Ce qu'il faut savoir avant tout c'est que ce livre est librement inspiré de "
Lorenzaccio"
De Musset, et qu'il semble profitable d'avoir lu celui-ci avant celui-là, ce qui n'est pas mon cas.
Moyennant quoi, je ne sais pas qui est Viard et qui est Zacharias, mais le fait est qu'on sent bien qu'il y a deux auteurs et qu'on peut aisément situer la jointure. La première moitié est truculente et poilante, dans la lignée des meilleurs Audiard, coquin comme du
Frédéric Dard et féroce comme du
Marcel Aymé. Et puis passé le milieu ça devient plus convenu, mais c'est qu'il faut aussi se charger de faire avancer une histoire qui battait la campagne en rigolant. le scénario, cela dit, n'est pas des plus mirobolants. Mais pour tout le début, ça reste une lecture qui vaut le coup.