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Critique de Siabelle




Après 356 critiques, je vais quand même donner mes impressions. C'est un livre, que Bernacho m'a choisi, pour la pioche de décembre, dans ma bibliothèque. C'est une pioche, juste entre nous. Je suis contente depuis le temps, que je veux aller à la rencontre de cet écrivain connu, qu'est Boris Vian.



Créatif, Innovateur, Philosophique

Un petit peu de biographies:
J'apprends que «L'écume des jours» est plus un conte enchanteur, qu'un roman. Je découvre qu'il est classé à la dixième place des cent meilleurs livres du XXe siècle.
Il est publié en 1947, il obtient l'appui de Jean-Paul Satre et ce n'est qu'à sa mort, que son conte est reconnu. C'est également incroyable, que son oeuvre prend le chemin aussi d'une adaptation cinématographique, malgré le peu d'intérêt qu'on lui portait à sa publication.
En lisant sa biographie, je m'aperçois que c'était un auteur polyvalent, il avait plusieurs cordes à son arc.

Qu'est-ce que l'écume des jours ?
C'est un univers à part, où vivent des personnages attachants, où même les souris, les chats ont place à la parole également. Chaque personnage raconte sa propre histoire, et il fait ce qu'il peut, selon leur moyen. L'auteur aborde inévitablement des sujets importants tels que : l'amitié, l'amour, la famille, le travail ainsi que la santé.

Mes ressentis :
Je découvre une plume à la fois douée, éveillée et raffinée. Au cours de l'histoire, je sens l'intérêt grandir et je m'attache aux personnages. Ils se considèrent, comme une famille, malgré le statut de chacun. C'est une histoire émouvante, que je découvre au fil des pages. L'auteur Boris Vian réussit à maintenir mon attention, tout au long du récit. Je me laisse émouvoir par ce que les personnages vivent. Je suis également surprise de voir comment les événements se déroulent.
Je me laisse alors transporté dans le quotidien de nos personnages.

Quand je termine la dernière page, je me sens émotive. Je constate donc que l'auteur Boris Vian fait très bien passer ses messages et il sait transmettre des émotions au lecteur. Je remarque aussi qu'il sait donner une vie propre à la nourriture, aux habitats, et aux objets selon la situation.
Je dois avouer que je me suis laissé subjuguer par l'intrigue, et qu'au final, ce que je perçois, c'est qu'on ne peut pas se fier aux apparences. On ne connait jamais bien une personne. Une question que je me pose : «Est-ce qu'il faut toujours être sur nos gardes ?»

Je relève quelques passages qui me marquent :
- Je me rends compte que les fleurs sont également importantes dans le récit. On peut l'interpréter de différentes façons tout dépendant si elles sont reliées aux joies ou aux maladies.
- Quand il aborde la passion, voilà comment je l'interprète : «C'est beau d'avoir une passion mais il ne faut pas que celle-ci te dévore et qu'il ne te reste que celle-ci dans ta vie.»
- Il s'exprime aussi sur le travail, on voit qu'il traite le sujet autant d'une manière positive que négative.
- Lorsqu'il mentionne la maladie, et qu'elle touche la femme : «Quand une femme est malade, elle ne sert plus à rien.»

Voilà quelques citations, je les cache :


Pour terminer, je découvre Boris Vian, un auteur d'une autre époque, c'est un conte enchanteur que j'ai pris plaisir à découvrir. À travers son histoire, il véhicule effectivement ses idées, il peut y avoir des passages également qui peuvent choquer. Mais si on regarde, quand il a écrit son texte, on peut alors comprendre mieux le contexte.
Je confirme alors, que je garde une très bonne impression de ma lecture. Je souhaite découvrir d'autres livres de cet auteur renommé.

Isabelle
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