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Critique de Alfaric


Dans cette 26e bande dessinée, adaptation du 122e roman de la saga "Bob Morane" intitulée "Les Poupées de l'Ombre Jaune" et réalisée en 1970, aurait pu être un chouette récit à la fois fantastique et apocalyptique se déroulant à San Francisco à l'époque du flower power...
San Franciso Delenda Est avec L'Ombre Jaune déguisée en hippie, assistée par des poupées chinoises tueuses et des clochards armées de longs couteau : tout cela pourrait être très mal interprété... Il y des gros soucis qui tirent vers le bas une chouette bonne idée digne d'un bon épisode de "Wild Wild West" (Miguelito Loveless et l'Ombre Jaunes mêmes combats ? ^^) :
- la narration à la va-comme-je-te-pousse est assez pauvre... Damned un piège, vite fuyons ! Re-Damned, un autre piège, vite refuyons ! Re-Re-Damned, encore un piège, vite rerefuyons !... Deus Ex Machina, Tanya Orloff qui révèle à la Team Bob Morane tout ce qu'elle doit savoir (avec une Sophia Paramount qui est amenée dans le récit comme un cheveu sur la soupe), objets magiques pour vaincre tous les obstacles et appuyer sur le bouton rouge qui mettra fin au chaos (non, je n'exagère pas : il y a bien un gros bouton rouge clignotant dans le repaire de l'Ombre Jaune
- graphiquement le découpage est basique avec plein de cases qui font du remplissage avec des rebondissements peanuts au lieu de mettre en scène les décors qui aurait pu travailler l'ambiance fantastique voire horrifique de Chinatown et de Kowa le Chinatown souterrain, hantés par des tueurs de slasher, et les créatures de "Chucky la poupée de sang" et de "Puppet Master"...(ici dans le pur style des émissions jeunesse ridicules des années 1970) et il faut ajouter de temps à autre cet affreux narrateur omniscient qui perd son temps à commenter ce qu'on voit dans les cases !
- le sexisme récurrent de la série, Bob Morane se portant au secours de Nathalie Wong avec laquelle il est en couple et qu'il qualifie de petite de fille et de petite chose (qui n'a droit qu'à 3 pauvres lignes de de « dialogues »), avant de la laisser en plan pour aller roucouler avec Tania Orloff...
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