Bon complément de lecture du roman. Les illustrations sont bien faites pour l'époque, en particulier le dessin des yeux de Ming est particulièrement très réussi avec le regard hypnotique. le texte reprend l'original du roman.
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Bob Morane retrouve par hasard (?) à Paris Monsieur Ming, alias l'Ombre Jaune, qu'il croyait avoir éliminé. Et pour empêcher le génie du mal de service de déclencher une catastrophe écologique, il doit à nouveau le poursuivre à travers les quartiers mal famés de Paris et sur les bords du Nil. On retrouve les mêmes ficelles que dans les aventures précédentes, avec simplement une modification sur le cliffhanger : cette fois c'est le héros qui meurt, mais les lecteurs ne sont pas dupes non plus.
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Bob retrouve le machiavélique Ming. Et n'a de cesse de vouloir mettre fin à ses agissements. Cette revanche de Ming sera pourtant totale : le lecteur estomaqué assiste à la mort de Morane, tué d'un coup de revolver alors qu'il se trouvait en Egypte, tout près de le neutraliser définitivement… C'était sans compter sur les dons d'hypnose de Ming... le roman se termine sur ce suspense insupportable.
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Non, rien n'étonnait Bob de la part de l'Ombre Jaune et, une fois la possibilité, l'évidence de sa résurrection acceptée, il envisageait la situation avec son sang-froid coutumier.
"Si Ming vit encore, c'est pour continuer à faire le mal, commettre de nouveaux crimes. Si quelqu'un se trouve derrière cette organisation criminelle des diseurs de bonne aventure, dont parle l'article du "Figaro", ce ne peut-être que lui, et mon devoir est de le combattre encore, pour tenter de le mettre définitivement hors d'état de nuire..."
Par un bel après-midi de printemps, une puissante Jaguar de sport grise, sa capote repliée, roulait le long de la Seine, quai de la Conférence, en direction de la Concorde. L'homme qui se trouvait au volant étant naturellement assis, on ne pouvait juger de sa taille avec précision, mais elle devait être haute et, sur son visage énergique et bruni, éclairé par des yeux gris d'acier et couronné par des cheveux noirs coupés en brosse, se lisait une de ces volontés de fer que peu d'événemenets peuvent parvenir à ébranler.
Henri Vernes 3 romans méconnus