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Critique de Tristale


Dernier volet de la trilogie des sentiments noirs Akowapa porte bien son nom. Il signifie "davantage" en langue Sioux/Lakota et sur bien des plans c'est un mot qui prends tout son sens.
Davantage de noirceur, avec un père et son fils enfermés dans une haine féroce, de la violence, des meurtres où l'argent du casse d'un fourgon provoque bien des convoitises.
Davantage de partage des taches avec les autres instances judiciaires pour l'adjudant Walter Brewski, qui cette fois est plus dans la réflexion, les recherches que la véritable action.
Davantage de références à la nature, personnage à part entière dans la vie rude de ce coin de Corrèze.

Sébastien Vidal sait choisir ses mots pour en premier lieu décrire une nature qu'il connait bien puisqu'il vit lui même en Corrèze. Un langage poétique et très imagé nous permet de ressentir ce qu'éprouvent les personnages qu'il s'agisse de Walt au volant de sa voiture, d'Achie blessé au lieu d'un sous bois, de Marcel consumé par haine et Norbert et Sam et Lino, bref ceux qui côtoient cette nature dans un conteste de mort, de peur et aussi un peu, d'espoir.

Une belle lecture que je vous recommande ( avec Woorara et Carajuru, ses 2 derniers romans avec Walt Brewski)
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