Je croyais en avoir terminé avec mes lectures pour 2017.
Mais une petite voix, tout au fond de moi, m'a glissé doucement à l'oreille « Allez, Patrice, reste 48h, tu vas bien trouver quelques lignes à t'offrir ? »
Je vous vois, mécréant, qui au mot « lignes » avez des pensées odieuses. Non, ma dope, c'est les mots, les livres, l'écriture de l'autre qui m'emmène vers des mondes et des univers inconnus, des histoires à dormir éveillé, des joies, des peines, du bonheur, des cris, des peurs, des savoirs de moi ignorés.
Donc, tel l'artiste qui sort de scène, j'ai entendu le rappel. Une autre, une autre, une autre… Alors oui, un dernier livre, une dernière chronique avant d'aller voir du coté de 2018 si vous, mes auteurs préférés, ou vous autres, ceux que je n'ai pas encore lu, vous avez de belles choses à m'offrir.
Mon doigt a effleuré la bibliothèque de mes livres en attente, à la recherche du Graal, ce petit livre qui allait donner à cette année écoulée une dernière saveur.
Mal barrée ! Quel titre pour terminer…
J'en ris encore. Et pourtant… 133 pages de pur bonheur. Une papillote digne d'un grand confiseur, c'est jour de fête.
Qui suis-je ? Question existentielle que se pose, que « nous » pose Lou Vernet.
Et sa réponse est un délice. Je ne sais pas si l'on en sait plus sur elle, sur nous, sur le monde qui nous entoure, mais je sais qu'il y a des écritures qui vous bouleversent, vous interrogent, vous foudroient.
Est-ce le hasard qui m'a guidé vers cette dernière lecture ? Moi qui suis amateur de bons mots, de ces textes qui mêlent le grave et le léger, je ne pouvais rêver meilleure conclusion à mon année littéraire.
Le dernier mot de cette chronique déposé sur l'écran, je vais retourner à mon rôle de sardine (clin d'oeil à Lou) en rêvant de mes futures rencontres avec ces auteurs qui m'enchantent et ces lecteurs passionnés qui me lisent parfois.
Merci à tous d'être là….
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