Dans mon choix de rester en Inde a certainement beaucoup compté la possibilité d'y expérimenter une vie de renoncement indépendante. Il faut déjà dire qu'en Inde, le renoncement est pris au sérieux par la population, ce qui dans l'ensemble n'est plus le cas en Occident. Les gens savent que le brahmâchâri développe une alchimie intérieure qui lui donne une énergie considérable pour la recherche spirituelle, et aussi pour le travail intellectuel et la vie pratique. Ce ambiance de respect est une aide.
Le contact avec une spiritualité différente comme celle de l'Inde permet de mieux prendre conscience de ses conditionnements, voir de ses propres mythes.