu pelucheux, rendu imperméable par son apprêt !
Peut-être les fils d’Israël ne sont- ils pas les maîtres en ce pays ainsi qu’ils le sont ailleurs ? Cela tient, sans doute, à ce qu’il faut six Juifs pour tromper un Arménien, dit un proverbe local, et ils sont nombreux les Arméniens dans les provinces transcaucasiennes !
En réalité, ce vin du Caucase, quelque peu aigrelet, accompagne convenablement la poule bouillie, disons le « pilau », – ce qui permet de lui trouver une saveur spéciale.
Il va sans dire que la création d’Ouzoun-Ada sur le littoral opposé a décuplé le transit qui s’opérait autrefois par Bakou.
Les difficultés que le Grand-Transasiatique a dû surmonter pour traverser ce plateau ont été extraordinaires. Ce fut un défi porté par le génie de l'homme à la nature, et la victoire est restée au génie. A travers ces passes en pente douce que les Kirghizes nomment "bels", les viaducs, les ponts, les remblais, les tranchées, les tunnels, ont concouru à l'établissement de cette voie ferrée. Ce ne sont que coudes brusques, pentes qui exigent de puissantes locomotives, çà et là des machines fixes pour hâler le train accroché à des câbles mouvants, en un mot, un travail herculéen, supérieur aux travaux des ingénieurs américains dans les défilés de la Sierra-Nevada et des Montagnes-rocheuse.
In the same year that Jules Verne published Around the World in 80 Days, Henri Cernuschi set foot in Asia – the ultimate goal of a journey that would give rise to one of the most impressive collections of Asian art in Europe.
Starting in Japan before moving on to China, Indonesia, Ceylon and India, our traveller was struck by the artistic wealth of the countries he visited. In a matter of months, he collected several thousand objects, particularly bronzes, whose value he was the first to understand.
Upon returning to Paris, Cernuschi immediately exhibited his collection. Artists and craftsmen of the time were quick to view his Chinese and Japanese pieces as extraordinary sources of inspiration. The range of shapes and patterns and the technical innovation showcased in Cernuschi's collection became models for an entire generation of creators. True to his visionary intuitions, Cernuschi had an hôtel particulier built, which he designed as a museum space from the get-go. This property would go on to become the City of Paris' museum of Asian arts by the end of the 19th century.
This exhibition celebrates the 150th anniversary of Cernuschi's return from Asia and invites the public to rediscover the traveller's journey and the collector's contributions to the revolution in taste that would become known as “Japonisme”. From the start of the tour and throughout the exhibition, a projection and five audio stations punctuate the display, with each step painting a portrait of this outstanding collector.
New for this anniversary, this summer the museum's permanent collections will unveil restored Japanese sculpted dragons, which have not been exhibited in their entirety since 1930.
En savoir plus sur l'exposition :
www.parismusees.paris.fr/en/exposition/return-from-asia
+ Lire la suite