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4,35

sur 398 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Serine est une jeune comtesse mais le château où elle vit avec ses sept frères tombe en ruine. Afin d'échapper à un mariage arrangé, elle décide de fuir.

Alors même qu'elle a toujours vécu comme une sauvageonne, elle se rend au Palais, décidée à devenir demoiselle de compagnie de la terrible reine.

Si au départ son originalité et son sens de la répartie plaisent à la souveraine, elle devient vite un bouc émissaire pour l'ensemble de la cour.

Seul Léon, un jeune apprenti bourreau, apprécie à sa juste valeur sa compagnie.

Afin de s'en sortir, la jeune fille multiplie les pirouettes et les ruses... Combien de temps pourra-t-elle tenir dans ce milieu fourbe et cruel ?

Un roman qui annonce tout de suite la couleur puisque la première page évoque la possible décapitation de l'héroïne. Mais c'est pour mieux nous plonger ensuite dans les turpitudes de la cour.

Le portrait de la méchante reine est particulièrement bien peigné. Elle est fascinante d'égoïsme et d'inhumanité, à l'image d'ailleurs des autres courtisans.

Mais si la lecture est aussi entraînante c'est grâce à l'imagination débordante de l'auteur qui plonge son héroïne dans des situations qui sont souvent à la fois cocasses et désespérées. Au ton de la farce se mêle la question de la justice, du pouvoir et même des sentiments !

Un très bon roman pour découvrir les jeux de la cour, ses règles avec ses complots et même son fou ! A lire !

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Savoureux! Ce livre est savoureux! Aussi bien au niveau des personnages, de l'intrigue, des rebondissements, que de la maîtrise de la langue.
Sérine est le personnage attachant par excellence, drôle et fin qu'on adore. La lavandière, le marmiton sont le petit peuple serviable, faible et fort à la fois, la reine est la parfaite petite peste qu'on attend, le roi est le souverain naïf rêvé, le secrétaire est un Raspoutine de pacotille mais bien méchant tout de même... Et Léon, ah Léon...
Rebondissements (au propre comme au figuré), rythme virevoltant, on ne s'ennuie pas 1/2 seconde à la cour, avec Sérine en guide et maître.
Et que dire de la langue! La langue française est maniée avec talent et drôlerie, avec finesse et sans essoufflement.
Un petit régal!
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Tartiboulote, cubistétère, prétintaille, gastéropode… Certains mots roulent sur la langue, pétillent et stimulent l'imagination ! Avec ce premier roman, Flore Vesco célèbre le plaisir de les faire s'entrechoquer dans une langue joyeusement fleurie. Chaque ligne du texte est réjouissante, mais il ne s'agit pas que d'une forme savoureuse. Il y a aussi un message exaltant le pouvoir des mots, puisque Sérine, l'héroïne du roman, qui rejoint la cour pour être dame de compagnie, ne peut compter que sur sa langue (qu'elle n'a heureusement pas dans la poche) : sans relations, fortune ni parures, ignorant tout des codes des courtisans, elle a pourtant pour elle un art de la conversation et un sens de la répartie inouïs. Décapants, même. Doublés d'un sens solide de la justice sociale. La cour ne sera plus jamais la même !

Nous voici donc transportés dans une cour moyenâgeuse, avec ses douves, sa salle de réception et ses cachots, ses souverains capricieux, leur ribambelle de domestiques et de courtisans, leurs conventions désuètes, leurs modes étranges et leurs complots, leurs conseils des ministres où l'on instaure sans cesse les impôts les plus abracadabrants… Flore Vesco brosse ce petit monde avec beaucoup de verve et un humour irrésistible. On se régale des néologismes, des anachronismes et autres contrepétries qui viennent pimenter le récit. Mais aussi de la façon jubilatoire dont les ordres sociaux et les codes des contes traditionnels sont bousculés. Dans un conte, Sérine serait parvenue à faire son chemin parmi les demoiselles de compagnie, avec comme horizon idéal, peut-être, la perspective d'épouser un prince charmant. Comme ce n'est pas un conte, tout – tout ! – est possible et en dévorant à voix haute les aventures de Sérine, nous avons été ravis d'être ainsi précipités hors des sentiers battus.

Autant dire qu'après avoir adoré L'Estrange Malaventure de Mirella, nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin et que nous nous plongerons à la première occasion dans les autres romans de Flore Vesco !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Ayant découvert, il y a peu, l'adaptation en BD de ce roman jeunesse, j'avais hâte de le lire !
C'est chose faite et je me suis régalée.
J'ai bien sûr retrouvé tout ce qui m'avait plu dans la BD : un scénario inventif, une héroïne pleine de ressources et vraiment attachante et une écriture très plaisante truffée de jeux de mots.
Il y en a même encore plus dans le roman de Flore Vesco. En dehors des trois mots inventés dont j'avais déjà parlé dans ma précédente critique de la BD, nous trouvons ici un florilège de mots pour le moins farfelus et qui existent pourtant bien ! Par exemple, les chapitres se voient affublés de titres tels que : tartiboulote, clysopompes, marloupineries et j'en passe...

Bref, c'est un roman hilarant, rafraîchissant et revigorant avec une fin digne d'un conte de fée.
On en redemande !

Je vais d'ailleurs me précipiter à la médiathèque et emprunter d'autres romans de cette auteure jeunesse qui mérite le détour !
de Flore Vesco
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Quelle maîtrise de la langue ! Je me suis délectée de ce roman jeunesse-ado qui m'a autant émerveillée que fait rire aux éclats. Quand on aime les jeux de mots, l'humour et les joutes verbales, ce livre est un régal !

Cette fabuleuse histoire nous propulse au Moyen-âge, aux côtés de Serine, l'héritière du comté de Chancies. Au lieu d'épouser un mari choisi par sa mère, l'héroïne va partir à la Cour où elle deviendra demoiselle de compagnie pour la reine. Mais comment faire si l'on a ni relation ni belles robes ? Tout en se faisant aux coutumes et aux dernières modes de l'époque, Serine va devoir compter sur sa vivacité, son intelligence, son culot, sa débrouillardise, son obstination et son courage ! La jeune fille est loin d'être comme les autres : elle est aussi maligne que bonne oratrice ! Des qualités bien utiles, notamment face à certains courtisans malintentionnés… Car, comme on peut s'y attendre, l'ambiance est particulière : derrière des sourires factices et sous de beaux atours, les complots et les coups bas ne sont jamais loin ! Appréciant ce genre d'atmosphère, je me suis amusée à arpenter tous les lieux du château et découvrir certaines personnalités. Par ailleurs, on sent que l'auteure est passionnée et s'est bien documentée. Non seulement les codes de la cour sont bien retranscrits, mais on distingue aussi quelques informations en bas de page. Des éléments utiles, en particulier pour les jeunes lecteurs.

Comme dans un conte, on notera toute une ribambelle de fripouilles oeuvrant dans l'ombre pour mettre des bâtons dans les roues de l'héroïne. Il y a également énormément de rebondissements, d'humour, de rencontres et de surprises ! Plusieurs portraits comme ceux des bourreaux, le secrétaire et la reine sont très réussis. J'ai particulièrement été sous le charme de Jules et de Léon. En outre, le rôle que va avoir Serine durant la seconde moitié du roman m'a passionnée. Cela allait comme un gant à cette demoiselle à la langue acérée ! Au programme : jeux de mots, charades, piques bien senties et joutes verbales ! On s'amuse également avec plusieurs néologismes inventés avec brio. Pas sûre que ce soit au goût de tous les ados cependant, ce sont les miens. Impossible de m'ennuyer avec cette très chouette aventure pleine de malice menée à tambour battant !
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Sérine est une jeune fille de bonne famille mais sans-le-sou. Pour échapper au mariage que sa mère voit comme son seul avenir, elle fuit la maison familiale et se rend au palais en espérant devenir dame de compagnie de la reine.

J'ai trouvé la construction du récit habile, début en douceur et montée en flèche en deuxième partie à la suite d'un évènement déterminant.

Peut-être que Flore Vesco fut ménestrel dans une autre vie. Elle jongle avec les mots, les lance, les rattrape et les relance en un ballet virevoltant. C'est une vraie leçon de vocabulaire ne serait-ce qu'avec les titres des chapitres. Les notes de bas de pages se savourent et participent à l'atmosphère pleine d'humour de ce livre.

Un vrai plaisir de lecture tout en espièglerie !
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La vie de demoiselle de compagnie de la reine ne s'avérait pas de tous repos. Dès potron-minet, toutes les pauvres marionnettes choisies se surpassaient de blanc poudré, de mouche bien placée, de soies enrubannés pour divertir la régnante facétieuse qui avait ajouté d'autres fêtes à son anniversaire. Des non-anniversaires.
Serine en aurait apprécié la fantaisie et l'idée si chaque faux-pas ou disgrâce d'une demoiselle de compagnie n'était pas sanctionné d'un blâme ridicule qui offrait triste spectacle, amusait une cour gourmande de scandales.
Ce récent destin devait assurer à Serine un bel avenir et mettre sa famille à l'abri du besoin depuis la mort de son père. Mais elle commençait à douter de ses possibilités de se hisser en société sans y laisser des plumes.
Bien que parfois ignorante et maladroite, son bel esprit de réparti avait amusé la reine. Les trois lui avaient mené la vie dure cependant et apporté quelques ennemis. Le secrétaire du roi qui se promène la nuit lorsque le château est bordé par le silence, Crisante la jalouse demoiselle de compagnie à la dent en or, la reine elle-même selon les jours...
Serine aurait volontiers déclarer forfait si le secrétaire ne l'avait pas précipiter infructueusement du sommet vers les douves du château. Léon, son nouvel ami et assistant du bourreau, aurait volontiers fait avouer son crime à ce loup déguisé en agneau. Mais Serine a une meilleure idée.
Camouflée bien à l'abri sous les atours du bouffon du roi, l'esprit de réparti de Serine faisait encore du sien et s'était de nouveau fait un partisan bien placé. Un roi qui s'ennuie.
Le fou est bien décidé à semer le désordre et se jouer de cette cour de spectacle en toute impunité. Prenez garde au fou du roi, c'est une pièce maîtresse qui met en échec et sait aussi jongler avec le ridicule.
Vous vous moquiez et complotiez d'un pas léger, messieurs et mesdames, et bien dansez maintenant!
: Que dire de "De Cape et de  mots"? Beaucoup de choses.
Le premier roman de cette enseignante de français de formation, Flore Vesco, est une œuvre drôle, fraîche et originale.
Les atours pourraient annoncer un récit d'aventure historique de cape et d'épée qui pourrait peut-être en rebuter quelques uns, un creuset culturel amateur de bons mots ennuyeux peut-être pour les petits lecteurs. Il n'en est rien.
"De cape et de mots" pourrait être un conte facétieux, transposé dans un royaume imaginaire proche d'un royaume de Versailles de France. Le personnage de Serine rappelle presque le fameux Lagardère du roman Le Bossu de Paul Féval. En effet, avec esprit, drôlerie et légèreté, la leçon est donnée, la vengeance est un plat qui se mange chaud et il y a de la tarte à la crème au menu pour tout le monde.
Serine est un personnage intéressant. Rivalisant d'astuces et de bonnes volontés, bien qu'analphabète, la jeune fille se fait une très bonne place à la cour royale grâce à un esprit vif, créatif et bien fait. Une ode à la véritable intelligence.
Le ridicule est un opium terrible et cela pourrait donner des idées à qui voudrait se glisser dans les affaires d'un roi assommé par l'ennui, la bêtise et...peut être autre chose. Car il est vrai, il n'est pas très en forme ce roi. Une constatation qui vaudra à Serine d'être balayer de l'entourage d'une reine peu reconnaissante et balancée des hauteurs comme une affaire encombrante.
Plus dure sera la chute, pour le secrétaire du roi comploteur mais pas que.
Chassez là par la porte, elle reviendra par la fenêtre, Serine la belle innocente reviendra et ironiquement, se trouvera du côté de la royauté qui lui permettra de faire son propre ménage à la cour. Serine se joue de l'ignorance et de la véritable bêtise, à la façon d'un Polichinelle, jouant d'un pied de nez et coup de pied au derrière.
Après la reine, c'est le roi qui sera séduit par Serine déguisée en bouffon et elle remplira sa fonction avec zèle et application, le masque et la protection royale lui garantissant l'impunité. Son humour mordant, son bon sens servi en petit panier de friandises piégé fera l'effet d'un électrochoc à plusieurs titres chez ce roi nouveau, en regain d'énergie.
Reste l'affaire du secrétaire assassin. L'auteure conservera l'angle de la comédie pour la narration de cette aventure et ce, jusqu'au bout même si cela montera sans s'en rendre compte en crescendo, mettant en exergue le véritable clou du spectacle, sa drôlerie et son imagination vraiment fines.
Flora Vesco trouve des idées savoureuses qui mettent en lumière un aspect social défavorable sans en donner l'air. Le dramatique devient amusant de façon décalé.
Les jeunes lecteurs, ici, saisiront que les mots bien affûtés et bien sentis peuvent être des épées d'autant plus dangereuses. Cela peut être aussi parfois juste drôle à manipuler sur et sous la langue, les titres farfelus des chapitres pour exemple.
Flora Vesco, de part son expérience de professeur, avait saisi le pouvoir comique des mots même sans passer par le sens pour faire aimer les mots. Avec ses classes, elles s'est livrée à des jeux de découverte afin de le démontrer. Savez-vous ce qu'est une Esperlune?
Ce premier roman est un petit bijou. Les lecteurs apprécieront sûrement l'originalité des personnages que la naissance et la conditions ne définissent pas.
Serine, une belle belle analphabète reine du bon mots et Léon, nouvel ami apprenti bourreau des cœurs et briseur des os, ça ne s'invente pas (ou plutôt si, c'est à présent fait!).
Flore Vesco a reçu récemment les prix DIMOITOU !
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Après avoir eu un gros coup de coeur pour "D'ors et d'oreillers", j'ai eu envie de découvrir d'autres romans de la même auteure. Sur les conseils d'une amie, je me suis empressée de lire "De cape et de mots". le moins que je puisse dire est que j'ai encore une fois eu un vrai coup de coeur pour ce roman aux dialogues et jeux de mots irrésistibles !

Dans cette comédie burlesque, la plume de Flore Vesco est aussi virevoltante et espiègle que son héroïne, la jeune Serine. L'intrigue, trépidante à souhait, nous introduit dans les coulisses d'un palais où secrets et hypocrisie règnent en maître. En entrant à la cour, l'indomptable Sérine donne un coup de pied dans la fourmilière et il est absolument jubilatoire d'assister à ce spectacle !

Incontestablement, le personnage de Serine est mon préféré tant elle est vive d'esprit. Les joutes verbales qu'elle amorce (et remporte) sont délicieusement corrosives et contestataires. Quel plaisir de suivre cette héroïne démontrant que rang social et esprit sont deux choses bien distinctes et que le premier n'induit pas le second... J'ai également adoré les autres personnages, qu'ils soient ou non du "côté obscur de la force"!
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Résumé : Après la mort de son père, Serine décide de se rendre au palais pour devenir demoiselle de compagnie de la reine et pouvoir subvenir aux besoins de ses frères. Elle va semer le trouble à peine arrivée avec sa libre parole et son audace chevillée au corps, sans compter sur le secrétaire du roi qui la prend pour une espionne !

Mon avis : Un roman tout simplement jubilatoire où les jeux de mots, les charades, les bons mots, les néologismes foisonnent, et où situations cocasses et rocambolesques, rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné pour le plus grand plaisir du lecteur !

Serine va se mettre dans des situations inextricables, s'en dépêtrer avec ses ressources et sa ruse, tenter de sauver la vie du roi de nombreuses fois, faire face à la mort, et nous faire découvrir l'esperlune et le lifrejole. On en redemande !
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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J'ai adoré ce petit roman drôle, poétique, intelligemment écrit, mon préféré de Fore Vesco ! On suit Sérine, jeune adulte plein de ressource, de repartie, très intelligente qui veut se faire une place dans un monde difficile pour les femmes. Sa mère veut la mariée, mais elle décide de fuir et de tenter sa chance au royaume malgré la tristesse de laisser ses frères. Par son intelligence, sa détermination, son sens de l'humour et sa répartis, elle va trouver rapidement une place au palais. Il va lui arriver plein de tragédie (les femmes de compagnie de la reine sont horribles.) mais va trouver toujours un moyen de s'en sortir. Elle va vadrouiller dans le château, on va apprendre plein de choses intéressantes sur la vie des nobles, mais surtout ceux qui travaille au palais. le bonheur dans ce roman est l'humour, j'ai plusieurs fois ris (au milieu d'un parc, la honte haha), les énigmes lancer tout au long du livre, les histoires raconter par Sérine et son franc-parler m'ont vraiment beaucoup plu. L'auteure est très forte et fait beaucoup de recherche sur la vie présentée dans le palais, puis sa plume est superbe. Je reconnais dès les premières pages que ce roman est écrit par Flore Vesco. Et c'est pour ça que je continue à découvrir plus de romans ! J'adore !


J'ai aimé les personnages, notamment le Roi qui est présenté à partir de la moitié du roman. On voit que c'est un roi aimant qui veut le bien de son royaume, mais malheureusement beaucoup veulent son malheur. Je n'en dis pas plus... J'ai aimé détester la reine et ses femmes de chambre. On a peur pour Sérine dans le début du roman puis elle rencontre plein de personnes qui travaillent au château comme Léon qui m'a beaucoup intrigué.

J'ai eu peur que l'auteure provoque une fin terrible pour Sérine. Elle aime bien faire mourir les personnages qu'on aime Haha. Sans spoiler, j'ai adoré la fin et je n'ai rien vu venir ! Bref, lisez-le !
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