Comment te dire…
Sébastien, je le connais internetivement (ça veut dire qu'on se connaît pas pour de vrai dans la vraie vie de la réalité mais qu'on a l'impression que ça pourrait coller entre nous pour boire des cafés le soir sur les marches de l'escalier de pierres).
J'avais lu deux ou trois de ses précédents romans, et je me souviens que j'en avais pensé plutôt du bien.
Des titres des romans, je veux dire.
Je déconne.
Si tu veux jeter un regard circonspect, c'est là : https://leslivresdelie.net/
carajuru-sebastien-vidal/
Trois cents pages et quelques, lues en deux jours, c'est plutôt bon signe pour moi. Ça veut dire que je suis été dedans, comme disait un pote à moi (un intellectuel), et que je l'ai pas trop lâché.
Dans ce roman-ci, on est assez loin de l'enquête policière classique, et ça m'a bien arrangé, parce que je le dis de façon récurrente, les romans policiers, c'est pas ce que je préfère.
Même s'il est vrai que le style du garçon m'avait précédemment interpelé, j'avais été, il m'en souvient, assez réfractaire aux circonvolutions du vocabulaire. Tu me connais, je cause un langage somme tout assez basique, et quand ça dépasse deux cent quarante-huit mots, j'ai du mal à suivre.
Quand j'ai donc démarré «
Ça restera comme une lumière », je me suis laissé espérer que l'ami Sébastien avait fait une croix sur le Jean-Jacques, (pardon Robert, je les confonds toujours), et que j'allais pouvoir m'intéresser à l'histoire pour de vrai.
Alors on va dire que je me suis intéressé à l'histoire.
Que les sentiments de Josselin (c'est le gars qui tombe en panne de bagnole pas loin de chez Henri) sont plutôt bien écrits et mis en avant.
On va dire aussi que le feu et l'eau (celle qui coule pas loin de chez Henri) sont présents et se combattent de plutôt très jolie façon, à l'intérieur de la forge d'Henri.
Ça, c'est beau.
On va dire surtout que le dénommé Henri, tu vas avoir envie de le rencontrer, et on retombe dans la relation maître et élève qui existait déjà dans les précédents romans de M'sieur Vidal, mais traitée de façon vraiment différente. le semi-apprentissage transmis par Henri à Josselin est réellement passionnant et bien écrit.
La ville où se déroule le roman est sans doute un genre d'hommage à ces écrivains de la nature qui sont passés par Missoula, dans le Montana. Alors
Jim Harrison, bien sûr.
Mais aussi Carver, ou encore
Thomas Savage.
(Une parenthèse, si tu n'as pas lu «
le pouvoir du chien », il est encore temps de te rattraper.)
La colline qui surveille les protagonistes va forcément te faire penser au mont du crâne où qui tu sais a été exposé sur des poutres en bois d'arbre.
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