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Critique de Arthore


Manuel Vilas a voulu dans ce livre désigné "meilleur livre de l'année par les quotidiens El Pais et El Mundo, nous faire partager ses émotions liées à la disparition de ses parents, ce qu'il a dit ou aurait voulu leur dire; ce qu'il a fait ou n'a pas fait avec eux.
Le déclic : la mort de son père, le ressenti d'une souffrance qui va le faire commencer à écrire ce livre.
"Je pensais que mon état d'âme était dû à une vague reminiscence d'un fait survenu dans le nord de l'Espagne, un endroit très montagneux appelé Ordesa, un souvenir jaune, la couleur jaune envahissait Ordesa, et derrière Ordesa se dessinait la silhouette de mon père au cours d'un été en 1969.
Que les objets et les êtres virent au jaune signifie qu'ils ont atteint l'inconsistance, ou le ressentiment.
La douleur est jaune, voilà ce que je veux dire."

Oui l'auteur se met à nu dans ce livre, n'évite aucun tabou, aucun reproche. Oui il décrit une certaine Espagne cependant assez personnelle. Je n'ai pas compris le pourquoi dithyrambique de certaines critiques. Passer une centaine de pages, les qualificatifs déprimants et décousus prennent le pas sur le reste. Oui l'on peut vivre avec ses fantômes mais de là à en faire plus de 350 pages...
Il y a trop de bons livres cette année pour en faire la recommandation
Certes, il venait dans ma pile juste après un coup de coeur : le bal de folles!!
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