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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il est vraiment bon parfois de replonger dans ses lectures d'enfance et d'adolescence et retrouver ses classiques. « Les disparus de Saint-Agil » de Pierre Very n'y dérogent aucunement bien entendu avec toute sa part d'atmosphère mystérieuse, de secret-s- et d'étrange.

L'histoire des fameux disparus se déroule dans un pensionnat au début du siècle dernier où des élèves (Sorgues, Macroy et Baume, également désignés par leur matricule) qui rêvent d'aventures ont créé leur propre société secrète : Les Chiche-Capon. Leur voeu le plus cher est de partir vivre aux Etats-Unis pour réussir. Il se réunissent régulièrement la nuit dans les couloirs obscurs du lycée en se laissant des messages notamment en salle des sciences, sous le regard bienveillant du squelette Martin.

Renvoyé de l'étude, Sorgues disparait et peu de temps après c'est le tour de ses amis de ne jamais franchir la porte de l'étude. Disparitions, séquestrations et ambiance mystérieuse forment la trame de ce roman incontournable pour la jeunesse mais pas seulement fort heureusement !

Ce livre permet de connaître l'ambiance des institutions scolaires du début du 20ème siècle et le rapport des élèves face à l'autorité ; mais c'est aussi l'occasion de saluer l'intrigue policière qui est menée avec tact sans que jamais un seul indice ne soit dévoilé.
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L'année scolaire 1913-1914 aura été bien mouvementée pour les membres du club des Chiche-Capon. Ils sont trois membres, des copains d'enfance, tous pensionnaires à Saint-Agil. La nuit, ils confient leurs rêves et leurs secret à Martin, le squelette qui vit dans le local de sciences. Soudain, l'un des compères disparaît, sans donner d'explication. Serait-il parvenu à atteindre l'Amérique, cette terre promise qui les fait tant rêver?

Ecrit en 1935 et situant l'intrigue presque 20 ans plus tôt, Les Disparus de Saint Agil reste un roman assez moderne dans son écriture. A part quelques éléments liés à l'histoire (un tortillard, la lecture à voix haute pendant le déjeuner, l'écriture à la plume,...), je parie que les jeunes d'aujourd'hui pourraient s'identifier aux personnages et trouveraient passionnante l'histoire que Pierre Véry nous a livrée. Un policier pour ados qui comblera les adultes qui n'ont pas perdu leur âme d'aventurier en herbe.

Souvenir de lecture de collège ou de lycée pour certains, ce roman est suffisamment bien écrit pour rester intemporel.


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Ces Disparus de St-Agil m'ont offert une inoubliable intrigue, baignée dans l'ambiance grise de ces tristes pensionnats de garçons.
Pierre Very y développe une profonde nostalgie de ces rêves d'aventure mûris par trois amis, entre les murs de leur prison scolaire.
Un beau roman de mystère, qui fut magnifié par le film de Christian-Jacques.

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En 1913 dans le lycée de Saint Agil, Mathieu Sorgues, Philippe Macroy et André Baume sont trois amis pensionnaires qui ont créés leur société secrète : les Chiche-Capon. Leur rêve est de partir pour les Etats-Unis pour réussir. Un jour Matthieu Sorgues est renvoyé de l'étude mais il disparait. Peu de temps après Philippe Macroy reçoit une carte postale de Chicago signé Chiche Capon, on en conclut alors que Mathieu Sorgue a fugué. Mais un autre jour, c'est Philippe Macroy qui est renvoyé de l'étude et qui, dans les même conditions, disparaît. André Baume doute que ce soit une fugue, il craint que ses amis ont été enlevés. Mais pourquoi ? Et par qui ?

C'est en cherchant des livres pour ma fille que je suis tombé sur ce livre et me sont revenus en mémoire les images d'un film. Car ce titre était pour moi le titre d'un film noir et blanc qui m'avait marqué adolescent. Film qui m'avait fait frissonner par une atmosphère étrange et mystérieuse où l'on voyait des enfants disparaître les uns après les autres sans que l'on comprenne , jusqu'au dénouement final, le pourquoi et le comment. Donc, j'ai découvert que ce film était tiré d'un livre et ayant oublié la fin je me suis décidé a le lire .

Ce livre a un double intérêt . le premier c'est la vie du pensionnat au début du siècle dernier avec ses élèves et leur rapport avec l'autorité. le deuxième c'est son intrigue policière rondement mené et son atmosphère étrange avec le squelette Martin qui joue un rôle inoubliable. Ce livre est devenu un classique de la littérature jeunesse pour les jeunes qui aiment frissonner. Ma fille (9 ans) ne veut pas le lire car les illustrations avec le squelette Martin sont impressionnantes. le livre est conseillé a partir de 11 ans et pour une fois je suis d'accord avec ce conseil.

Un bon livre policier. Ne me reste plus qu'a revoir le film et voir si mes souvenirs d'adolescents peuvent résister au temps.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Nous sommes bien tous pareils : il y a toujours un moment où un mot, une musique, une photo, un parfum nous ramène malgré nous (ou peut-être parce que nous le voulons bien, ou même que nous en avons besoin) vers ce « vert paradis des amours enfantines » : en effet, plus nous avançons en âge – et en principe en sagesse -, plus nous nous croyons autonomes et indépendants, plus nous constatons qu'un fil à la patte nous ramène inexorablement vers notre enfance, vers ce havre de paix, de sécurité, où notre innocence nous mettait à l'abri des duretés d'un monde que nous ne concevions que comme un immense terrain de jeu. Qui de nous n'a jamais rêvé de se reporter à l'époque bénie où les feuilles d'impôts n'existaient pas, où nos plus grands malheurs se résumaient à une mauvaise note ou un genou écorché, où les bras de maman et la main de papa dans nos cheveux effaçaient tout, où les mots de patrons, d'usine, de budget étaient réservés aux grands, où notre seul calendrier était celui des vacances… On est de son enfance comme on est d'un pays, disait Saint-Ex.
Certains auteurs ont le don de nous faire replonger dans cet univers-là. Non seulement parce qu'ils ont vécu ces moments et s'en souviennent, mais aussi parce qu'ils ont le désir, la possibilité et le talent de partager avec nous, lecteurs et lectrices, ces parcelles d'amour (quoi d'autre ?) et de nostalgie d'un autre temps… Car si nous avons tous vécu des enfances différentes, nous avons en commun cette « innocence » de nos premières années…
Pierre Véry est de ces écrivains et écrivaines qui n'ont pas oublié qu'un jour ils ont été des petits garçons en culotte courte, des petites filles en « jupe plissée, queue de cheval » (comme dit Souchon) …
« Les disparus de Saint-Agil » est en principe un roman policier. Sauf qu'il se déroule dans un collège et que les enquêteurs sont trois collégiens épris d'aventure.
Nous sommes à Meaux au début du siècle. Dans un collège, trois élèves ont créé la société secrète des Chiche-Capon en rêvant d'Amérique. Un jour l'un deux disparaît. Ce n'est que le début de l'aventure, cette aventure qu'ils appelaient de tos leurs voeux, elle est là, ils sont en plein dedans. Car une bande de faux-monnayeurs sévit dans le secteur, un professeur meurt « accidentellement », un deuxième élève s'évanouit dans la nature. le dernier mène l'enquête…
Bien entendu, on a lu le livre, et bien entendu on a vu et revu le film qui passait souvent à la télé, du temps où… mais ne versons pas dans le passéisme, tenons-nous en à cette bonne et saine nostalgie. C'est qu'il était drôlement bien tourné ce film qui date de 1938 : les trois « Chiche-Capon » faisant leur réunion secrète devant le squelette Martin, (Serge Grave, Marcel Mouloudji, dont c'était un des premiers rôles, et Jean Claudio), le malheureux prof de dessin (Michel Simon), l'inquiétant, mais finalement gentil, prof d'anglais (Erich von Stroheim) … Une mise en scène de Christian-Jaque, cinéaste souvent dédaigné parce qu'il tournait souvent des films légers et commerciaux, et qu'on commence à réhabiliter aujourd'hui. « Les Disparus… », le film, même si ce n'est pas une adaptation à la lettre du roman, en fait ressortir néanmoins le caractère poétique et mystérieux.
En 1944, Pierre Véry écrira « Les Anciens de Saint-Loup ». Ce n'est pas une suite à proprement parler. Trois anciens collégiens se retrouvent, mais l'esprit d'aventure et d'amitié a laissé place au cynisme et à la méfiance. Comme dit Jacques Baudou : « Les Anciens de Saint-Loup sont aux Disparus de Saint-Agil, ce que Vingt ans après est aux Trois mousquetaires » : la nostalgie tendre et émue laisse place à l'échec et à l'amertume…
« Les Disparus de Saint-Agil » permet au lecteur et à la lectrice, « de renouer au travers des souvenirs et des fictions d'un autre, avec sa propre enfance avec l'esprit d'enfance. Ce voyage à rebrousse-temps, bien peu d'auteurs ont su l'effectuer et le faire partager, et plus rarement encore avec la même tendresse que Pierre Véry. Dans ce domaine, « Les Disparus de Saint-Agil » fait figure de classique » (Jacques Baudou).
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Lu il y a très longtemps, à l'adolescence, je ne sais pas pourquoi je m'en suis souvenue aujourd'hui.
Excellent souvenir de lecture, je conseille pour les adolescents !
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Ce livre m'a énormément plu, c'est un très bon roman policier. Suspens, mystère, rebondissements... tout y est. Ce livre donne vie à une ambiance assez extraordinaire qu'est celle de cette pension en 1913. Je ne me suis pas ennuyé une seule fois en le lisant. Ce livre est un vrai hommage de Pierre Véry à son enfance et à tous les enfants qui rêvent comme lui. Les personnages sont excellents et très attachants ! Un excellent roman policier !!
Lien : http://filmvslivre.com/lesdi..
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Qui aime les romans baignant dans l'atmosphère scolaire, aimera les dispaus de Saint-Agil.
Une intrigue policière dans un pensionnat. Des élèves formant la socièté secrète des Chiche-Capon. Des profs bien campés. Un mystère à résoudre. Les dispaus de Saint-Agil c'est avant tout le roman d'enfance de Pierre Véry qui y a mis tous ses souvenirs (Il fut réellement membre des Chiche-Capon, même si ceux-ci n'ont jamais vécu les aventures racontées dans le livre).
Ca donne envie aux enfants de fonder des sociétés secrétes et aux adultes la nostalgie de leurs années d'écoles. Bref, ça fait rêver.

Un merveilleux film en fut tiré en 1938. le noir et blanc ajoute du mystère et ne géne absolument pas. Il est aussi sans parents et sans policiers pour donner la part belle aux élèves. Il est different mais est tout aussi réussi que le livre.

Les deux sont a recommander à tout le monde, pour prolonger le bonheur.
Longue vie et dollars, Chiche-Capon!
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Pierre Véry est un auteur un peu oublié de nos jours et c'est bien dommage car sa langue est magnifique, son style limpide et son ton souvent ironique. Dans "Les disparus de Saint-Agil", il nous fait partager la vie de jeunes internes des années précédant la guerre de 14 tout en nous entraînant dans une enquête policière digne d'Agatha Christie. Trois internes disparaissent mystérieusement, un professeur alcoolique fait une chute mortelle depuis le deuxième étage de la pension. Inutile d'en dire plus sur l'intrigue...
L'intérêt vient surtout de la description "entomologique" d'un monde disparu, celui des pensions du début du 20ème siècle avec leur cortège de petitesses et de grandeurs et de l'évocation magique du monde merveilleux de l'enfance.
Véry disait qu'il écrivait des "Contes de fées pour grandes personnes", c'est tout à fait vrai pour ce livre charmant qui, bien que classé "policier" (il est sorti dans la collection "Le Masque") va beaucoup plus loin que cette étiquette réductrice. A redécouvrir ...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Mon père m'avait conseillé ce livre et je n'ai pas été déçue ! On ne s'ennuie vraiment pas en lisant Les Disparus de Saint Agil. du suspens jusqu'au bout et une très belle écriture qui me fait un peu penser au Club des Cinq pour un peu plus vieux ( pas vous ? ). Voilà pour les choses positives. Je n'en vois pas beaucoup de négatives sauf peut-être qu'avec tous ces personnages on s'y perd un peu...
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Les disparus de saint-Agil

Les n° des CHICHE-CAPON sont:

7,22,95
8,9,5
13,101,4
89,90,91

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