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EAN : 9782266045278
Pocket (01/10/1991)
3.27/5   15 notes
Résumé :
Le milieu des lettre lui prête tous les pouvoirs : elle peut faire ou défaire les carrières, inventer les auteurs, découvrir les talents. On parle d’elle comme d’une prêtresse ou une diva.
Au fil des années, Françoise Verny s’est aillé une réputation à la mesure des paradoxes de son personnage, elle qui, dans sa jeunesse, a conjugué le militantisme communiste et une foi catholique fervente. On la redoute. On l’aime passionnément. Elle fascine. Elle inquiète. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai lu le plus beau métier du monde à sa sortie en 1990 soit il y a 23 ans. Tout ça ne me rajeunit pas !

Mon livre est désormais parti voguer vers de nouvelles aventures mais allez savoir pourquoi, une petite voix en moi me disait qu'il fallait que je m'en garde une petite trace écrite, quelque part. Qu'il en soit ainsi.

A l'époque, ce livre m'avait véritablement emballé. La redouté et redoutable Françoise Verny y parle avec passion de son métier d'éditrice, « d'accoucheuse de talents », ainsi que des écrivains qu'elle a croisées et ou façonnées tout au long de sa carrière.

Je me souviens notamment de sa célèbre phrase à Yann Queffélec lors de lors première rencontre : « Vous avez une gueule d'écrivain, il faut que vous écriviez ! »

Françoise Verny, un physique, un personnage, un destin unique qui a compté dans un paysage littéraire français exclusivement dominé par les hommes.

Le plus beau métier du monde, le livre passionné d'une femme passionnante.

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Les souvenirs de Françoise Verny, éditrice redoutée et respectée des années 60 aux années 90, ayant oeuvré successivement chez Grasset, Gallimard puis Flammarion. Femme de tempérament, marxiste et christique depuis l'adolescence, amatrice d'alcools forts, elle livre des portraits intimistes d'un certain nombre d'auteurs : François Mauriac, André Malraux, Louise de Vilmorin, Aragon, Maurice Clavel, Jean-Hedern Hallier, Jean Daniel, Bernard-Henry Levy, françois de Closets, Jorge Semprun, Daniel Toscan du Plantier, Philippe Sollers, Yann Quéffelec, Françoise Sagan, Jean-Paul Aron ou Simone de Beauvoir.
Cette plongée dans le milieu feutré de l'édition française permet aussi de découvrir les coulisses du Prix Goncourt, et celles de la maison Gallimard, bien désuètes au temps où elle était dirigée par Claude…
Ce récit permet aussi de revisiter 30 ans de débats sociétaux : Mai 68, le maoïsme, les Nouveaux Philosophes, l'indépendance de l'Algérie et les débuts du féminisme.
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A ranger dans la même catégorie de livres que ceux de José Corti ( Souvenirs désordonnés) ou d'Eric Losfeld ( Endetté comme une mule ), qui nous parlent du monde de l'édition et des auteurs.
Toujours enrichissant, passionnant parfois.
Françoise Verny sait écrire, ce qui ne gache rien.
Un bon moment de lecture pour les habitants de la planète Babelio.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Staline... aujourd'hui encore, malgré l'horreur que m'inspirent ses crimes, une part de moi-même ne peut s'empêcher de l'associer à la revanche et à l'espoir de ce temps-là : Stalingrad.

806 - [p. 20]
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On ne peut déterminer le profil idéal de l'éditeur. Le métier relève du savoir-faire artisanal, dans le choix des sujets, des couvertures, dans le travail
avec l'auteur...et il fait appel aux techniques modernes de gestion. Le livre est à la fois création et produit. Encore faut-il ne pas s'en tenir au court terme. (p. 327)
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Il faut défendre les opprimés, hommes et femmes, et non isoler la cause de ces dernières: je ne me sens, je ne me veux pas femme d'abord. Puritaine comme les communistes de l'époque, je méconnais toutes les questions relatives au sexe. Comme eux, je n'envisage que des inégalités économiques et politiques. (p. 42)
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Je ne pense pas que le spectacle remplace la lecture qui, seule, éveille l’esprit à la liberté d’interprétation. Mais il crée du plaisir et il peut faire naître des envies. Si l’image se révèle incapable de suivre la démarche intérieure d’un écrivain, si elle ne restitue pas la beauté d’un style, elle donne cependant vie à des personnages de papier, à un monde de papier et elle peut provoquer une curiosité.
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Je ne crois pas en la disparition du talent, je pense que nous sommes incapables de le discerner chez nos contemporains parce que leur œuvre n’est pas achevée, parce que le succès occulte notre jugement, comme auparavant : Paul Bourget occultait déjà Marcel Proust.
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Videos de Françoise Verny (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Françoise Verny
Retrouvez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/arnaud-delalande-memory-52671.html
Hypokhâgne, khâgne, une licence d'histoire, un diplôme à l'institut d'études politiques de Paris, voilà le brillant parcours d'Arnaud Delalande. Mais c'est surtout à son imagination fertile et à ses divers talents auxquels nous allons nous intéresser. Repéré par la célèbre éditrice Françoise Verny, Arnaud Delalande publie son premier roman en 1998, « Notre Dame sous la terre », un thriller ésotérique qui connait un joli succès et reçoit plusieurs prix. C'est dans cette veine du roman noir historique qu'il va publier plusieurs titres dont « La musique des morts » ou encore « le piège de Dante » dans la Venise du XVIIIème siècle et « Les fables de sang » avec un tueur en série semant la terreur dans les jardins de Versailles sous le règne de Louis XVI et Marie-Antoinette. Ces deux titres entamant la saga de « L'orchidée noire » avec un héros récurrent, Pietro Viravolta, fine lame et espion discret, sorte de James Bond du XVIIIème siècle. On citera aussi le très remarqué « Piège de Lovecraft », thriller fantastique paru en 2015 qui reçoit le prix du roman fantastique francophone.
Mais Arnaud Delalande est un touche à tout. Outre ces romans alliant habilement le l'intrigue policière et la saga historique, il est aussi un scénariste réputé dont le nom apparaît aussi bien sur des génériques de films que sur des couvertures de bandes dessinées. Il participe notamment au film d'animation d'Antoon Krings, « Drôles de petites bêtes » sorti en 2017. Quant à la bd, c'est avant tout sur des scenari d'intrigues historiques qu'on le sollicite. « La jeunesse de Staline », « Aliénor la légende noire » ou « Catherine de Medicis, la reine maudite » permettent de porter un autre regard sur ces personnages du passé.
L'actualité d'Arnaud Delalande est double justement. Il vient de publier chez Glénat cette bande dessinée, « Notre Dame de Paris, la nuit de feu » qui raconte minute par minute l'incendie du 15 avril 2019 mais revient aussi sur la grande histoire de la cathédrale au fil des siècles.
Et dans un tout autre registre, le nouveau polar d'Arnaud Delalande est aussi une réussite. Sur les traces d'une jeune femme flic cherchant à oublier une enfance chaotique, nous voilà embarqués au coeur des montagnes enneigées des Alpes, dans un établissement hospitalier où les patients sont traités pour leur perte de mémoire. Dans cet univers oppressant, un suicide a eu lieu devant huit témoins. Mais aucun d'eux ne s'en souvient. Et notre jeune femme flic s'aperçoit bien vite que ce suicide est un crime déguisé.
Une écriture alerte, une intrigue bien ficelée, une réflexion sur la mémoire et le passé et au final, un roman qui se dévore de la première à la dernière page.
« Memory » d'Arnaud Delalande est publié aux éditions du Cherche-midi.
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