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Les mémoires de Vidocq tome 1 sur 4
EAN : 978B003X7Y4QS
EDITONS MARABOUT COLLECTION GEANT G N°255 (01/01/1966)
3.65/5   13 notes
Résumé :
Ce fut au mois de janvier 1828, que je terminai ces Mémoires, dont je voulais diriger moi-même la publication. Malheureusement, dans le courant de février, je me cassai le bras droit, et comme il était fracturé en cinq endroits différents, il fut question de me le couper ; pendant plus de six semaines, mes jours furent en péril, j’étais en proie à d’horribles souffrances. Dans cette cruelle situation, je n’étais guères en état de relire mon manuscrit, et d’y mettre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le personnage et la vie de François Vidocq ont inspiré de nombreux écrivains, mais comme l'on est jamais mieux servi que par soi-même, il s'est emparé, sur la fin de sa vie, d'une plume pour conter toutes les péripéties de sa vie.
Parues en 1859, ces mémoires sont toujours aussi vivantes et La collection "Marabout Géant" en sort un édition en 1966 qui se signale par sa qualité et par ses rajouts judicieux et intelligents.
La préface d' Hubert Juin, - un texte intitulé "Mille masques" - donne le ton de ce récit ; Vidocq met en scène Vidocq. le récit montre, sauf à de rares exceptions, le personnage toujours à son avantage et se place pour ne pas écorner sa légende.
La vérité en souffre, peut-être, mais le récit, d'ailleurs assez fort bien écrit, en prend une dimension épique ; Vidocq auteur nous offre là un roman passionnant aux mille rebondissements et pourquoi bouder notre plaisir de lecteur.
A la fin du deuxième tome se trouve un dictionnaire argotique repris d'un autre ouvrage de François Vidocq "Les voleurs".
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Lorsqu'on lit les mémoires de Vidocq on est surpris par deux choses. D'abord c'est un monsieur qui a pris une telle accoutumance du déguisement qu'on ne sait plus, à la fin, qui il est ; ensuite il plaide tellement pour lui-même que nous en venons, vous et moi, lecteurs naïfs, à douter de l'apologie qu'il ne cesse de faire : le grand homme de Vidocq, c'est Vidocq...
Aurait-il tort ?
Si l'on en croit l'histoire : non ! il a crée cette forme de la police, la sûreté, qui a pris, à la fin, le pas sur les autres. Si l'on en croit l'histoire littéraire, c'est plus net encore : Vidocq est au départ des romans les plus importants du XIX° siècle. Ici et là, c'est un personnage capital, essentiel...
Aurait-il raison ? Le personnage est-il aux dimensions de l'homme ? Y a-t-il tricherie en quelque lieu ?
Le problème se complique....
(extrait de la préface de "Les mémoires de Vidocq" insérée en début des deux volumes parus chez "Marabout Géant" en 1966)
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On me met dans la prison de la brigade. Je cherchais déjà des moyens d’évasion, lorsque j’entends dire aux gendarmes : « Voilà la correspondance de Lille… À qui à marcher ?… Deux hommes de la brigade de Lille arrivent en effet devant la prison, et demandent s’il y a du gibier. « Oui, répondent ceux qui m’avaient arrêté… Nous avons là un nommé Léger (j’avais pris ce nom), que nous avons trouvé sans papiers. » On ouvre la porte, et le brigadier de Lille, qui m’avait vu souvent au Petit Hôtel, s’écrie : « Eh ! parbleu ! c’est Vidocq ! » Il en fallut bien convenir. Je partis : et quelques heures après, j’entrai dans Lille entre mes deux gardes du corps.
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Mon emploi consistait principalement à porter du pain dans la ville. Je profitais de ces courses pour faire de fréquentes visites à la salle d’armes ; mes parents ne l’ignoraient pas mais les cuisinières faisaient de si pompeux éloges de ma complaisance et de mon exactitude, qu’ils fermèrent les yeux sur mainte escapade. Cette tolérance dura jusqu’à ce qu’ils eussent constaté un déficit dans le comptoir, dont ils ne retiraient jamais la clé. Mon frère, qui l’exploitait concurremment avec moi, fut pris en flagrant délit, et déporté chez un boulanger de Lille. Le lendemain de cette exécution, dont on ne m’avait pas confié le motif, je me disposais à explorer, comme de coutume, le bienheureux tiroir, lorsque je m’aperçus qu’il était soigneusement fermé. Le même jour mon père me signifia que j’eusse à mettre plus de célérité dans mes tournées, et à rentrer à heure fixe. Ainsi il était évident que désormais je n’aurais plus ni argent ni liberté : je déplorai ce double malheur, et m’empressai d’en faire part à l’un de mes camarades, le nommé Poyant, qui était plus âgé que moi. Comme le comptoir était percé pour l’introduction des monnaies, il me conseilla d’abord de passer dans le trou une plume de corbeau enduite de glu ; mais cet ingénieux procédé ne me procurait que des pièces légères, et il fallut en venir à l’emploi d’une fausse clé, qu’il me fit fabriquer par le fils d’un sergent de ville. Alors je puisai de nouveau dans la caisse, et nous consommâmes ensemble le produit de ces larcins dans une espèce de taverne où nous avions établi notre quartier-général.
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Videos de Vidocq (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Vidocq
#lempereurdeparis #bd #glenat
Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s'être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l'ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d'un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l'hostilité de ses confrères policiers et la fureur des criminels qui ont mis sa tête à prix...
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