Tout au long du livre Marta petite fille qui ne se sent pas aimée ni de son père, ni de sa mère s'adresse à une personne en particulier et lui raconte son histoire.
Elle dit d'ailleurs que lorsqu'elle est née on a dû se tromper de maman et ne pas lui avoir donné la sienne.
Heureusement il y aura Leonor qui va s'occuper d'elle et lui racontera plein d'histoires de princes et de princesses auxquelles elle croira dur comme fer, il faut dire qu'elle était encore bien petite.
Il y a un secret bien gardé, c'est sans doute pour cela que Flavia sa mère a si souvent des migraines et son père est si taciturne.
Mais tous les secrets doivent être dévoilés un jour.
Et c'est grâce à Leonor que la chape de plomb et de silence va enfin se lever et que Marta va enfin découvrir la vérité et pouvoir doucement avoir droit à l' attention et l'amour de sa maman et de son papa.
Je ne sais pas si ce livre est autobiographique mais il prend bien des chemins de traverse et des années pour faire le deuil d'un grand malheur et d'une douleur insurmontable ; celle de la perte d'un enfant.
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Mais la vérité c'est que ta présence débordait de partout, tu étais plus grande que les murs de la chambre, tu as envahi les cauchemars de Flavia, la nostalgie de Leonor, le silence de papa, tu as traversé les mur et tes yeux surveillaient tout.
Et je mangeais très lentement pour que le dîner dure longtemps, très longtemps, pour que ces minutes de bonheur aient le poids d'heures, de jours, d'années car "les bons moments ne nous sont jamais retirés", comme disait toujours Leonor.
Les princesses ne pleuraient jamais dans les histoires de Leonor - et si elles pleuraient, de leurs yeux coulaient des fleuves d'or ou d'argent.
Les gens pleurent, l'époque qui est passée leur manque et ils ne peuvent rien faire car cette époque est révolue, et parfois ça fait très mal.