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EAN : 9782361399825
430 pages
Le Mot et le reste (20/10/2022)
4.19/5   18 notes
Résumé :
Eté 1987. Johanna, Franck, Vincent et Christophe se connaissent depuis toujours et forment une bande que rien ne peut séparer. Un dimanche d'août, quittant les rues de leur petit village de Province pour rejoindre la forêt, ils découvrent un endroit coupé du monde où vit un homme étrange que tout le monde surnomme "l'Indien". Au même moment en région parisienne, deux jeunes amis entament une cavale sanglante après un braquage et mettent le cap plein sud pour se fair... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Haute Corrèze, vacances d'été, 1987. Une bande de 4 jeunes de 15 et 16 ans, amis depuis l'enfance, passent leurs vacances à s'amuser, à rouler à vélo, à jouer aux cartes, bref la belle vie, le genre de vacances et de potes dont on a toujours rêvé.

Le soleil est au rendez-vous (chanceux !) et cette petite bande bien sympathique tombe sur un lac tranquille, dans la forêt, bref, LE spot dont tous les gamins auraient rêvé d'avoir pour passer leurs vacances d'été.

Ce roman avait tout pour me plaire. Même si j'avais un peu peur de comment l'auteur allait mettre en scène cette bande de gamins. le King est un champion dans le genre (ÇA) et je n'ai pas été déçue du travail de Sébastien Vidal !

Sa bande était réaliste, sympathique et j'ai pris un plaisir fou à me replonger dans les années 87, que je connais bien, puisque j'étais jeune aussi, à cette époque (plus jeune que les gamins du roman). Nos quatre ados vont faire une rencontre qui va être importante, dans leur vie… Ce sera un beau deal, de beaux échanges.

L'écriture est belle, poétique, brillante, sans pour autant que l'auteur en fasse des caisses ou surjoue avec les émotions, les émois et les emmerdes qui peuvent arriver, dans la vie d'ados, dont certains parents sont… des enfoirés de première !

Dans ce roman rural, il y aura une alternance de chapitres : la bande de jeunes et les deux braqueurs en cavale. On se doute qu'à un moment donné, les deux récits vont se télescoper et passé la moitié du récit, je croisais les doigts pour que les deux histoires restent en parallèle et que jamais elles ne se croisent…

Entre nous, on se serait bien passé du récit des deux braqueurs en cavale, qui sèment des morts sur leur passage et dont l'un des deux pète un câble, prenant plaisir à tuer. Si au début, leur cavale ne manquait pas de rythme, à la fin, elle a fini par me lasser et je n'attendais qu'une seule chose : que quelqu'un leur fasse la peau, flic, voyou ou simple quidam.

Pour moi, dans ce roman magnifique, l'histoire avec les ados se suffisait à elle-même, fallait pas aller chercher autre chose, car ces récits de cavale, ça a tiré le roman vers le bas et sans cela, c'était le coup de coeur.

Toute leur violence a fini par me lasser, par me débecter et le final, bien qu'inattendu, m'a tué, à cause d'un geste irréparable qui a été commis par l'auteur (au travers d'un des personnages), donnant lieu à une perte (non, pas celle d'un chien ou d'un chat)… Argh, là, il n'aurait pas dû… Nous ne saurons jamais ce qu'en a pensé l'instigatrice de ce bon plan, devant le chaos qui en a résulté.

Si je devais me positionner par rapport au récit des gamins, c'est un coup de coeur véritable, une tornade d'émotions. Pour le récit des braqueurs, à partir d'un moment, cela devient redondant, et j'ai bien eu envie de zapper leurs chapitres (ce que je n'ai pas fait, mais j'étais à ça).

Un très bon roman rural, noir, malgré les vacances, le soleil, les copains, un spot génial pour passer du bon temps… Des vacances qui les marqueront à jamais et qui signifiera la fin de l'insouciance, de l'innocente, de la belle vie.

Bien que nous soyons dans un village, loin de l'agitation des grandes villes, dans ces jolies maisons, il peut aussi se passer des horreurs et l'on n'imagine pas la facilité avec laquelle les crimes peuvent s'y commettre, en toute impunité, les voisins restant des témoins silencieux.

Un très bon roman qui parle du Mal qui rôde partout, parfois plus proche qu'on le pense et que les attaques peuvent venir d'une personne de confiance (et non pas d'un étranger)… Une très belle lecture, remplie d'émotions, belles et douloureuses. Une bande de copains qui va rester longtemps dans ma tête.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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« Il y a en nous, un lieu où nous pleurons pour les autres. » Jim Harrison
« Comme l'a dit Victor Hugo, rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est venue. »
La Canopée littéraire !
« Ici, presque toujours, novembre arrive en octobre. »L'incipit donne le ton. La Haute Corrèze élève ses entrelacs, ses bruissements de feuilles, l'essence des pins, les crissements des pas dans les forêts automnales. On ressent d'emblée l'atmosphère de ce récit réussi et dont on ne lâche rien.
Dans ce livre, deux histoires résolument différentes, qui vont s'assembler subrepticement. Dans l'éveil et la capacité hors norme de Sébastien Vidal. C'est ici, le piédestal de ce récit.
La première, celle d'un groupe d'amis depuis leur plus tendre enfance, jeunes adolescents devenus dans cette Corrèze emblématique et magnétique, Johanna, Franck, Vincent et Christophe le narrateur. En plein été, celui de 1987 dans l'orée d'un changement de cap, celui du lycée. Il fait beau. Dans cette chaleur d'insouciance. L'heure est aux confidences, aux craintes des séparations proches. Ils profitent des langueurs estivales. Déambulent en pleine nature, font du vélo et savent l'heure de l'escompte hyperbolique du futur. On ressent les ferveurs d'une camaraderie liante et vénérable.
Un jour certain, dans un de leurs périples, ils s'égarent à la nuit tombée en gravissant une colline. Un lieu édénique s'élève en apogée. « L'eau qui somnolait reflétait la silhouette des arbres, et au milieu le bleu du ciel se confondait avec la couleur plus sombre des flots, donnant à l'ensemble un ton délicat et fragile, qui pouvait frémir à la moindre brise. Nous dévorions le site des yeux. »
Ils sont ici, dans cet espace vierge, un entre-monde où ils imaginent déjà un antre tenu secret, rien que pour eux. Mais ce lieu n'est pas inhabité. Ici, vit l'Indien, dans une cabane en bois à flanc de rocher. Un homme connu du village, comme marginal, solitaire, reclus à La Thoreau David. Il va leur proposer un marché. Venir se baigner autant de fois qu'ils le veulent au Puy perdu dans l'étang, à condition de ne rien dire aux autres. Comme un privilège, une invitation au silence, au secret et à la force intrinsèque d'un lieu magnétique et salvateur. Mais peut-être aussi L'Indien a t-il besoin de la jeunesse autour de lui, un moyen exutoire de compenser les douleurs de sa vie.
« Je tournais la tête vers les rochers plats pour effacer une larme récalcitrante et je le vis, l'Indien. Il était là, assis sur un des quatre monolithes couchés. Un naufragé. »
« La bande aux yeux marron » va se lier avec l'Indien. Apprendre de lui, de sa sagesse et de ses secrets, de sa maturité et de ses passions littéraires. On ressent un homme qui fédère ce récit. On l'aime et on désire connaître le son de sa voix, un peu à l'instar de Kakuro Ozu dans l'Élégance du hérisson.
Dans l'autre versant, deux amis et collègues vont braquer des convoyeurs de fonds. Adrénaline fois mille, un tsunami qui enfle. Crescendo, entre les meurtres et la fuite, ils se parlent, se devinent liés par l'irrévocable. On ressent un fragment sociétal, finement politique et engagé. Ils doutent, mais ne peuvent revenir dans le passé. Ils regrettent ce temps de labeur et de sueur et d'exploitation. Mais c'est trop tard pour « Les Tueurs au losange. » de fil en aiguille, ils arrivent en Corrèze. Que va-t-il se passer ?
Comment ces deux récits vont s'entrecroiser ?
Ce roman est la coexistence de l'ombre et de la lumière. Profondément humain, il a cette obsession cardinale d'élever la beauté des rencontres, les fiançailles des coeurs, les apprentissages de la vie et les initiations adolescentes. Les sonorités des gravités sont des chants d'oiseaux. Ce tissage fascinant est de haute voltige, tant il donne la parole aux cheminements intérieurs, au chaos fait homme aussi, parfois. Les liens sont des rais de lumière en pleine clairière. « Où reposent nos ombres » est une fresque sombre et merveilleuse. Publié par les majeures éditions le Mot et le Reste.
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J'appréhendais un peu de retrouver Sébastien Vidal après le coup de coeur que j'avais eu en début d'année dernière pour son précédent roman Ça restera comme une lumière, déjà paru aux éditions le mot et le reste. Derrière cette appréhension, il y avait l'espoir, l'envie, et je dois dire une certaine excitation à l'idée de me laisser embarquer par un roman qui serait peut-être au moins aussi bon que le précédent. Je n'ai pas été déçu.

Sous la chaleur de l'été de 1987, l'année où l'humanité dépasse les 5 milliards d'individus et où l'ONU publie pour la première fois un rapport qui aborde la question du développement durable, baptisé "Our Common Future", deux braqueurs amateurs sont en cavale après avoir tué l'un des convoyeurs. Alors que les forces de l'ordre sont à leur poursuite, ils s'enfoncent au coeur de la France pour essayer de disparaître tout en semant derrière eux les cadavres, dans une descente aux enfers que rien ne semble pouvoir arrêter. La presse les surnommera rapidement Les Tueurs au losange, référence aux véhicules qu'ils utilisent dans leur cavale.

En Corrèze, Vincent, Johanna, Franck et Christophe sont une bande de copains qui ont grandi ensemble et sont inséparables. Alors qu'ils explorent les forêts environnantes, ils arrivent sur le territoire de celui que le village appelle l'Indien et qui vit reclus dans sa cabane depuis des années. Alors que René s'avère beaucoup plus sympathique que la légende d'ermite qu'il s'est forgé et que son étang devient le point de rafraîchissement de la petite bande, les quatre adolescents vont être confrontés à des drames qui viendront sonner la fin de l'innocence. D'autant plus que les Tueurs au losange ont été aperçus non loin de là...

Quel plaisir que de retrouver la plume de Sébastien Vidal, quel bonheur que d'être littéralement happé par ce roman au point de repousser encore et encore le moment d'aller se coucher. Une fois encore, l'auteur vise juste avec ses personnages qui portent tous en eux l'ombre et la lumière, dans des proportions variables. J'ai retrouvé le même plaisir de lecture que lorsque je me plonge dans un David Joy, aussi je ne peux que vous inciter à réclamer ce titre à vos libraires pour vivre à votre tour cette formidable aventure.

📖 Où reposent nos ombres de Sébastien Vidal a paru le 20 octobre 2022 aux éditions le mot et le reste. 360 pages, 21€.

🔗 Service de presse adressé par l'éditeur.
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Le roman commence en Haute Corrèze, la nature, les couleurs, les sensations.

Un groupe d'adolescents, amis d'enfance : Johanna, Franck, Vincent et Christophe le narrateur. Nous sommes en été 1987. C'est la fin du collège, le répit avant le grand saut dans l'inconnu : le lycée.
Mais pour l'heure, ce sont les longues vacances, avec le beau temps, la chaleur, les balades à vélo entre amis. Un de ces étés qu'on n'oublie jamais, fait d'amitié, de confidences, des craintes à propos de la rentrée.

Quand on partait de bon matin/Quand on partait sur les chemins/À bicyclette.
Ici, la Paulette d'Yves Montand, c'est Johanna, dont s'éprend Christofer
Comble de bonheur, les enfants découvrent un lieu secret, au bord d'un lac où ils peuvent pêcher, se baigner loin de tout. Un de ces lieux dont tout enfant épris de nature ne peut que rêver.
L'auteur nous donne envie d'y être, de partager cet Eden avec eux. 
Mais l'endroit n'est pas aussi vierge que la nature qui l'habite. Une cabane, un homme solitaire, connu des gens du village, car il rend des services pour subsister. Ils l'ont baptisé l'Indien.
Il va proposer un marché aux enfants : la permission de revenir quand ils le veulent, à condition qu'ils ne parlent à personne de ce lieu. L'homme est à l'image du lieu : sauvage, énigmatique, attirant par sa douceur contrastant à son apparence un peu rustre.
Chacun va prendre de l'autre ce dont il a besoin : l'Indien, l'insouciance de la jeunesse, la liberté, la simplicité des relations, et les adolescents, la sagesse et la sérénité apparente de l'homme, ses secrets de la vie.

En parallèle de cette vie insouciante, à Paris, des malfrats braquent un transport de fonds, ratent leur coup et doivent fuir le plus loin possible en ne prenant que les petites routes, semant partout la mort, pour se défendre, mais aussi pour rien, par haine, par goût du sang. Nous sommes à l'opposé de l'autre pan de l'histoire.
On se doute que les route des deux « clans » vont se croiser, mais où, quand, et dans quelles circonstances ?
Deux visions de la vie, celle du labeur, de l'exploitation, de la politique, de la débrouille de l'urgence, et celle de l'enfance dans ce qu'il y a de plus innocent… enfin, pas pour tous, car un des compagnons vit dans la violence du foyer, les coups, les cris. Tout n'est pas rose partout.
Ceux que la presse appelle « les tueurs au losange », en rapport aux véhicules de la marque volés à plusieurs reprises, vont, bien entendu arriver au village… et tout se précipite.

J'ai apprécié à 100 % l'écriture de Sébastien Vidal dans la partie des enfants, le style, la poésie, les portraits, les attitudes, les doutes, les émois, l'évolution de chaque personnage face aux différentes situations… Par contre, je me suis posé de nombreuses questions concernant la présence des bandits. Chaque scène avec eux est l'occasion de détailler inutilement le fait de fumer une cigarette. Chaque fois, cela finit par lasser et dessert l'action. Au point où je me suis interrogé sur la nécessité de ce pan de l'histoire tant l'autre partie était riche et se suffisait à elle-même. 
L'auteur avait la capacité de créer une fin au drame dans la veine du début, riche de sa poésie, de sa délicatesse, de sa justesse, sans avoir besoin de recourir au subterfuge de l'intervention des fuyards, d'une façon un peu attendue.
Je comprends que Sébastien Vidal a voulu jouer avec l'ombre et la lumière, avec l'insouciance d'un côté et la cavale meurtrière de l'autre, mais je suis resté sur ma faim quant au mélange des deux genres.

 Un deuxième roman aurait eu toute sa justification et son approfondissement avec les braqueurs.
Lien : https://dominiquelin.overblo..
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Merci aux éditions le mot et le reste et à Babelio pour cet envoi. J'avais choisi 5 livres mais j'espérais recevoir celui-ci.
C'est ma soeur qui m'a fait découvrir cet auteur.

D'abord dans d'encres et de sang puis avec Carajuru.

Ici, le décor est juste splendide. La Haute Corrèze. Une histoire se déroule en parallèle : deux braqueurs parisiens qui tentent d'échapper à la Police.

J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. L'auteur décrit les décors (superbes) mais ça m'a fait l'effet " Père Goriot". C'était trèèès long à mon goût.

Mais quand l'action démarre, que le décor est planté et les personnages chacun bien décrits, ça devient passionnant.

Evidemment, on comprend assez vite l'une des deux intrigues. Mais l'autre nous suspens aux pages, aux mots de Sébastien Vidal.

J'ai vécu les émotions des personnages (les ados) comme si j'y étais.

J'ai adoré le périple.

La fin me laisse sur la mienne...
Mais c'est parce que je n'aime pas beaucoup quand l'auteur décide qu'on doit faire le boulot :D

En résumé, c'est un roman noir passionnant et prenant.

À lire, bien sûr!


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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Tu es si différent des autres adultes qu'on connaît, nos conversations n'ont rien à voir avec celles qu'on peut avoir avec eux, pour le peu qu'on leur parle.
- Que veux-tu dire ?
- Ben, j'sais pas, j'ai l'impression qu'ils nous parlent un peu par réflexe, mais c'est comme si on existait pas vraiment, comme si on était un peu transparents. Ils ne nous prennent pas vraiment au sérieux. Le monde des enfants, celui des ados, j'ai pas l'impression qu'il se voit quand on est une grande personne.
- Je vois ce que tu veux dire. Mais tu sais, certaines grandes personnes parviennent à garder ce côté enfantin, ce regard particulier, il n'y a pas de fatalité, il faut juste être vigilant. igilant.
- Mais j'ai peur de ne pas m'en apercevoir, que ça file et file qu'un jour, je sois comme tous ces gens, accaparé par des choses futiles, un travail qui prend tellement de place que ceux qui vivent avec toi finissent par moins compter.
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Beaucoup de feuilles sont deja au sol, peignant un tableau qu'aucun peintre ne pourrait imiter. Les taches jaunes soudées aux taches rouges, les auréoles marron cousues aux auréoles ocre, les flaques auburn scellées aux flaques orange. Elles constituent un tapis tissé avec patience, et ce voile épouse les talus et le rivage qui recueille l'étang en son creux comme les mains jointes retiennent l'eau coulant d'une fontaine. Le ciel d'un gris dur écrase mes épaules. Les nuages sont compactés et fondus en un océan morne et immobile. Ces feuilles qui gisent au sol sont la seule source de couleurs, une bouffée d'oxygène.
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Le paquet passa de main en main et chacun se mit à tirer sur sa tige sans dire un mot. Malgré notre jeune âge, mais peut-être grâce à notre complicité, nous avions la science et le goût des silences, nous savions reconnaître les portions de temps que la parole aurait profanés.
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- Alors ne bougez pas, je vais chercher ce qu'il faut dans ma cabane, je reviens. Je vous préviens, je n'ai pas grand-chose qui convienne à votre âge. Vous avez quel âge d'ailleurs?
- Quinze ans, m'sieur, dis-je.
- Moi j'ai un an de plus, ajouta Franck. J'ai repiqué ma troisième, fit-il avec une moue contrariée.
- T'en fais pas va, la seule chose qui compte, c'est la vie qu'on a, et aucune de ces années-là ne se redouble. Même s'il y en a certaines que j'aurais aimé vivre deux fois.
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- Je crois que le passé, c'est simplement des morceaux de présent qu'avancent moins vite que nous. Le passé, c'est comme le coureur qu'est lâché du peloton. À un moment, il disparaît de la vue, mais il est toujours là. Et bien apres que t'as franchi la ligne d'arrivée, t'es peinard, tu bois un coup tu récupères, t'as oublié ce fichu coureur, mais il arrive quand même, il coupe la ligne et vient jusqu'à toi.
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