Citations sur J'irai cracher sur vos tombes (137)
Les livres sont très chers, et tout cela y est pour quelque chose; c'est bien la preuve que les gens se soucient peu d'acheter de la bonne littérature; ils veulent avoir lu le livre recommandé par leur club, celui dont on parle, et ils se moquent bien de ce qu'il y a dedans.
Elle était lisse et mince comme une herbe, et odorante comme un magasin de parfumerie. Je m’assis et me penchai au-dessus de ses jambes, et je lui embrassai l’intérieur des cuisses, à l’endroit où la peau des femmes est aussi douce que les plumes d’un oiseau. Elle resserra ses jambes et puis les écarta presque aussitôt, et je recommençai un peu plus haut. Son duvet brillant et bouclé me caressait la joue, et, doucement, je me mis à la lécher à coups légers. Son sexe était brûlant et humide, ferme sous la langue, et j’avais envie de la mordre…
- Qu'est-ce qu'on vous sert ? demanda-t-il.
- Deux bourbons, commanda Hansen en m'interrogeant du regard.
J'acquiesçai.
Le garçon nous les donna dans deux grands verres, avec de la glace et des pailles.
- Je le prends toujours comme ça, expliqua Hansen. Ne vous croyez pas forcé...
- Ça va, dis-je.
Si vous n'avez jamais bu de bourbon glacé avec une paille, vous ne pouvez pas savoir l'effet que cela produit. C'est comme un jet de feu qui vous arrive sur le palais. Du feu doux, c'est terrible.
- Fameux ! approuvai-je.
Mes yeux tombèrent sur ma figure dans la glace. J'avais l'air complètement sonné.
« je sentais le sang de la colère, mon bon sang noir, déferler dans mes veines et chanter à mes oreilles. » (p. 85)
La guitare, c'est un instrument qui vous rend paresseux. On la prend, on joue un air, et puis on la laisse, on flemmarde, on la reprend pour plaquer un ou deux accords ou s'accompagner pendant qu'on siffle.
Il croyait qu’en faisant le bien, on récoltait le bien, or, quand ça arrive, ce n’est qu’un hasard.
- [...] Quand est-ce que je peux vous revoir ?
- Oh ! Je ne suis pas encore partie, dit-elle. Vous avez toute la soirée devant vous.
- Ce n’est pas assez.
- Ça dépend de vous.
Elle me lâcha comme ça, car le morceau venait de finir. Je la regardais se glisser à travers les couples, et elle se retourna pour me rire au nez, mais ce n’était pas un rire décourageant. Elle avait une ligne à réveiller un membre du Congrès.
Elle a ouvert les yeux de nouveau. Le jour venait, et je les voyais briller de larmes et de rage ; je crois que je reniflais comme une espèce de bête et elle s’est mise à gueuler. Je l’ai mordue en plein entre les cuisses. J’avais la bouche remplie de ses poils noirs et durs ; j’ai lâché un peu et puis j’ai repris plus bas où c’était plus tendre. Je nageais dans son parfum, elle en avait jusque là, et j’ai serré les dents. Je tâchais de lui mettre une main sur la bouche, mais elle gueulait comme un porc, des cris à vous donner la chair de poule. Alors, j’ai serré les dents de toutes mes forces, et je suis rentré dedans. J’ai senti le sang me pisser dans la bouche, et ses reins s’agitaient malgré les cordes. J’avais la figure pleine de sang et j’ai reculé un peu sur les genoux. Jamais je n’ai entendu une femme crier comme ça ; tout d’un coup, je me suis rendu compte que tout partait dans mon slip ; ça m’a secoué comme jamais…
Sacré nom, quel mal j'aurais avec cette fille; il y a des truites qui vous donnent cette impression-là.
Elle avait une toison noire et serrée, brillante comme de l’astrakan.