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3,9

sur 6315 notes
Déjà plus de 150 critiques sur ce roman, il va donc être difficile pour moi d'être originale.
J'aime beaucoup Delphine de Vigan et son écriture, sa manière de décrire la misère et la souffrance de monsieur et madame tout le monde. J'ai retrouvé ça dans No et moi malgré le fait que j'ai lu ce roman en anglais (et qu'il avait subi une traduction).
S'agit-il ici d'un livre pour ado pas sur car Lou est d'une maturité incroyable et tous les adultes peuvent a mon sens apprécier ce livre. L'histoire nous montre le quotidien d'une SDF, ses souffrance et ses difficultés. J'ai été touché par ce thème car malheureusement les sans domicile font partis de notre quotidien, on les voit chaque jour dans les rues et le plus souvent on les ignore ou on tourne le regard en préférant très vite les oublier!
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Autant le dire d'emblée : ce livre m'a bouleversé. Vous suivrez Lou, gamine insignifiante à la tête trop pleine, surdouée introvertie aux fesses et à la poitrine incapables de remplir jean et soutien-gorge, jeune prodige au crâne farci de projets farfelus et de statistiques abracadabrantes. Lou, trop petite, trop douée, et toujours en décalage par rapport aux autres, toujours en dehors de la conversation, toujours à côté… Pas étonnant qu'elle finisse par rencontrer une autre esseulée, elle aussi en dehors du cadre, elle aussi en dehors de tout. Elle se nomme No. Une vraie amputée de l'amour qui a quitté sa famille, ou ce qui en tenait lieu, pour vivre dans la rue. C'est un sans-abri à la peau grise et au regard méfiant, à l'image de ceux qui hantent nos rues et vivent à nos côtés « dans la ville invisible au coeur même de la ville ». Ces deux inaptes à la vie sociale ont bien plus de points communs que de choses qui les séparent. Elles s'entichent l'une l'autre, elles s'entraident, se nourrissent de leurs propres expériences, de leurs handicaps, de leurs tendresses. Et l'on rit de bon coeur de leurs facéties de gamines, de leurs rêves démesurés, de leurs confidences entre filles, du regard acerbe qu'elles jettent sur le monde des adultes. Lou décide alors de sortir No des territoires invisibles où elle est en train de mourir à petit feu. Elle affiche une détermination sans faille, emploie des trésors d'ingéniosité pour parvenir à ses fins. Et à certains moments, on croit que No va s'en sortir, on veut croire que la réalité va se faire tordre le cou par une valeureuse mouflette. Et on a le coeur plombé quand les évènements filent entre les doigts de Lou, malgré tout son courage, toute son opiniâtreté. C'est quelque-chose de grand ce qu'elle essaie de faire, de vraiment très grand. Seulement voilà ! La réalité a toujours le dernier mot, et No aura traversé la vie de Lou avec l'élégance et la brièveté d'une étoile filante une nuit d'été… Sur les dernières pages, on se retrouve un peu déçu, un peu amer… On aurait tant voulu y croire… On a quand même un petit sourire en coin, parce qu'avec tout ce qui lui est arrivée, elle est devenue plus forte notre Lou, et tellement plus grande…
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C'est l'histoire de Lou Bertignac, âgée de 14 ans. Intellectuellement précoce, elle est en classe de seconde avec des adolescents plus âgés qu'elle et notamment Lucas qui s'est mis en échec scolaire car personne ne s'intéresse à lui. Lou est différente des autres de la classe, elle ne pense pas de la même façon, se livre à des expériences bizarroïdes dans sa chambre, essaie de tout maîtriser par le mental. Elle est loin des préoccupations des filles de sa classe.
Un jour, un professeur demande de faire un exposé et Lou brillante à l'écrit peine à s'exprimer oralement et devant les sourires plutôt moqueurs des autres, elle se lance encouragé du regard par Lucas dont elle est sous le charme, elle fera son exposé sur les SDF car elle en croise une le matin en venant en cours.
Le professeur est surpris par ce choix difficile et promet de l'aider.
Paralysée par le trac elle va à la rencontre de No (Nolween en fait) et lui dit qu'elle veut l'interviewer pour son exposé et pour cela mieux la connaître autour d'un café, c'est tout ce qu'elle peut lui offrir avec son argent de poche.
Peu à peu elle entre dans la vie de No, qui dort dans la rue la nuit, fait la manche dans l'indifférence générale, elle est sale, mal habillée mange quand elle peut… entre elles, un lien fort se noue, No arrive à faire confiance à Lou car elle est différente et accepte de la suivre un jour chez ses parents.
Après être passées chez Lucas, pour se laver et se montrer sous un jour plus propre dans la famille de Lou qui en fait ne raconte qu'une partie de la tragédie de No, sinon ils auraient dit non, elle va entamer une autre vie. Au début elle dort des jours entiers car elle dormait d'un oeil jusqu'ici, participe aux travaux de la maison..
La mère de Lou est dépressive depuis qu'elle a perdu son deuxième enfant (mort subite du nourrisson) et depuis elle est en mode survie, les rôles sont inversés, c'est Lou qui la protège, qui joue la maman alors que le père fait ce qu'il peut comme il dit. La mère de Lou se réveille au contact de la détresse de No, enfin elle s'intéresse à quelqu'un (et ce n'est pas Lou) donc sort de la torpeur où la plongent ses médicaments. No finit par trouver un travail, très dur et peu à peu commence à boire. Et d'autres problèmes vont commencer….

Ce que j'en pense :
Delphine de Vigan nous raconte l'histoire de 3 solitudes : celle de Lou enfermée dans son « surdouement » qui intellectualise tout, raisonne sans cesse mais est incapable de nouer ses lacets et qui pense pouvoir sauver No parce que rien ne doit être impossible. Elle est seule dans sa famille, face à la dépression, aux silences, au manque d'intérêt de sa mère qu'elle défend pourtant quand la famille ne supporte pas qu'elle ne fasse pas d'effort. Elle est enfermée dans un monde sans émotion, les adultes et les autres lycéens ne comprennent pas son mode de pensée.
Puis la solitude de No, que sa mère a abandonnée quand elle était enfant car issue d'un viol collectif et qui a eu une vie à peu près normale tant que sa grand-mère a été là. Sa mère qu'elle cherche à retrouver mais qui la repousse toujours comme si elle voulait l'effacer de sa vie. Elle doit essayer de survivre quand les autres vivent, avec la cigarette dans une main la bière dans l'autre, dans le dénuement le plus absolu et l'indifférence générale.
Il y a aussi une troisième solitude, celle de Lucas, jeune homme rebelle de 17 ans qui passe son temps à se faire renvoyer d'un lycée à un autre, qui se fait expulser des cours car il est dans la provocation. Il vit tout seul dans l'appartement d'un de ses parents. Son père est parti à l'étranger et vit sa vie, sa mère habite avec un autre homme et passe de temps en temps remplir le frigo et laisser de l'argent pour se donner bonne conscience.
Delphine de VIGAN nous décrit superbement bien ces trois êtres paumés, réunis par leur vie solitaire et qui trouvent, en aidant No qui est encore plus abîmée qu'eux par la vie, un sens à la leur par l'empathie. Ils sont révoltés par l'indifférence générale vis-à-vis des SDF et refusent de restés passifs devant cette misère.
Un beau livre bien écrit, qui m'a encore plus touchée que « rien ne s'oppose à la nuit » où je trouvais que les émotions étaient bridées.
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Je poursuis mon tour littéraire auprès de Delphine de Vigan avec No et moi.
Roman que je ne vais pas résumer après plus de cinq cent critiques...

Une histoire d'amitié, et de regards surtout, entre deux ado dont les poches ne semblent pleines que de rêves. Comment pourrait-il en être autrement à quatorze ou dix-huit ans, quand toute la vie est devant soi. Pourtant certains rêves peuvent s'échouer quand on ramasse la misère la bouche ouverte, les mains sales d'avoir fouillé le sol crasseux plutôt que des draps roses.

Puisque le monde est fait d'ombre et de lumière, regardons de plus près dans No et moi les ratures de la vie manque de bol, le manque d'amour, le manque de tout. La rue comme domicile, la méfiance au ventre, l'espoir aux oubliettes. Réalité amère à travers No d'une société qui dépense des millions pour des ponts et des gratte ciel mais laisse moisir dehors des milliers de sans abris happés par le malheur.

Et ça fait mal.

Regardons de plus près ce qui se passe là où il y plus de chance, des draps roses et un air de famille heureuse. Pour Lou, c'est un cerveau en ébullition, elle pense sans arrêt, et puis elle voit, ce que beaucoup ne veulent plus voir.

Et ça fait mal.

Si l'amitié avait le don de tout réparer avec une bonne accolade, la misère humaine pourrait tourner sur elle-même, la vie c'est pas un conte de fée, la vie c'est pas si simple, il y a comme des blessures qui ne veulent pas se refermer, comme des routes qui ne mènent jamais nulle part, comme une nausée perfide qui ne vous quitte jamais. Puis, il y a une femme du nom de Delphine qui a compris toutes ces choses difficiles à nommer, avec sensibilité et beaucoup de clairvoyance, et au loin, deux gamines avec le même bonnet, pas nées à la même époque, deux gamines pleines de doutes accrochées aux étoiles à moitié soûles d'avoir trop pleuré.
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No (diminutif de Nolween) est une fille des rues, une fille à qui la vie n'a rien donné et qui a dû apprendre à se débrouiller toute seule. Elle n'a pas d'emploi, a arrêté ses études très tôt, n'a jamais reçu la moindre attention de la part de sa mère et ne croit plus en rien...elle vit au jour le jour, squatte chez les uns et les autres, est trimbalé de foyer d'accueil en foyer d'accueil jusqu'au jour où elle rencontre Lou Bertignac. Lou est une jeune fille extrêmement intelligente. Elle a 13 ans et est déjà en seconde, elle a un foyer et des parents, même si sa mère est tombée dans une grande dépression suite au décès prématuré de sa toute jeune soeur. Lou est néanmoins une jeune fille ambitieuse, curieuse de tout et secrètement amoureuse de Lucas, le beau gosse rebelle de la classe, de quatre ans son aîné. Lou et No n'ont donc a priori rien en commun, aucun centre d'intérêt qu'elles pourraient partager ni le même âge et pourtant elles ont un point commun qui n'est pas négligeable, celui de la solitude et de l'exclusion. L'une parce qu'elle est une sans-abri et l'autre parce qu'elle est trop précoce et qu'elle n'a donc, par conséquent, pas d'amis. Ces deux jeunes filles sont toutes les deux en marge de la société et entre elles va se créer un lien très fort que rien, si ce n'est la dure réalité de la vie, pourra rompre.

Une très belle histoire d'amitié, d'amour aussi, probablement un peut trop utopiste mais qu'est ce que cela fait du bien de rêver de temps en temps...L'écriture est très simple et le roman se laisse dévorer en un rien de temps. Ouvrage probablement destiné aux adolescent(e)s pour les sensibiliser aux dures conditions de vie lorsqu'on vit dans la rue mais qui se laisse facilement lire, que l'on soit petit ou grand. J'ai acheté ce dernier suite aux conseils d'une amie, que je remercie d'ailleurs, car il s'agit pour moi d'une très belle découverte !
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Très belle histoire d'amitié entre No, jeune fille SDF et Lou, adolescente surdouée. Rencontre peu probable et pourtant elle va se faire et leur relation est belle puisque fondée sur le respect mutuel. Il y a beaucoup d'émotion sans tomber dans le larmoiement. On s'attache à ces deux jeunes filles qui, avec amour, pudeur et respect, vont faire un bout de chemin ensemble.
Cette belle histoire, ces beaux sentiments font beaucoup de bien en cette période bien triste.
Ce livre n'est toutefois pas, loin de là, un roman un l'eau de rose.Je dirais que c'est un livre qui décrit ce qu'est une vraie amitié. L'altruisme est effectivement au coeur de ce roman qui met également en évidence les dégâts que peuvent engendrer un manque d'amour.
Très bon moment passé, merci.
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Élève plutôt douée pour son âge, Lou Bertignac fréquente avec deux années d'avance les bancs du lycée. Timide, se considérant comme asociale ou en décalage, des idées et des sujets d'études farfelus pleins la tête, la jeune fille cogite, pense, réfléchit sans arrêt. Mais, là, face au professeur qui lui demande son sujet d'exposé, elle n'a pas le temps d'y réfléchir et balance son sujet à brûle-pourpoint. Les sans-abri. Un peu vaste aux dires de monsieur Marin. Alors, ce sera l'histoire d'une jeune femme sans abri, son parcours et les raisons pour lesquelles elle s'est retrouvée à la rue. Un soir après les cours, à la gare d'Austerlitz, une jeune fille lui tape sur l'épaule et lui demande une cigarette. Un pantalon sale, un blouson troué aux coudes, le teint pâle et le visage émacié. Au lieu d'une cigarette, Lou lui propose de venir boire un coup avec elle. Trop intimidée, elle n'ose la questionner. Pourtant, elle sent combien elles ont des choses à partager...

Une rencontre aussi improbable qu'inattendue sur les quais de la gare. Deux jeunes filles que tout semble opposer. L'une habitant un appartement cossu, au sein d'une famille brisée, enfant surdouée qui ne sait pourtant pas lacer ses chaussures. L'autre vit dans la rue, squatte à droite à gauche. Malgré ce fossé qui les sépare, elles vont peu à peu s'apprivoiser, apprendre l'une de l'autre, s'aider mutuellement. Delphine de Vigan nous offre un roman vraiment touchant et émouvant, une belle leçon d'amitié et d'entraide. Elle dépeint non seulement deux jeunes filles esseulées, mal dans leur peau et à l'écart de leur vie mais aussi ce jeune homme, Lucas, livré à lui-même, en échec scolaire et des parents pleins aux as. Elle s'intéresse également aux parents de Lou, un couple brisé qui tente de remonter à la surface. Ce roman explore avec finesse et intelligence le passage à l'âge adulte, les problèmes sociaux et familiaux, la dure réalité de la vie, l'amour et le manque d'amour. Un roman poignant servi par une plume concise et intelligente.

À noter que ce roman a été adapté au cinéma par Zabou Breitman en 2010.
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L'amitié entre une adolescente et une...une quoi au juste? sans-abris ? SDF? clocharde?...Enfin un être humain qui ne sait pas ou dormir le soir venu. le sujet est traité de manière réaliste, sans fioritures, sans apitoiements.Une sorte de leçon de vie pour la petite Lou et un sujet malheureusement toujours d'actualité.
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La chaleur écrase sa lourdeur sur les corps gisant à même le macadam. Des orages éclatent, trombes d'eau qui fracassent ces mêmes corps. Un froid glacial mord l'inertie de ces êtres vivants ou à demi-mort. Les saisons s'enchaînent, se défilent, avancent, sans retour arrière. Inexorablement, le temps marque l'empreinte de ces milliers de personnes habitués des recoins de rue. En cette journée d'été, je descends en sous-sol respirer l'air nauséabond d'un métro, ligne 13 quais puants, mon livre de poche en poche.

Une jeune fille, peut-être trop intelligente pour son âge, s'adapte à sa vie de collégienne tant bien que mal, restant dans son coin à observer ses camarades, à demi cachée derrière le vieux chêne. Un silence au milieu du brouhaha d'une cour de collège. Avant la sonnerie fatidique Lou se promenait encore du côté de la gare d'Austerlitz, promener son regard sur les autres. Et croiser la mine crasseuse et intrigante de No, Nolwenn. Refermée sur elle-même, à peine plus âgée qu'elle… Et pourtant… une ado dans la rue semble vieillir beaucoup plus vite…

Un mélange de crainte et de méfiance au début, le temps de l'appréhension, mais après quelques bières ou quelques vodkas à une table au fin fonds d'un café, loin des regards courants, le courant semble s'établir ; Ne pas avoir peur de certains silences, ni certaines gênes qui peuvent s'instaurer entre deux mondes si différents. Lou est animée d'un profond désir, une envie sincère d'aider son prochain, de lui procurer un toit et plus, une chaleur humaine pour une jeune fille qui semble tant en manquer.

Je ne pensais pas découvrir la plume de Delphine de Vigan directement par ce roman qui semble presque trop humaniste pour le pauvre type que je suis. Elle m'a bien eu. Souvent au bord de l'émotion, certains passages m'ont troublé, les yeux humides qui réagissent à la bonté de cette jeune fille, une âme magnifiquement belle. Peut-on dire que la fin est presque prévisible, chaque être est particulier, même dans la rue. La généralisation de ces laissés-pour-compte n'aboutit qu'à l'absence de profondes décisions. Il faut prendre le temps de lire en eux, pour comprendre avant tout leur histoire, aussi sombre soit-elle. Je finis le roman, mon trajet en métro touche à sa fin, je referme le livre, remonte à la surface, n'ai même pas eu un coup d'oeil pour ceux qui dorment sales et puants sur le quai des différentes stations, mon regard plongé exclusivement dans mon bouquin. Je suis vraiment un pauvre type.
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Il est des livres qui vous prennent par la main pour vous envelopper dans une bulle de chaleur. Il est des livres qui vous font rater la cuisson des pommes de terre parce qu'il ne vous reste que dix pages et que vous ne vous sentez pas capable de tenir le repas complet sans être allée au bout (oui, oui, c'est du vécu!). Il est des livres qui font tout oublier, même comment respirer.

Dès les premières pages de No et moi, j'ai su que je me trouvais devant un de ces livres, et j'ai su que je n'en sortirais pas indemne. Ce petit ouvrage de rien du tout, acheté d'occasion trois francs six sous allait laisser sa trace, indélébile.

Tendre, bouleversant... Mais aussi dur et cruel... Voilà autant d'adjectifs qui pourraient décrire ce roman.

Une belle leçon de vie sur le rapport aux autres, sur ces "autres" si différents, en marge de la société, et qui pourtant ont une histoire qui mériterait d'être entendue. Et sur les "autres" comme Lou, dont le cerveau ne fonctionne pas comme celui de la majorité, et que sa différence isole, ou comme Lucas, en échec scolaire, et qui, malgré l'admiration qu'il suscite, est tout aussi seul.

C'est l'histoire d'un exposé, d'une rencontre qui va changer leur vie. Et qui m'a transportée de telle façon que je n'ai pas pu faire de pause, et que je l'ai lue sans m'arrêter. C'est l'histoire d'une ado qui ne comprend pas comment le monde tourne, et qui est convaincue qu'un petit quelque chose peut tout changer. C'est une histoire d'amitié, d'amour.

Quelle force dans l'écriture ! Quelle beauté dans ce récit ! Et quelle critique dans ces lignes... Un portrait bien laid de notre société, au sein de laquelle brille malgré tout une petite lueur, celle de la solidarité, celle qui dit qu'on ne devrait jamais être seul.

Beaucoup ont dit qu'il s'agissait d'un roman pour ado, sans doute à cause de l'âge de protagonistes. Je n'en suis pas sûre. le sujet est complexe, traité parfois sans détours. le regard de Lou est lucide, et sa lucidité est parfois douloureuse, laissant le coeur à vif. Je ressens encore ses lacérations. Mais aussi le baume apaisant de son amour. Une trace indélébile je vous disais...
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Quiz No et moi

Où se sont rencontrées No et Lou pour la première fois?

Dans un parc.
A la gare.
Dans un café.
Au lycée.

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