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Critique de JML38


Florence, 1966, troisième enquête du commissaire Bordelli.
Cette année là la ville se retrouve sous les flots, inondée par L'Arno après de violentes pluies.
Le jeune Giacomo a disparu. Bordelli n'est pas optimiste sur cette affaire et traîne encore plus son spleen que d'habitude, tout en faisant oeuvre de salubrité publique en aidant les nombreux sinistrés. Il redouble d'ailleurs d'ardeur après avoir rencontré la belle vendeuse brune du magasin de vêtements.
Notre commissaire est de nouveau amoureux et peu optimiste également pour cette affaire là.
Heureusement qu'il peut se réfugier auprès de ses amis, Rosa l'ex-prostituée, Botta l'ex-taulard, Diotivede le médecin légiste avec qui il échange des dialogues savoureux, Toto le cuisinier, Piras son adjoint sarde fils d'un compagnon d'arme.
Bordelli soigne ses états d'âme en suivant un régime riche en bonne chère et bons vins, qui l'aide à oublier les souvenirs toujours vivaces de sa guerre.
L'enquête avance grâce à quelques concours de circonstances - dont la découverte d'une petite chatte borgne - qui amènent le commissaire à croiser la route de quelques nostalgiques d'un passé fasciste qu'il abhorre, ce qui n'arrange pas son humeur.
L'écriture de Marco Vichi est toujours très belle, son personnage principal toujours aussi touchant, mais Il ne faut pas s'attendre à un thriller époustouflant. le rythme est lent, l'ambiance un brin désabusée, à l'image d'un commissaire fatigué, qui semble avoir perdu la foi et aspire à une retraite au calme de la campagne.
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