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C'est le titre qui m'a attiré puis la quatrième de couverture.

Le héros se nomme Félix Meyer. Il arrive dans sa ville natale suite à l'assassinat de sa soeur Carole, qu'il ne fréquentait plus depuis longtemps. Elle est morte de façon assez horrible puisqu'elle s'est faite écrabouillée à tel point qu'on ne distingue même plus son visage !
La flic, Aurélie, va faire comme elle peut pour essayer de mener son enquête. Malheureusement, il y a peu d'indices et peu de moyens mis en oeuvre pour parvenir à mener à bien cette affaire.

Pour moi, il manque cruellement de liens entre les informations. L'auteur donne une version pas très sympathique de la police et son héros débarqué d'on ne sait où, ne m'a pas permis de m'intéresser plus que ça, à sa manière de voir les choses. Il y a beaucoup trop de longueurs dues aux digressions de Félix et Aurélie dans leur passé et qui, en fait, n'apportent rien du tout à l'histoire. 🤨

Quant au titre, le lien est plus que fragile. Une anecdote historique plus qu'autre chose et qui me conforte un peu plus dans mon avis général de cette lecture. J'en attendais vraiment beaucoup plus.
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Dans « La boussole d'Einstein », Gilles Vidal nous raconte la quête de Félix Meyer. Celui-ci cherche qui a tué sa soeur, Carole, dans un environnement lui rappelant sa jeunesse perturbée par la mort atroce de son père. Ainsi pour Felix, la vie a débuté en dehors de toute félicité.

Dès le prologue, j'ai été happée par les mots de l'auteur. Je me suis tout de suite sentie attirée par ce début vif malgré une phrase longue mais pas plombante pour autant.

J'ai vite compris que pour Félix le temps est important et que les heures sont parfois comptées dans une vie de longue errance. Et pourtant, on ne sait rien de Félix. C'est un homme qui charme mais qui ne se laisse pas deviner !

Le style de Gilles Vidal me plaît toujours autant. En une seule phrase, courte ou longue, il parvient à mettre en lumière une situation ou un personnage. Les descriptions sont lapidaires, claires et nettes.

« Pour Félix Meyer l'enfance avait été un origami que la cruelle réalité avait froissé dans son poing.»

« La boussole d'Einstein » offre un chassé-croisé d'existences, comme souvent chez Gilles Vidal que j'apprécie tout particulièrement. Encore une fois, il a su exposer une galerie de personnages attachants et truculents. le tout permet d'aboutir à une intrigue très bien ficelée et passionnante que j'ai lu avec intérêt. Progressivement, les protagonistes se révèlent pour donner une fin surprenante.

Les expressions sont élégantes et percutantes mais surtout sans prétention : une qualité appréciable chez un écrivain. Les mots glissent en montrant la laideur et la beauté des situations. Ainsi une scène d'amour est particulièrement réussie. Même les individus du quotidien ont droit à leurs instants de gloire.

« Lucie, donc, avait des traits hideux, de ceux que seule une mère peut trouver jolis. Mais la laideur, à sa manière, pouvait parfois se révéler fascinante. »

Au fil des pages, le mystère s'éclaircit tout en instillant des questions sur la vie des personnages. « La boussole d'Einstein » avance en divulguant par petites touches des informations jusqu'à éclaircir le titre du livre.

Ce roman est une bulle savoureuse d'intelligence qui ne prend pas la tête et qui va droit au but. L'ensemble est divertissant et bien ficelé. Pas besoin de boussole pour le suivre, laissez vous guider par la plume de Gilles Vidal en toute confiance !
Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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Ce que j'aime dans les polars, c'est quand ils me racontent un pan d'Histoire méconnue, ou qu'ils me parlent d'une façon nouvelle de la société dans laquelle je vis.

Ce roman de Gilles Vidal rempli la première clause.

L'enquête est presque classique : Felix Meyer arrive de son île espagnol pour les obsèques de sa soeur, gravement défigurée par un chauffard.

Mais Meyer n'est pas n'importe qui, on le découvre petit à petit au fil des pages : il a de mystérieux correspondants qui font avancer son enquête, et il a le coup de poing efficace.

Son talon d'Achille : il tombe amoureux de la jeune commissaire en charge de l'affaire.

Si j'ai trouvé certains passages un peu rapides, j'ai aimé suivre Meyer dans la découverte de cette soeur bien mystérieuse.

Un bon moment de lecture.

L'image que je retiendrai :

La dernière : celle de la boussole donnée par son père au petit Albert Einstein.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-b..
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Le commentaire de Carole :
Un roman policier dans lequel j'ai tout de suite embarquée.
Qui dit meurtre dit enquête, donc nous allons vivre cette expérience accompagnée du lieutenant Aurélie Costa, jeune, belle et connaissant bien son travail. La victime Carole Meyer, happée par une automobile à 1 h 00 du matin dans un quartier où il est préférable de ne pas s'aventurer. le chauffard quitte les lieux sans laisser aucune trace. Dès le départ, on se doute très bien que ce ne soit pas un accident, mais bien un meurtre déguisé en accident.
Donc pour essayer d'en savoir un peu plus sur Carole Meyer, on retrace son frère Félix qui est plutôt très discret sur sa vie privée, il n'a pas de domicile fixe, il vit constamment dans les hôtels et son travail, dont ça demeure un mystère, le porte à voyager à travers le monde. Félix et Carole ne se fréquentent pas vraiment alors il est un peu difficile pour Félix de répondre aux questions du lieutenant Costa. Félix, de l'extérieur, pourrait ressembler à un frère qu'on aimerait avoir, mais il se cache en lui une haine et une violence assez dominante. Tout au long de l'histoire Félix, nous ramène dans le passé, il a des flashbacks de sa jeunesse qui nous amène à nous questionner si la violence qui émerge de lui ne vient pas de son enfance. Pour lui, l'enquête ne va pas assez vite, peu d'indices, pas de témoins donc Félix, sans dire un mot va faire sa propre enquête. À mon avis, il y a des passages dont je suis resté sur mon appétit entre autre une bague d'homme trouvé qui semble créé un mystère et on espère un indice valable mais dont l'aboutissement est trop simple, ensuite un témoin caché qui révèle de bons indices, j'aurais voulu y mettre un peu plus d'accent. L'auteur Gilles Vidal a une façon de décrire les situations qui nous incitent à en savoir toujours un peu plus et je ne vous parle pas de la conclusion du livre qui m'a totalement surprise. Je vais sûrement lire les autres livres de M.Vidal.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Si Félix Meyer revient dans sa ville natale située près de l'océan, après plus d'une décennie de pérégrinations, de chambre d'hôtel en chambre d'hôtel, parfois en louant un petit studio, s'établissant dans divers pays pour ses occupations, ce n'est pas par nostalgie mais parce que sa soeur Carole, seule rescapée familiale, vient de décéder dans des circonstances étranges et dramatiques.

Carole a été retrouvée écrasée par un chauffard qui s'y est repris plusieurs fois lui roulant sur la tête afin d'achever le travail mortifère. Bref, il ne s'agit donc pas d'un suicide, d'un accident, mais bel et bien d'un meurtre. Suffit de trouver le motif de cet acharnement.

Félix Meyer se rend auprès de la lieutenant Aurélie Costa qui s'occupe de l'affaire. le lieutenant ou la lieutenante se demande Félix, une réflexion et une question qui lui évitent de trop penser. Un dérivatif spirituel. Mais Aurélie Costa est surchargée de dossiers en instance et ne sait plus où donner de la tête.

Alors Félix se renseigne, va visiter l'appartement de Carole mais ses investigations ne lui apprennent pas grand-chose. Toutefois il est étonné de ne pas voir de photos dans cet appartement, comme si le ménage mémoriel avait été fait. Mal d'ailleurs car il découvre sous le lit une bague masculine dont le chaton est surchargé d'inscriptions bizarres et illisibles. Ce sera pour plus tard.

Il rencontre également une de ses collègues, un voisin qui a pris des photos de l'événement, quelques autres personnes, et à la morgue où le corps de Carole est entreposé à des fins d'autopsie, il prélève une mèche de cheveux.



Une intrigue simple et tortueuse à la fois mais éclipsée par le rôle tenu par des personnages atypiques. En effet si l'on sait, ou presque, au départ quels sont les antécédents de Félix Meyer, son engagement par la suite pour une entité inconnue n'est dévoilée que progressivement.

De même, tous ces protagonistes possèdent une fêlure intime, psychique, morale, physique, ce qui leur offre une aura de mystère peu à peu dissipée. le lecteur avance dans l'intrigue à la suite des dévoilements de ce qui pousse les personnages à évoluer dans la vie et souvent cela remonte à loin. Dans leur tendre enfance.

Et l'auteur place ses révélations comme autant de bougies dans une pièce obscure, les allumant une à une, avec parcimonie au départ, puis lorsque l'éclairage est suffisant, toutes les zones d'ombre s'effacent progressivement.

Gilles Vidal joue avec le lecteur, lui proposant une sorte de puzzle littéraire à reconstituer patiemment, mais le tableau terminé, la vue d'ensemble est réjouissante. D'autant que la touche finale d'humanité se révèle conforme aux souhaits du lecteur, souhaits qu'il n'osait penser qu'ils seraient réalisés.

Les métaphores placées ici ou là apportent une petite touche d'humour non négligeable, mais qui n'entament en rien l'aspect psychologique du roman.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Retour en arrière.

Cela fait des années que Félix Meyer s'est éloigné de ses origines. Il n'a désormais plus que peu de contact avec sa seule famille , sa soeur, Carole . Mais lorsque celle ci décède après s'être fait renverser par un chauffard, il rentre au bercail pour comprendre ce qu'il s'est passé. Et il va découvrir que les apparences ne sont pas ce qu'elles semblent être.

J'avais eu le plaisir de découvrir la plume de Gilles Vidal il y a quelques mois de cela et je peux dire que j'avais hâte de découvrir son prochain roman.

Lorsque l'on a beaucoup aimé un roman d'un auteur on a toujours un peu peur de lire ses autres parutions, peut d'être déçu, de ne pas retrouver ce qui nous avait tant fait vibrer précédemment. C'est donc avec un peu de crainte que je me suis lancée dans la lecture de "La boussole d'Einstein".

Et je dois vous avouer que j'ai très vite été rassurée. Gilles Vidal a ce don certain de nous embarquer avec lui dans une histoire qui nous happe et nous retient prisonniers jusqu'à la fin.

Ici point de rebondissements spectaculaires, de twists invraisemblables. Non, ce n'est pas le genre de la maison. Cette histoire est plus habile que cela. Gilles Vidal nous plonge dans une histoire mystérieuse où chaque petit détail à son importance et où chaque personnage porte en lui une part de la vérité, sa vérité.

Les personnages ne sont pas des héros sans peur et sans reproches. Ils sont faillibles . Des êtres imparfaits qui ne cherchent qu'à avancer quitte à faire des choix difficiles.

Félix en est la preuve formelle.
Ce retour sur ses terres natales va le pousser à une introspection peut être salutaire. Il va se replonger au coeur de son histoire , de ce passé qui a fait de lui celui qu'il est aujourd'hui.

Au départ nous ne savons que peu de choses sur lui. Et pourtant quand nous en faisons la rencontre une impression fait jour, celle d'être face à un homme habitué aux drames et à la violence. Et il n'y a pas que le lecteur qui le ressent. Aurélie Costa qui est chargée de l'enquête sur la mort de Carole le ressent aussi. Elle a cette impression tenace d'être face à un collègue ou du moins face à quelqu'un ayant un vécu similaire. A-t-elle tort ou raison ça je ne saurais vous le dire mais je peux vous dire une chose il faut savoir se fier à ses instincts les plus primaires car ils sont souvent pourvoyeurs de vérité.

Cette histoire distille ses éléments clés petit à petit, nous laissant le temps de nous faire notre propre opinion, de déceler ce qui est caché ou simplement sous entendu.
Gilles Vidal joue avec nos perceptions, nos impressions , nous conduisant ainsi à remettre en cause ce que l'on nous assène comme étant la vérité brute.

J'ai une nouvelle fois pris plaisir à suivre la plume de Gilles Vidal dans les méandres de son histoire et je n'ai qu'une seule chose à dire, vivement le prochaine roman.
Lien : http://mellectures.canalblog..
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